Ni hao!

DSC_0992 «Ni hao» – bonjour en mandarin – est le mot que j’ai entendu le plus pendant mes deux semaines ici à Lyon.

Le ciel est bleu, les nuages sont blancs et l’air frais est accompagné de l’odeur du café et des cigarettes. Ici, dans le deuxième arrondissement, Perrache est mon quartier et j’habite près de la place Carnot.

Derrière ma maison, il y a une place. Dans le centre, il y a une fontaine qui sert d’endroit pour les rendez-vous. À la gauche de cette fontaine, il y a un carrousel, une aire de jeu et un terrain de basket-ball. Ici, le son du rire des enfants est comme une musique pour les oreilles. Quand je regarde les enfants qui jouent, je me souviens d’avoir été plus jeune, quand je n’avais peur de rien et que le futur, avec tous ses problèmes, semblait encore bien loin. Si on marche un peu après la fontaine, on peut trouver l’entrée de la gare de Perrache où le son du tram, du metro et du train sonnent avec de l’écho dans les tunnels. Et bien sûr, on ne peut pas oublier les cafés dehors! Les sièges sont toujours occupés. Sous les grand parasols rouges, une bière fraîche ou un café glacé constituent les ingrédients parfaits pour observer les gens. Le dimanche, il y a aussi le marché place Carnot. Fruits, légumes, fromages, viandes, etc. ce marché a tout. Et ai-je mentionné qu’il y a des restaurants à dix pas de chez moi? Tous les jours, je mange, mange, mange et mange encore. J’espère que quand je retournerai à Vancouver, je n’aurai pas trop grossi parce que ma mère ne pourra pas me reconnaître!

Malgré toutes ces beautés, ce qui me surprend, ce n’est pas le paysage, mais ce sont les gens qui habitent à Perrache.

Au moment où je sors de mon immeuble, je peux sentir le regard des passants posés sur moi. Je suis accueilli par les «ni hao» fréquents et les «hello» de temps en temps. Quand je me dirige vers la place Bellecour depuis la rue Victor Hugo, je peux entendre les hommes âgés qui s’exclament «oh là là» ou qui me sifflent quand je passe devant eux. Parfois, il y a des garçons qui crient «wo ai ni» (je t’aime) de l’autre côté de la rue. J’ai toujours su que la France était le pays de l’amour, mais je n’ai jamais imaginé les hommes être aussi directs.

Néanmoins, je mentirais si je disais que je n’ai pas aimé être accueillie par des garçons plus jeunes et très mignons. Toutefois, est-ce que je leur répondrais? Peut-être pas. Mon cœur est déjà occupé par quelqu’un de spécial et un jour, je voudrais découvrir les charmes de cette ville avec lui.

3 comments

  1. Quand les gens te parle en mandarin est-ce que tu les trouves racistes? Parce que pour moi je le trouve fatigant

    1. Je pense que c’est un peu raciste parce que pas tout les gens asiatiques sont chinois. À Kelowna, il y avait des gens qui m’ont dit «ching chong ling long ting tong» mais les français ici sont vraiment aimables alors je ne trouve pas ça d’être une problème.

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