Sophia Cajon

Student Profile: Sophia Cajon

Originaire de Kuala Lumpur, en Malaisie, Sophia Cajon poursuit des études de Bachelor à UBC Okanagan depuis 2020. Elle est actuellement étudiante de cinquième année, poursuivant une double majeure en Écriture Creative et Psychologie, ainsi qu’un certificat en Communications et Rhétorique. En plus de ses études, Sophia travaille comme coordinatrice culturelle pour le projet Espaces Francophones depuis 2023.

Sophia a partagé avec nous ses impressions au sujet de son parcours à UBCO et de son travail auprès d’Espaces Francophones.

Dis-nous pourquoi tu as choisi de venir à UBCO et ce que tu y étudies.

Être capable de créer et construire son propre emploi du temps académique est généralement quelque chose d’inconcevable d’où je viens (j’ai des origines eurasiennes). Et comme je voulais précisément faire une double majeure dans mes sujets choisis, j’ai recherché des universités qui me permettaient cette flexibilité. UBCO était l’une d’elles.

Étudier l’écriture créative était non-négociable pour moi, puisque j’ai fait mon bac (au Lycée) en Littérature Française, ce qui m’a amenée à passer beaucoup de temps à analyser et à décortiquer les différents thèmes et les structures des récits. J’ai fini par vouloir être de l’autre côté de tout cela, là où je serais celle qui tisse tous ces récits ensemble, à la place. Je croyais que l’écrivain.e était quelqu’un d’autodidacte, et d’une manière, c’est vrai. Mais je me suis rendu compte que l’art ne peut vraiment croître qu’avec des retours, et c’était un élément important qui manquait à mon écriture à l’époque.

D’autre part, mon intérêt pour la Psychologie découle de ma curiosité envers le comportement humain, ainsi que de mes cours de Philosophie au Lycée. J’avais lu le dilemme du porc-épic de Schopenhauer (sur la distance entre les individus) et cela m’avait fait réaliser qu’il y avait un moyen de comprendre pourquoi les gens agissaient comme ils le font. Ce désir de comprendre les gens complétait également assez bien mon côté créatif, car beaucoup de mes écrits fictifs ont commencé alors que j’essayais de me plonger dans ce qui fait agir les gens.

Comme cours facultatif, j’avais pris Communications dans les Sciences (CORH 203) avec Dr. Aisha Ravindran durant ma deuxième année. Dr. Ravindran était l’une des professeures les plus gentilles et impliquées que j’ai eue depuis longtemps, et cela m’a certainement procuré une des meilleures expériences de mon baccalauréat. Plus loin dans mes études, je me suis constaté à quel point j’avais fini par utiliser les outils et les connaissances de ce cours à la fois pour l’université et pour le travail. Et quand j’ai regardé le nombre de cours qu’il me restait pour terminer mon programme, j’ai décidé qu’il valait la peine d’y ajouter les cours qu’il me fallait pour compléter le certificat. Ce certificat me permet de mettre en pratique beaucoup de théorie et de développer les compétences que je m’efforce de développer depuis le début de mon programme, comme beaucoup d’autres de mes cours (et des cours spécifiques à la majeure que tu peux suivre à la place) me poussent à mettre la main à pâte !

Comment as-tu entendu parler d’Espaces Francophones, et quel est votre métier?

J’ai découvert Espaces Francophones lors de ma troisième année à travers un kiosque organisé sur le campus. En tant que moitié Française (!) qui ne suivais pas de cours dans la langue, je commençais à oublier comment la parler. Cette année-là, j’ai assisté à autant d’activités et événements que possible. Cela m’a permis de me faire des ami.es, d’avoir un espace où je pouvais exister en tant que francophone et d’en apprendre davantage sur les communautés francophones du Canada. Tout cela m’a donné envie de faire du bénévolat avec eux, car je crois fermement qu’il faut redonner, mais mon emploi du temps cette année-là avait été trop exigeant pour cela. Puis je suis tombée sur leur offre d’emploi. Postuler et accepter le poste a été l’une des meilleures décisions que j’ai jamais prises ! J’ai l’impression de faire encore plus partie d’une communauté, et j’ai l’occasion de rencontrer tellement de nouvelles personnes intéressantes.

Pour ce qui est de ce que je fais, je porte pas mal de chapeaux ! Une grande partie de mon travail à Espaces Francophones consiste à planifier des événements, à les animer en français et à m’assurer que tout le monde s’amuse. Je crée également une grande partie de leur matériel promotionnel (comme des publications Instagram, des réels ou des vidéos de résumé d’événements), ce qui implique souvent d’être un photographe d’événements. C’est quelque chose que je ne m’attendais pas à faire autant au départ, mais j’ai commencé je m’y suis beaucoup plu, car mon superviseur m’encourageait beaucoup à utiliser ma créativité. J’ai fini par acheter mon propre appareil photo et par télécharger un logiciel de retouche photo, et cela m’a fait comprendre à quel point j’aimais la photographie. Je le fais aussi comme passe-temps maintenant !

Une autre partie de mon travail avec Espaces francophones consiste à travailler avec les partenaires de l’initiative. C’est l’une des choses que j’aime le plus de mon travail avec eux, parce que je suis une grande fan des arts et de la culture (et je pense toujours qu’il devrait y en avoir plus à Kelowna), et c’est toujours agréable de voir la communauté francophone et francophile se rassembler et grandir.

