le 19 mars : Marie Darrieussecq, Truismes
→ cours/discussion : introduction : l’arrière-plan et les contextes littéraires du roman
—le titre
—l’intertextualité:
1. le récit psychologique et existentialiste
2. la fable
3. la/les métamorphoses, et les littératures de transformation
4. la littérature dystopique, le roman d’anticipation sociale
5. la satire, la critique sociale, l’étude des mœurs
(+ extraits, pp. 11-45)
le 21 mars : Marie Darrieussecq, Truismes
→ cours magistral : jusqu’à la p. 82 : l’identité: la subjectivité, la transformation, et le sen
- la subjectivité : le “je”, les aspects psychologiques, l’auto-analyse, l’écriture (et la découverte) du « moi » humain ; un sens de soi-même, une définition qui change (“être” vs “ce qu’on était / ce qu’on deviendra / ce qu’on n’est pas”)
pp. 11-12, 148-49 - le(s) sens, le non-sens, et la censure:
le sens du mot “sens”
les pp. 13-19 : exercice pratique de censure - la transformation, les métamorphoses : une obsession de la littérature et d’autres arts
comment représenter ce qui est impossible de représenter, l’indicible ?
comment saisir et comprendre le moment de transformation ? ce moment qui vous aide à comprendre ce qu’est une chose (avant/après la transformation)
- tracer les transformations, le thème de la métamorphose dans Truismes
pp. … - le sens et la lecture (1) un avertissement très classique au lecteur (lui aussi censé être très classique… un parallèle : Lettres d’une Péruvienne) et la rhétorique de l’ironie, pp. 11-12
- le sens et la lecture (2) : la fable et sa moralité :
(a) comparaison du cochon d’Ésope et celui de La Fontaine,
(b) les cochons de Circé : Ovide, Métamorphoses livre XIV, vv. 223-319, trad. Boxus & Poucet (2009); + résumé
+ quelques interprétations allégoriques, et l’Ovide moralisé (XIV, vv. 2919-48)
Truismes: une traduction / réécriture / nouvelle version remise à jour pour la fin de millénaire, avec un sens qui change: revoir les pp. 11-12 et 148-19
À venir, la semaine prochaine (12) :
- les questions de genre, d’identité spécifiquement féminine, et de sexe/sexualité
- la politique et la critique sociale
- l’ironie et les limites de l’humour, de la critique, et de la littérature
LECTURES À FAIRE CETTE SEMAINE :
- Truismes, pp. 11-82 + vidéo « L’ironie du sort » (P.O.L., 1996)
- quelques parties du texte qui pourraient inquiéter (en cas de besoin, demandez à un collègue ou au prof de vous résumer l’action) :
pp. 13-19 (un tissu serré, impossible à démêler sans perdre tout sens),
p. 23,
pp. 36-42,
pp. 55-67.
COMMENTAIRES SUR LE BLOG :
(1) continuez à poser des questions, si vous le souhaitez
(2) une réflexion sur les lectures
→ au moins une, avant la fin de la semaine
Quand j?ai commencé lire Truisme, j?étais un peu choquée. Mais depuis le cours de mardi, je regarde le roman avec une différente perspective. J?aime beaucoup le parallèle avec le roman de Jonathan Swift, A Modest Proposal. Dans Truisme, la description de la femme qui se transforme en cochon est tellement extrême que je pense que c?était vraiment pour choquer et provoquer des réactions chez les lecteurs.
Ce qui est intéressant c?est que le personnage principale se transforme en cochon de plus en plus radicalement plus les hommes la traitent en objet. Ceci devient évident lorsqu?on lit la relation avec l?homme de ménage de l?hôtel qui prend bien soin d?elle et elle redevient alors une femme normale. Plutôt triste comme histoire? et malheureusement je serais d?avis que c?est très actuel comme sujet encore aujourd?hui.
Mardi on avait demandé si la personnage principale était morale, amorale ou imorale. Je pense que la texte nous monte que c’est évident qu’elle retienne un bon sense de bon et mal. Elle resant le jugement d’autre gens, elle veut se confesser avec un curé, et elle se sant coupable quand elle vole des produits de beauté de sa ancienne boulot. Ce qui est interressant c’est qu’elle garde tout ces sentiment de moralité, mais, au meme temps elle est dirigé par ses envies et besoin corporale avec aucune sentiment de culpabilité. Normalement, dans notre societé, les envies qu’elle recoive pour avoir des rapporte sexuelle et de trop manger sont genéralement condamner et moralisé. Je trouve sa facon de morliser ses actions tres intéressant.
Truismes m’intéresse en beaucoup des façons. Premièrement, le narrateur n’utilise guère les nomme vrai des personnages. Elle les appelle seulement de leur titre, un exemple de cela est le directeur de la chaine qui s’appelle « le directeur de la chaine », il n’a aucune d’autre nom. À mon avis Marie Darrieussecq l’a fait pour rendre le cadre plus isolé et pour le lecteur de se sent à l’oppression. Le personnage principal aussi n’a pas du nom. Je pense que cela c’est fait parce qu’elle n’a pas une vraie identité personnelle.
Truismes, est un roman intriguant. Il nous fait questionner la vie de plusieurs manieres. La transformation de l’etre humain, les relations entre hommes et femmes, le sens meme de la vie, l’amour parental. Selon moi, la transformation de l’auteur principal en truie est une allegorie pour representer les transformations des hommes et plus particulierement de la femme face aux circonstances de la vie et les consequences de celles ci sur l’etre humain. Je suis aussi d’accord avec Alex, sa transformation en truie peut etre reliee a la maniere dont les hommes la traitent. Je pense aussi que son coportement vulgaire et ose face aux hommes est du a son education et a sa relation avec sa mere, je me demande aussi si elle a vecu avec son pere? A t il ete present? Cela pourrait aussi etre une raison a son changement et comportement.
J’ai été très surprise par comment elle obtenait le poste! Je me suis demandée si c’était vrai ou sont-ils vraiment se faire traiter si mal? Je suppose que cela me fasse heureux pour combien de femmes ont gagné en termes de droits!
Je me demande pourquoi Honoré pensait que le travail corrompait les femmes? Était-ce parce qu’il fait les femmes veulent suivre pour l’égalité et les hommes n’aimaient pas ça?