Aradhita Arora a obtenu son diplôme de BSc Psychologie (Honours) et avec une mineure en gestion (management). En plus de ses études, grâce au programme Work Study, elle est la coordonnatrice culturelle étudiante d’Espaces francophone UBCO.
Originaire de Gurgaon, en Inde, elle cherchait une université offrant des bourses d’études dans les domaines d’étude qui l’intéressent. Même si UBC Okanagan n’était pas son premier choix, la bourse d’études lui a permis d’étudier au Canada. Aujourd’hui, elle est heureuse de vivre à Kelowna, grâce à la famille et à la communauté qu’elle a réussi à se construire. Espaces francophones a joué un rôle important dans cette trajectoire!
Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur le parcours d’Aradhita à UBC Okanagan et sur ses projets avec Espaces francophones.
Parlez-nous un peu de ce que vous avez étudié à l’UBCO
J’ai choisi des études en psychologie parce que les gens me fascinaient, et cela a éveillé mon intérêt pour la psychologie sociale. De plus, j’ai apprécié la nature interdisciplinaire du sujet, je ne me suis jamais sentie limitée. Tous les jours, j’ai étudié quelque chose de nouveau, mais connecté. C’était immédiatement applicable à la réalité, ce qui rendait le sujet très attrayant. La psychologie combinée avec la gestion, ça m’a donné l’occasion de m’investir dans mon apprentissage expérientiel et puis d’appliquer mes connaissances dans des aspects qui diffèrent de ma vie comme mon travail, mes habitudes d’études, mes relations avec les autres et mon bien-être mental et physique.
Comment as-tu entendu parler d’Espaces Francophones, et quel est votre métier?
En 2022, j’ai vu une offre d’emploi Work Study de coordonateur.ice culturel.le sur le tableau d’affichage d’UBC Okanagan. J’avais toujours eu envie de participer à des activités liées au français sur le campus, mais je n’en avais encore jamais trouvé. Alors, la possibilité de travailler avec Espaces francophones m’a aidée à rester en contact avec la langue française. D’ailleurs, les composantes du poste correspondaient à mes forces et me donnaient envie de travailler. J’ai décidé d’envoyer une demande et j’ai reçu une offre!
Pendant mon premier été, j’ai travaillé avec mes deux superviseurs pour établir les bases d’Espaces francophones. Cela inclut la conception de notre «marque», le logo pour la collaboration entre les deux facultés, le matériel promotionnel, la création d’une page Instagram avec les publications et les reels, la création d’une infolettre,, la conception de de nouvelles idées d’événements, la familiarisation avec la culture canadienne-française, etc. J’étais responsable des communications et de la commercialisation, mais aussi de la gestion des événements et de l’archivage des données pour m’assurer que l’équipe de direction reste en contact avec nos projets de développement. Durant ma deuxième année à Espaces francophones, mon rôle s’est précisé. Je suis maintenant spécialisée dans la gestion des événements, la collaboration avec les partenaires communautaires et institutionnels comme le Centre culturel francophone de l’Okanagan, des entreprises comme Crêpe Bistro, ou encore des services de UBCO comme le Student Experience Office ou Picnic. Je m’occupe aussi du recrutement et de la gestion d’une équipe de 8 à 10 bénévoles qui m’épaulent dans la réalisation des activités et des événements. Dans mon rôle, j’ai priorisé l’engagement des étudiant.es, la rétention des bénévoles et un meilleur alignement de notre programmation sur la culture canadienne-française.
Quels sont vos projets maintenant que vous êtes diplômé?
Pendant l’été, je suis déjà impliquée sur le campus de l’université à cause de mon rôle de conseillère en résidence (R.A.) et d’adjointe académique (academic assistant) pour la faculté d’éducation. Je fais le point sur les performances de l’année précédente et j’analyse les tendances pour améliorer la stratégie de commercialisation et l’engagement des étudiant.es pour Espaces francophones, pour le programme de B.A. en français et pour le programme de B.Ed. en français. De plus, je suis en train de préparer notre calendrier des événements pour l’année prochaine!
Ma participation à Espaces francophones m’aide à combiner ma passion pour la langue française et pour le soutien et le développement des étudiant.es. Par conséquent, je cherche aussi un emploi à temps plein où je pourrai continuer à travailler avec les organisations francophones et avec les institutions pour qui le français est important.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiants de première année? Qu’auriez-vous aimé savoir lorsque vous avez commencé l’université?
