Mon chemin langagière

Quand j’étais une jeune fille, j’étais fascinée avec la langue française et l’italienne. Ce n’était pas un beau moment dans l’historie du Canada d’aimer le français, car Trudeau venait d’introduire le bilinguisme au Canada, mais en Colombie-Britannique, ce n’était pas bien accepté.

Pendant les années quatre-vingt, je dansais avec une troupe de danse canadienne-française à Vancouver. Je ne parlais pas beaucoup de français, mais j’écoutais attentivement. En 1985 j’étais nommée directrice artistique et j’ai décidé que j’avais besoin d’apprendre le français. En même temps, j’observais mes amis francophones avec les jeunes enfants. Les parents parlaient français; les enfants répondaient en anglais. Quel malheur!

Avec la naissance de mes enfants, j’ai pris la décision de parler uniquement en français à la maison. Les chansons, les émissions de « Passe Partout », et les livres enfantines ont toutes aidé mon apprentissage de français. J’ai aidé le développement des « Mini-Franco-Fun » à Coquitlam et ensuite à Victoria. Ensuite, j’ai commencé à offrir les ateliers de danses candienne-française dans les écoles partout en Colombie-Britannique. Mes ateliers sont devenus une école de danse privée. Nous avons dansé dans les spectacles et les festivals de danse.

My 3 children and son-in-law

My 3 children and son-in-law

J’ai contribué beaucoup à l’école de mes enfants en faisant le bénévolat dans leurs classes et aussi à développer le programme de valeurs (Virtues Project) avec le directeur de l’école. Nous avons traduit les leçons et j’ai présenté la valeur du mois à tous les élèves élémentaires pendant une année. C’était un grand plaisir de participer dans ce beau projet. Par la suite, j’étais embauché dans la même école comme assistante pédagogique spécialisée où j’ai travaillé en français pendant 10 ans.

Je communique encore en français avec mes enfants, ainsi qu’avec des amis francophones. Parce qu’une de mes filles vie en Angleterre, je vais allée la visitée presque tous les étés et ensuite passée quelque semaine en France. Je voyage seule pour pousser le français. Je fais aussi la lecture de roman en français, car de voir le tricotage de la langue dans les romans bien écrits aide beaucoup à développer mon français écrit.

Je comprends très bien les difficultés d’apprendre une autre langue et j’intègre les stratégies que j’utilisais moi même comme des chansons, le théâtre, les jeux, les émissions, et la répétition. De rendre le français pratique, amusant, et significatif pour les élèves.

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