Pour mon auto-géographie, j’avais choisi mes origines culturelles et sociales pour me définir en tant que personne, comprendre ce que j’ai pu acquérir durant ma vie et savoir ou est-ce que j’irai en tant qu’enseignant. Dans la première partie de ma vidéo je voulais démontrer l’impact positif que peut avoir les vicissitudes de la vie chez une famille. L’immigration de ma famille en France dans des conditions assez pénibles (passage de la frontière illégalement, bidonville, etc.) les a soudé autour de valeurs très solides : solidarité, travail et respect. J’ai souligné la contraction que pouvais avoir à l’époque la France considéré comme une terre d’accueil et la réalité vécu par de nombreuses familles (salaires bas, problèmes de logement, parfois de discrimination ou de racisme). Si le concept de fausse générosité fut mentionné (vidéo de l’entrepreneur Bouygues) je reste convaincu que les français sont d’une grande tolérance.
J’ai donc grandit avec un capital social fort où l’investissement familiale effaçait les problèmes matériels que nous avions. Dans la partie suivante, je parlais de ma vie en banlieue au sein parisienne dans une ville multiculturelle. La majorité de mes camarades étaient d’origine étrangère (algériens, tunisiens, sénégalaise, portugais, maliens, marocains, turc, …). A l’école française le principe de l’école républicaine (liberté, égalité, fraternité) et de la laïcité nous rassemblait sous le drapeau tricolore peu importe nos origines. Les différences n’étaient pas célébrées comme au Canada. Nous avions donc grandit avec nos spécificités culturelles mais la culture française est venu s’ajouté avec plus ou moins de succès. Ce fut très intéressant de pouvoir compare les deux model d’intégration des nouveaux arrivants en France et au Canada.
Le concept du communautarisme fut abordé et si ce concept est juge négatif dans mon pays il semble la solution choisie au Canada. Le communautarisme intègre-il vraiment ces nouvelles populations? Nous avions mentionne que certaines familles pouvaient vivre au Canada sans même parler l’anglais ou le français. Je me suis pose aussi la question de savoir si le communautarisme pouvait-il être une barrière à la solidarité? Comment être impliquée socialement dans mon pays, ma ville, mon quartier si on ne prend en compte que son groupe communautaire? A l’inverse, nous avions aussi parlé du concept de l’hybridité de Homi Bhabha qui pense que dans un monde post colonialiste, nous avons tout intérêt à accepter le fait que nos cultures sont dans un mouvement perpétuel.
Enfin je parlais de mon avenir au Canada, comment je voyais le pays en tant que nouvel arrivant. C’est un pays très respectueux des différences et des religions. L’école canadienne est un model exemplaire qui prend en compte les sensibilités de chaque enfant, célèbre la diversité. Si le model peut avoir ses limites je reste néanmoins très surpris de l’implication des élèves en classe, de l’effort des professeurs à adapter leur cours en fonction des niveaux des élèves.