Quand j’étais en première année, j’aurais aimé connaître l’importance de s’engager et de s’impliquer dans notre communauté sur le campus et au-delà. Alors, comme conseil, je voudrais dire trois choses. La première, c’est de regarder autour de soi. Nous avons beaucoup de ressources disponibles en plus de l’université et des autres organisations qui peuvent nous aider dans notre parcours universitaire. La découverte de ces ressources le plus tôt possible peut nous aider à utiliser la bonne ressource au bon moment. La deuxième chose importante, c’est de rester informé et de planifier l’avenir. Regarder autour de soi est une façon de rester informé.e, mais c’est important de faire ses propres recherches, de parler avec les autres, avec les profs, de recevoir les conseils des autres, d’apprendre des expériences des autres et de mieux se préparer. De plus, si on planifie mieux, on peut mieux gérer notre temps et tirer le meilleur parti des possibilités qui s’offrent à nous. Ce n’est pas nécessaire d’avoir une vie bien définie et toute réglée d’avance, mais si on a un petit projet et des objectifs personnels, on peut réduire la panique (!) et développer son assurance. Enfin, le troisième conseil, c’est d’utiliser chaque expérience pour réfléchir et pour apprendre quelque chose de nouveau sur soi-même. L’université est une étape de croissance et de développement, ce qui peut être mieux façonné si l’on tâche de mieux se connaître soi-même. L’acquisition de compétences et de connaissances, en plus de nous aider à nous améliorer, peut aider à réduire les comparaisons avec les autres et à comprendre ce qui fonctionne mieux pour soi — pour se sentir plus autonome dans ses choix et ses décisions.
Aradhita Arora recently graduated from UBCO with a BSc Psychology Honours with Minor in Management. In addition to her studies, Aradhita has been working as a Cultural Coordinator and Facilitator for the Espaces Francophones project for the last three years.
Coming from Gurgaon, India, she was looking for universities that offered scholarships along with areas she wanted to study. And while UBCO was not her first choice, she was offered a scholarship making it possible for her to come study here, and now says that she is happy to call Kelowna her home – a family and community she has been able to build, and Espaces francophone has had a huge role to play in that.
Aradhita shared some information with us about their time here at UBCO and what they are doing with Espaces Francophones.
Tell us a bit about what you studied at UBCO
I majored in Psychology Honors with a minor in Management. I chose Psychology because I’ve always been a people person and it fascinated me to learn more about social psychology, and because of its interdisciplinary nature; Psychology never restricted me. I was always learning something new yet interconnected. The applicability of the subject made it very intriguing for me, as I was able to indulge in experiential learning and apply my learning to different aspects of my life such as my work, my learning practices, my relationships, my physical and mental well being, etc.
How did you hear about Espaces Francophones, and what is your job?
In 2022, I saw a work study job posting for Cultural Coordinator, and am inclined to get involved in a French club/resource on campus but never found anything active. Working with Espaces Francophones would mean an opportunity for me to stay in touch with the French language, and the components of this role truly spoke to my strengths and excited me to work – so I applied and got the job.
I started working with 2 supervisors on building Espaces francophones from the ground up. This looked like designing a brand and logo for the program initiative, selecting promotional material, setting up an Instagram page with posts and reels, setting up an email newsletter, coming up with event ideas based on the franco-Canadian culture and more. I was responsible for event management and execution, handling communications and marketing, completing documentation and keeping my supervisors in the loop, and brainstorming ways to expand. In my second year, my role narrowed down a bit. I specialised in event management, external collaborations, and volunteer management. I was responsible for debriefing and analysing trends from our first year to then draft a new event calendar, collaborate with campus and off campus partners such as Picnic, the Student Experience Office, Crêpe Bistro, Centre Culturel Francophone d’Okanagan, and recruit and manage a team of 8-10 volunteers across the year to assist with event execution. A lot of my work also revolved around volunteer retention, student engagement in events, marketing events to seek attention, and incorporating different aspect of the francophone/franco-Canadian culture into our programming.
What are your plans now that you have graduated?
Having recently graduated, I am still employed as an Undergraduate Academic Assistant of the Faculty of Education. For the summer, I have been conducting debriefs for last year’s performance and preparing a new events calendar for next year. I have also been analysing past trends and finding new ways to integrate our events into the community as well as increase student engagement. Working with Espaces francophones not only helped me recognize my passion for student support and development but also for the French language. Hence, I am currently looking for employment after the summer to continue work with Francophone organisations or institutions where French integration is prevalent.
What is one piece of advice you would give to first year students, and what you wish you knew when you started university.
As a first-year student, I wish I knew more about club involvement, jobs on campus, and the importance of getting involved in the community as well as the benefits that one can reap from this involvement. To anyone who’s in their first year, I’d say three things. Firstly, gaze around. As a student, so much is available to us and most of us aren’t even aware of it. From discounts to resume reviewing, universities put together a lot of resources to help students transition and carve their journey. Gazing around helps students get a good idea of everything they have access to/is available to them so that they can use the right tool at the right time. Second, in line with the first piece of advice, is to stay informed and plan. Gazing around is one way of staying informed. But additionally, do your research, talk to your peers and professors, take that piece of mentorship/advice that you’re getting so that you can learn from others experiences and better prepare yourself. Additionally, planning can be an essential component to help one manage their time better and ensure that they are making the most out of the opportunities available to them. This isn’t to say that you should have your life laid out for you, but planning for things you’d like to achieve and having back-ups can help reduce panic and gain confidence. And lastly, use every experience as reflection to learn more about yourself. University is a stage of growth and development, and it can be shaped better if you know yourself. Building skills of self-awareness and improvement can help reduce comparison, understand what works better for you, and make you feel more empowered in your choices and decisions.