Quel conseil donneriez-vous aux étudiants de première année ? Qu’auriez-vous aimé savoir lorsque vous avez commencé l’université?

La planification! Dans tous les aspects de votre vie ! Je pense que l’une des seules raisons pour lesquelles j’ai pu faire autant de choses durant mon baccalauréat, c’est le temps que j’ai passé à planifier mes cours et à m’asseoir pour faire mes devoirs. Ce n’est que lorsque vous avez planifié toutes vos responsabilités que vous êtes en mesure de prendre d’autres engagements sans vous épuiser.

N’ayez pas peur de vous mettre de l’avant ! L’une des raisons pour lesquelles il m’a fallu si longtemps pour me bâtir une communauté et profiter enfin des nombreuses opportunités que UBCO a à offrir, c’est parce que je suis un peu anxieuse avec des nouvelles personnes (surtout des foules de personnes que je ne connais pas). Cela s’ajoutait à la désorientation d’être dans un pays complètement nouveau… il m’a fallu un certain temps pour commencer à m’impliquer dans des clubs et à participer à des événements. Mais plus je me mettais de l’avant, plus c’était facile, et plus j’apprenais. Et j’avais accès à beaucoup plus d’opportunités que si je ne l’avais pas fait.


Originally from Kuala Lumpur, Malaysia, Sophia Cajon started their undergraduate degree at UBC Okanagan in 2020, and is now a fourth-year student pursuing a double major in Creative Writing and Psychology, and a certificate in Communications and Rhetoric. In addition to her studies, Sophia has been working as a student assistant for the Espaces Francophones project for the last two years.

Sophia shared some information with us about their time here at UBCO and what they are doing with Espaces Francophones.

Tell us why you chose to come to UBCO and what you are studying.

Coming from a Eurasian background, being able to construct your own schedule is something that is typically unheard of in those regions. I specifically wanted to double-major in my chosen subjects, I looked for universities that allowed me the flexibility I was looking for. UBCO was part of them.

Majoring in Creative Writing was non-negotiable since I studied Literature for my French baccalaureate, which lead to me spending a lot of time analysing and picking apart the different themes and structures of stories. I ended up wanting to be on the other side of that, where I was weaving them all together instead. I’d always held this idea of a writer being self-taught, and in a sense, they are. But I’d come to realise that art only really can grow with feedback, and it was an important element that my writing was missing at the time.

My interest in Psychology stems from my interest in human behaviour, as well as my Philosophy classes in high school. I’d read Schopenhauer’s porcupine dilemma (on distance between individuals) and it’d made me realise that there is a way of being able to understand why people act the way they do. This desire to know people also complemented my creative side quite well, since a lot of the stories I write started out as me trying to delve into what makes people tick.

As an elective, I took Communications in the Sciences (CORH 203) with Dr. Aisha Ravindran in my second year. Dr. Ravindran was one of the sweetest, kindest, and most involved professors I’d had in a while, and made that entire class one of the best experiences of my degree. I’d realised further on in my education how much of the tools from that course I’d ended up using both for university and for work, and when I took a closer look at how many classes I had left to graduate, I ended up deciding it was worth adding in extra classes I needed to do to complete the certificate. This was mainly as the certificate allows me to put a lot of theory into practice, as well as build on skills I’ve been honing since the start of my degree as a lot of the classes (and major-specific classes you can take instead) are quite hands-on!

How did you hear about Espaces Francophones, and what is your job?

I became aware of Espaces Francophones in my third year at a kiosk they held on campus. As a half-French person who wasn’t taking any classes in the language, I was starting to forget how to speak it. So that year, I went to every event I could. It led to me making friends, having a space where I could exist as a Francophone, and learning quite a bit about Canadian French communities in the process. All this made me want to volunteer with them as I’m a firm believer in giving back, but my schedule that year had been too demanding for that. Them I came across their job posting, and applying and taking the job  was one of the best decisions I’ve ever made – I feel like I’m even more part of a community, and I get to meet so many new and interesting people.

I wear quite a few hats! A large part of my work at Espaces Francophones involves event planning, animating events in French, and ensuring that everyone is having a fun time. I also make a lot of their promotional material (such as Instagram posts, reels, or event summary videos), which often involves being an event photographer. It’s something I wasn’t initially expecting to do so much of, but I started leaning into it quite a bit when I first started as my supervisor was very encouraging of me using my creativity. I ended up buying my own camera and some downloading photo editing software, and it made me realise just how much I like photography. I do it as a hobby now too!

Another part of my work with Espaces Francophones involves working with the initiative’s partners. This is one of the things I most enjoy about my work with them, because I’m a big fan of the arts and culture (and I always think that there should be more of it in Kelowna), and it’s always nice to see the Francophone and Francophile community gather and grow.

What is one piece of advice you would give to first year students, and what you wish you knew when you started university.

Planning! In all aspects of your life! I think one of the only reasons I’ve been able to so much in my bachelor’s degree is because of the amount of time I’ve spent planning my classes and when I complete my coursework. It’s only when you have all your responsibilities planned out that you are able to take on other commitments without burning out.

Don’t be afraid to put yourself out there! One of the reasons why it took me so long to build myself a community and take advantage of the many opportunities UBCO has to offer was because I get a bit anxious around new people (especially crowds of new people). Coupled with the disorientation of being in a completely new country, it took me a while to start joining clubs and events. But the more I put myself out there, the easier it became, and I learnt and had access to way more opportunities than if I hadn’t.

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