Publication in Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie

My wonderful colleague Katherine Lyon and I have recently published an article on the perceptions and experiences of common-law same-sex couples in a societal context (Canada) where same-sex marriage has now been legal for over a decade. We were curious about the social impact of this legal development, especially in the context of debates within the queer community about the value of marriage as a normative institution.

The article is entitled “‘Let’s Talk about the Institution’: Same-Sex Common-Law Partners Negotiating Marriage Equality and Relationship Legitimacy” and here is the abstract:

The 2005 Canada-wide legalization of same-sex marriage provided same-sex couples with access to an institution they had previous been excluded from. Yet not all couples choose to marry. In this paper, we examine why this is the case, considering the role of personal, political, and historical factors. We draw on 22 interviews with people in common-law same-sex relationships in Toronto to examine how they understand their relationship within the new context of marriage equality. We find that participants feel they are held accountable to marriage as a default relationship legitimacy norm, indicating that this new institutional access is accompanied by a set of social expectations. Despite their awareness of the need to navigate a social context favoring marriage, participants individualize their relationship decisions as personal rather than political. Participants often contradict themselves as they articulate what marriage means to them, suggesting that, in this period of legal and social transition, people are negotiating multiple meanings, societal messages, and traditions when it comes to making sense of their relationship. We discuss the implications of these findings for LGBQ activism and the framing of sexuality-based inequalities in Canadian society.

Légalisé en 2005 au Canada, le mariage entre couples de même sexe a permis à ces couples de gagner accès à une institution dont ils étaient auparavant exclus. Pourtant, certains couples font le choix de ne pas se marier. Cet article analyse les raisons de ce choix, en examinant le rôle de facteurs personnels, politiques, et historiques. Nous utilisons 22 entretiens avec des personnes qui ont des conjoints de fait du même sexe qu’elles, afin d’étudier la façon dont ces personnes font sens de leur relation dans ce nouveau contexte où le mariage leur est légalement accessible. Nous découvrons que nos participant(e)s ont le sentiment de devoir se positionner par rapport à la légitimité normative du mariage ; cela suggère que l’accès à cette nouvelle institution s’accompagne d’un certain nombre d’attentes sociales. Malgré le fait que nos participant(e)s se rendent compte qu’ils ou elles doivent naviguer un contexte social qui favorisent le mariage, ils ou elles individualisent les décisions prises en lien avec leur relation comme si celles-ci étaient uniquement personnelles et non pas politiques. De plus, les participant(e)s se contredisent souvent lorsqu’ils ou elles expliquent ce que le mariage signifie pour eux ou elles. Ces contradictions suggèrent que, en cette période de transition légale et sociale, les gens se retrouvent à composer avec de multiples systèmes de pensée, messages sociétaux ainsi que traditions afin de faire sens de leur relation. Pour conclure, nous discutons des implications de ces résultats pour le militantisme LGBQ ainsi que pour la compréhension des inégalités sur la base de la sexualité dans la société canadienne.

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