A whole new level of #foodporn. Michelin * style

*WARNING: NOT FOR THE HUNGRY.

Last weekend I had a meal that was too good to just be featured in my MAD FOOD section. It deserves a full blog post. A few classmates and I enjoyed a 3.5 hour lunch service at Michelin star restaurant: Gourmet de Seze. Here are just a few photos of what seemed like an endless amount of gastronomical foods. We got the full Michelin experience. BUT DAMN does my wallet feel empty. Oh well, it was totally worth it. And some friends of mine ended up spending way more money *AHEM ERIC.. and RINA

I’d post a description of each item… but to be honest I had no idea what I was eating half the time. All I know and remember is that IT WAS GOOD.

 

L’exercice peut être fun!

Bien caché, à la place Bellecour, entre deux pâtisseries, vous trouverez un escalier étroit avec une faible lumière. Si vous avez le courage de monter les escaliers, vous verrez un petit centre de sport qui s’appelle Gym Sports Loisirs. Et quand je dis petit, ce n’est pas une exagération. À première vue, et même au second regard, si vous comparez cet endroit aux salles de sport chez moi, c’est un dépotoir. Quand je suis arrivée à Lyon, j’ai acheté un abonnement parce que j’étais désespérée et que c’était la seule salle de sport que je pouvais trouver proche de chez moi. Cependant, ce qui me pousse à y retourner plusieurs fois par semaine, ce ne sont pas les haltères rouillés ou les appareils de musculation partiellement brisés, mais un homme qui s’appelle Kevin.

– « Bonjour, Ashley! »

– « Comment ça va, Ashley! »

– « Bonne soirée, Ashley! »

Voilà trois phrases qu’il me dit chaque fois que je viens. Même pas une seule fois a-t-il oublié de me reconnaître. Des fois, pendant que je fais mes exercices, il vient et me crie des mots d’encouragement comme « tu es en forme! » ou même un petit « oui! ».

Kevin est le propriétaire de la salle de sport et il y vit. Non sérieusement, sa chambre est à côté de la réception. Alors, vous pouvez vraiment voir son dévouement et sa passion à l’égard de cette salle. Il a l’air content de sa vie et son visage arbore toujours un sourire tellement grand qui s’étend jusqu’aux oreilles. Physiquement, il n’est pas comme les hommes gros et musclés que vous voyez souvent dans les salles de sport à Vancouver. Au lieu d’épuiser toute son énergie avec l’activité athlétique, il utilise cette énergie pour répandre la joie autour de lui.

Kevin a une personnalité bizarre. Il aime se déguiser et porter des perruques et autres déguisements ridicules. Chaque samedi matin, il donne un cours ouvert à tous et j’aime y aller. La majorité du temps, j’oublie que je fais de l’exercice tellement le cours est amusant. Imaginez un adulte qui crie « EN HAUT, EN BAS, EN HAUT, EN BAS » en portant un costume. Ne trouveriez-vous pas cela drôle? Des fois, c’est mes abdos qui font le plus d’entraînement parce que je ne peux pas arrêter de rire!

Sa personnalité comique n’est pas limitée seulement dans les cours. Une fois, pendant qu’il nettoyait le studio, il a commencé à m’attaquer avec un aspirateur. Quand la température était beaucoup trop chaude, il a aspergé de l’eau froide sur mon visage avec un vaporisateur.

Je m’ennuie des appareils de musculation de haute technologie que nous avons à Vancouver. Particulièrement quand je pense à toutes les nourritures grasses que j’ai mangées pendant mon séjour à Lyon. Par contre, ma rencontre avec Kevin rend les choses un petit peu plus agréable. Il est un personnage que je n’oublierai jamais. Chaque fois que je pars de Gym Sports Loisirs, son énergie et son optimisme restent. La joie que je ressens en sortant de cette salle est une joie qui est supérieure au sentiment de satisfaction que je ressens quand je pars des centres sportifs chez moi.

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Petits bonheurs vieux et nouveaux

“Oh mon Dieu! Une espèce de Seawall à quelques pas de ma maison? Ce n’est pas vrai! Je vais faire du jogging cinq fois par semaine.”

Voilà ce que je me suis dit dès mon arrivée dans ma famille d’accueil à Lyon, il y a maintenant plus de deux semaines. Depuis, j’ai été courir le long de la Saône un total de… trois fois. Évidemment, j’avais mal jugé mes capacités et ma discipline. Tout ce temps promis au jogging, s’est plutôt transformé en temps pour manger.

Quand j’arrive dans une nouvelle ville, surtout une ville dans laquelle je vais vivre pour six semaines, mes premières pensées sont seulement positives. Tout comme j’avais de grands espoirs de me tenir en forme, j’entretenais de grandes espérances à propos de ce nouvel environnement dans lequel je me trouvais. Tout particulièrement au sujet de mon quartier: le premier arrondissement n’a pas déçu mes attentes.

