Semaine 5, jeudi

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MOLIÈRE (1) : MISE EN SCÈNE 

1. Film : Molière (dir. Laurent Tirard, 2007) > à la bibliothèque Koerner de UBC, dans la collection Videomatica (demandez au comptoir du prêt), VMatica.M-729 

2. Matériel supplémentaire (on y fera référence mardi et jeudi de la semaine prochaine) :

L’ARRIÈRE-PLAN HISTORIQUE ET CULTUREL

Louis XIV, l’Absolutisme, l’Ancien Régime
Versailles, les châteaux
le Grand Siècle
les guerres, la Fronde, la révocation de l’Édit de Nantes
la querelle entre les Jansénistes et les Jésuites
la contre-réforme + la spiritualité
Port-Royal
L’Académie Française

les sciences et la pensée : (Galilée, Spinoza) Descartes, Pascal ; le vide (« vacuum »)
la musique : Couperin, Rameau, Lully (ce dernier collabore avec Molière pour plusieurs pièces). Charpentier (musique pour Le Malade imaginaire). Europe: de Monteverdi à Bach
la peinture : Poussin, de La Tour, Le Nain. Europe: Bernini, Le Caravage, El Greco, Rembrandt, Rubens, van Dyck, Vélasquez, Vermeer
la littérature : Corneille, Racine, Molière – La Fontaine – Boileau – Perrault – Madame de Lafayette, Mlle de Scudéry, Mme Leprince de Beaumont (+voir notes des cours magistraux)
la troupe de Molière = « la Troupe de Monsieur » qui devient « la Troupe de Roi »- vs. (après la mort de Molière) la Comédie française

le baroque
le classicisme
le roman – la nouvelle, le conte, le conte de fées, la fable – la satire, le burlesque, le comique, la caricature

Voir aussi :

LE LEXIQUE DU THÉÂTRE

la comédie et la tragédie
la comédie-ballet
la basse comédie (et son ancêtre, la farce) vs. la haute comédie
la comédie  de caractère – de geste – de situation – de mœurs – pastorale – romantique
l’humour: l’humour noir, l’ironie, le sarcasme, la satire, les jeux de mots

une pièce – un acte – une scène – l’action – un personnage – un protagoniste / un antagoniste – deus ex machina – un monologue
l’/une intrigue – le dénouement
un dramaturge / un auteur – un acteur qui joue un rôle – un comédien (≠ « a comedian »!!!) – jouer la comédie, interpréter un rôle – la mise en scène, le metteur en scène – une troupe de comédiens
la didascalie
les règles du théâtre classique: la règle des trois unités – la bienséance
la vraisemblance
la catharsis
lexique théâtral

LES GRANDS THÈMES

  • le mariage d’intérêt – l’amour – la volonté (et l’individu) qui se heurte au destin (et au groupe) – la critique sociale – les classes sociales – la femme, son éducation, son rôle social, et son humanité : égalité, capacités intellectuelles, volonté, libre arbitre, désirs, …
  • l’étude des personnages – les personnages secondaires, et qui jouent des rôles d’intermédiaires – les relations entre personnages (familiales, d’amitié, d’amour, etc.)
  • l’arrière-plan : l’aspect « régime » de l’Ancien Régime – l’ordre, une société bien ordonnée et bien réglée – vs./et les possibilités et le souhait de progression sociale – l’Acte V
  • la critique, la satire, et leurs limites (s’il y en a): l’impiété, le sacrilège, le blasphème – ce qui est offensif / inoffensif – la censure
  • l’hypocrisie – le luxe, la luxure, et l’excès – les dévots et les faux dévots – un avare – la cupidité – l’arrogance et l’hubris – les vices, les défauts, l’étude des mœurs – les apparences (ex. les « je suis votre valet / serviteur / servant »)
  • la raison, le rationalisme, le raisonnement – le scepticisme – la liberté (y compris le scepticisme et l’athéisme) et le libertinage – la raison et la déraison, la folie, la manie – la santé mentale, la psychologie
  • le sens (et le bon sens naturel, le sens commun) vs. l’éducation
  • avoir de l’esprit (naturel; = « wit » et « wits »), un esprit fort, l’intelligence, la ruse, la joie du jeu de mots – la manipulation (jouer un rôle, jouer avec les autres, les faire jouer et diriger leur jeu comme metteur en scène) – la subversion
  • la vie et le jeu, la vie comme spectacle, le jeu des apparences, le malaise face à la surveillance – l’exhibitionnisme (et ses frissons) et le voyeurisme (et les siens)
  • la structure de la pièce – la mise en abyme des jeux à l’intérieur du jeu
  • le comique, le rire, et ses limites (s’il y en a) – l’humour noir – le rire sardonique, face à la mort – le stoïcisme (voir aussi: Montaigne) vs. le cynisme – le tragique ou le tragicomique : voir aussi Le Malade imaginaire, la dernière pièce de Molière, qui y joue Argant tout en étant gravement malade et meurt peu après
  • la tragédie et la comédie, le libre-arbitre et le jeu vs. le destin vs. la fortune et le hasard, et nos grands thèmes du cours :