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Leurs fenêtres sont différentes des nôtres! Je ne l’ai remarqué que jusqu’au cinquième jour…
La fenêtre. C’est simple. C’est un cadre, un cadre en verre qui nous permet d’inviter un peu de soleil dans nos chambres, nos vies, nos âmes. Mais il existe toujours un « plus ». Les fenêtres qui ont plus d’un cadre. Les fenêtres qui donnent plus de soleil. Les fenêtres qui sont plus qu’une fenêtre. Je les ai rencontrées. Pendant mon voyage…
J’ai vu les fenêtres qui sont là depuis des années, sur lesquelles on peut trouver des traces des jours et des nuits, desquelles on peut sentir la poussière d’obsolescence, qui restent debout, toujours tranquilles, toujours silencieuses, malgré les tempêtes, les orages, les tonnerres…
Les fenêtres qui vivent ensemble, qui ne quittent pas, qui n’abandonnent pas, qui se prospèrent, peu importe comment la paroi est pierreux, peu importe comment les pierres sont durs…
Les fenêtres qui racontent des histoires, qui jouent, qui chantent, que tu peux regarder pendent des heures, écouter pendant des heures, avec qui tu ne t’ennuies pas, qui sont nées pour intéresser le monde…
Les fenêtres qui sont jolies et colorées mais bien trompeuses. Une imitation fausse et superficielle. Celles qui ne peuvent pas te donner le soleil, que tu ne peux ni fermer ni ouvrir…
Les fenêtres qui sont très simples, sans luxe, sans atours, sans ornement ; mais qui t’attirent, qui attirent le monde. Puis qu’ils ont quelque chose dedans. De l’art, de la culture, de la musique, des souvenirs, des histoires, de l’authenticité…
Les fenêtres qui bloquent, qui ne te permettent pas d’atteindre le soleil, qui t’arrêtent…
Ou au contraire, les fenêtres qui n’ont pas de verre, qui te donnent le ciel généreusement, qui t’amènent au soleil, directement, sans obstacle, sans barrière…
Les fenêtres qui sont fermées, qui sont seules, qui ne parlent pas, qui ne sourient pas, qui ne t’accueillent pas…
Ou les fenêtres qui sont toutes ouvertes, il te semble qu’elles t’attendaient pendent des jours, qui te saluent, qui t’accueillent avec des sourires, des fleurs, des gâteaux…
Les fenêtres qui lisent les poèmes…
Les fenêtres qui dansent…
Les fenêtres qui te regardent…
Les fenêtres par lesquelles on trouve des amis…
Les fenêtres qui te donnent les souvenirs pour toujours, pour que tu n’oublies jamais le moment que tu as partagé avec elles, pour qu’elles se fixent dans ta mémoire, pour qu’elles deviennent une partie de ta vie…
Ce n’était que ’au cinquième jour. Le jour où je suis allée au Cathédrale.
« Voyez ! Dehors, on ne voit que les verres noirs ; Cependant, lorsque la lumière se pénètre à l’intérieur, la splendeur apparaît… », dit madame le guide.
Il y avait des fenêtres qui t’éblouissent par leurs couleurs, leur beauté, leur charme. Mais pour les voir, les ressentir, les vivre, il faut que tu te purifies ; que tu laisses la lumière ruisselle de dedans ; que tu brilles de l’intérieur…
« Lorsque la lumière se pénètre à l’intérieur, la splendeur apparaît… » Comme il se répète dans ma tête. Comme il est imprimé dans ma mémoire. Ce moment, ce moment de silence. Le moment où j’ai remarqué les fenêtres ; Le moment où chaque fenêtre m’a semblée un individu, une personne, avec les caractères et les histoires différentes. Des êtres différents ; Le moment où j’ai décidé de les connaitre, de les suivre, de les laisser me frapper par leurs styles, d’être à l’esprit ouvert de rencontrer leurs différents types et d’essayer de trouver quelque chose de belle dans chacune. Le moment où mon voyage est commencé. Un voyage par les fenêtres. Les fenêtres plein de l’être…