Placé sur la presqu’île et entre les deux rivières, le premier arrondissement est littéralement le centre de Lyon. Dans un sens figuré, à mon avis, c’est aussi le centre de l’action. Même si c’est le plus petit de tous les arrondissements, il n’a pas de défauts et il a beaucoup de choses à offrir. Quand j’ai appris qu’il y avait un café-glacier Amorino à environ cinq minutes à pied de chez moi, j’étais déjà convaincue. Cependant, ce détail n’est même pas le début des richesses de ce cartier. Les marchés chaque matin le long de la Saône avec des produits frais, les cafés le long de la place des terreaux et au-delà, et la Rue de la République avec sa succession interminable de magasins, tout cela se trouve ici. Il y a même un petit restaurant coréen, au cas où j’aurais envie de kimchi. Mes colocs m’ont dit que c’est un des arrondissements les plus chers pour y vivre et je les crois.

Évidemment, après quelques semaines, toutes ces nouveautés sont devenus routinières et mon enthousiasme original a commencé à diminuer. Au lieu de voir les côtés positifs, j’ai commencé à avoir le mal du pays. Le vent de la rivière me soufflait de la poussière dans les yeux, un sans-abris apparaissait chaque matin devant la porte d’entrée et je devais marcher pendant quarante-cinq minutes pour arriver en classe. Et ces cafés dont je parlais auparavant? Ils sont remplis de gens qui fument et cela crée des tunnels de fumée que je dois traverser chaque jour. Rester ici pendant encore un mois? Cette pensée me rendait malade.

Une soirée, je parlais de mon malheur avec un de mes amis sur Skype. Il m’a dit qu’au lieu de me plaindre des différences je devrais essayer de les apprécier. Et pour aider à combattre le mal du pays je devrais trouver des choses qui me rappelaient chez moi. Cette conversation a été un vrai coup de semonce et c’est alors que j’ai vraiment changé ma perception. Ce soir, j’ai trouvé le blogue ‘Lyon-Eats’ qui est un site web dédié aux anglophones qui vivent à Lyon. Sur ce site, j’ai trouvé une épicerie près de chez moi qui vend ma nourriture préférée, le beurre d’arachide (qui n’est pas très commun en France!) C’est à ce moment que je me suis rendu compte que mon arrondissement (et Lyon en général) n’est pas trop différente de chez moi. Et au lieu de me plaindre je devais profiter de petits plaisirs de la vie (comme ma découverte du beurre d’arachide!)

Chaque jour, je découvre quelque chose de nouveau dans mon arrondissement. Aujourd’hui, par exemple, j’ai découvert un marché de l’artisanat et des métiers d’art qui se passe chaque dimanche matin sur la Saône. J’ai acheté un porte-clef. Au lieu de me plaindre à propos des aspects que je n’aime pas de mon arrondissement, j’ai décidé de retourner à l’enthousiasme que j’avais initialement. Ce sont de petites choses qui nous rendent heureux et maintenant je peux dire avec confiance que le premier arrondissement est un quartier rempli de choses à la fois nouvelles et familières.

mon porte-clef

mon porte-clef

 

La procrastination dans toute sa bassesse

Il faut du temps avant que je laisse entrer les choses. Particulièrement des grandes changements d’environnements. Alors, quand je suis arrivée à l’aréoport Charles de Gaulle, j’étais trop dans le déni pour vraiment avoir des pensées initiales. J’ai utilisé le Wifi gratuit pour trente minutes pour dire à mes parents et aux amis que je suis arrivée saine et sauve et puis est allée envers la station de Métro.

Ce qui me souviens plus, c’est les heures avant mon départ. Probablement parce que je voulais vraiment apprécié ces derniers moments avec ma famille et mes amis. Et par ça je veux dire qu’en ce moment je savais que bientôt je ne les voyerais pas pour trois mois! De plus, j’ai apprise une leçon cette soirée.

La journée avant mon départ, ma mère a arrangé un barbecue chez nous. J’ai invité quelques-uns de mes meilleurs amis et on a mangé la nourriture délicieuse de ma mère. Après le diner, mes amis sont restés la nuit pour m’aider à faire mes valises. Puisque, naturellement, j’ai attendu jusqu’au dernière minute pour le faire. J’avais acheté un très beau sac à dos, North Face pour mon voyage et avais très hâte d’utiliser. Sachez que, pour une fille, je n’apporte pas beaucoup de choses quand je voyage. De plus, je voulais laisser de l’espace pour rapporter des souvenirs. MAIS, ce sac de North Face ne pouvais même pas détenir un demi de mes choses. Je suis entrée en mode panique. C’était cinq heures du matin et ne savais pas quoi faire.

À mon soulagement, mes amis m’ont aidé a rester calme. Et j’avais dû apporter même moins de vêtements et apporter une petite valise. Je sais que voyager à travers Europe n’est pas idéal, mais chaque fois que je rencontre de problèmes, ça va être une rappel de jamais attendre jusqu’au dernière minute pour faire de choses importants.