Au cours de ce semestre nous avons eu l’occasion d’aborder de nombreuses théories sur l’apprentissage d’une langue seconde et sur la construction du langage académique en classe. Les élèves sont rarement au même niveau. Certains qui bénéficient d’un capital social faible, le langage peut parfois devenir une barrière pour l’apprentissage. C’est au professeur de repérer les élèves de niveau faible et devra adapter ses classes en fonction des différents niveaux. Le professeur devra essayer de le faire de manière subtile pour ainsi ne différencier les élèves en difficulté des autres. Il peut par exemple être plus clair dans ses énoncés ou utiliser le renforcement positif pour mettre à l’aise les élèves jusqu’alors peu confortable dans le cours. La théorie de Gardner sur les multiples intelligences nous permet aujourd’hui qu’il est tout à fait possible d’adapter ses leçons en fonction des différentes formes d’habilités : l’intelligence musicale, physique-kinesthésique, interpersonnelle, intra-personnelle et naturaliste.
J’ai appris aussi que pour chaque matière, il existait des mots brique et mortiers qui viennent s’ajouter à notre langage académique battit au début par notre communication dans le noyau familiale et dans notre communauté. Ce nouveau langage s’acquièrent durant notre apprentissage grâce aux nouveaux apports acquis durant l’écoute et en étant confronté à ce nouveau vocabulaire mais toujours accompagné par le professeur. (traduction, geste, support, etc.…). Durant ma première expérience à l’école secondaire de Kwantlen à Surrey j’ai pu voir en application les théories d’apprentissage de Vygosty, parfois Piaget (dans les cours de grammaire) ou de Damasio. L’élève est maitre de son apprentissage et le professeur est là uniquement pour l’aider à s’élever au dessus de la sa zone proximale de connaissance. Les outils essentiels à l’apprentissage sont l’échaudage, le modelage mais aussi le développement de l’intérêt de l’élève en faisant le parallèle entre le cours et ses connaissances ou expériences personnelles. Le développement métacognitif se faisait mécaniquement par le jeu en groupe, les cercles de discussions ou autres méthodes ludiques qui permettent de récapituler, classer et vérifier l’absorption du contenu du cours.
J’ai encore quelques interrogations plus d’ordre pratique pour la mise en place de mes leçons. Comment déterminer le niveau réel de français de mes élèves sans vraiment bien les connaitre? Il me semble que cette question ne pourra être répondue que par moi-même. L’expérience des classes viendra ensuite affiner mon esprit de déduction.
Si la création d’un plan d’unité et de leçon n’a plus de mystère pour moi, il me semble néanmoins assez difficile de les concevoir. Cela demande énormément de temps et de recherche. Le grand inconnu, du moins l’élément qui me semble assez flou encore reste les évaluations. Je connais les deux méthodes proposes (sommative et formative) mais je pense qu’il me manque encore la pratique pour pouvoir réaliser mes propres grilles de notations.