le 12 mars : Marie Laberge, Aurélie, ma sœur
→ cours / discussion: nuit V
le 14 mars : poèmes (20e s.)
→ liberté, égalité, fraternité
→ l’amour et la femme
→ l’identité et la francité qui changent (ainsi que les liens entre langue, culture, et identité)
Jacques Brel (Belgique) : amour, émotion, identité ; et des performances poétiques d’une intensité incroyable. C’est aussi un bel exemple de la continuité historique d’un type fondamental de poète : l’auteur-compositeur-interprète, héritier du troubadour médiéval.
- “Quand on n’a que l’amour” (1956)
- “Ne me quitte pas” (1959)
- “La Chanson des vieux amants” (1967)
- Les adieux, concert à L’Olympia (1966: 1 heure, mais je vous promets que ce sera une des heures des plus riches et époustouflantes de votre vie)
Renaud (France) : l’identité, être français/humain, protester, questionner le pouvoir, se révolter
- “L’Hexagone” (1975)
- “Déserteur” (1983 ; paroles de Boris Vian, 1954) ;
voir aussi Maxime Le Forestier, “Parachutiste” (1972; + paroles) : ce sont deux des grandes chansons engagées, que vous entendrez même aujourd’hui à des manifestations en France, au Québec, en Belgique (et bien ailleurs)
et Paul Éluard, “Liberté” (1942; lu par Gérard Philippe) - “Miss Maggie” (1985) : la France, l’Angleterre, le féminisme, le football, et Mme Thatcher
Francis Cabrel (France) : l’amour, la femme, le lyrisme… et d’autres allusions métaphoriques bien sûr, comme dans tout poème et toute chanson lyrique “typique” ou “classique.”
- “Petite Marie” (1977)
- “Je l’aime à mourir” (1979)
- “L’encre de tes yeux” (1980)
- “Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai” (1994)
Michèle Lalonde (Québec) : Nous sommes en 1968, pendant le mouvement des droits civiques au Québec (voir aussi la Révolution tranquille) et ailleurs au monde, en époque de décolonisation et des débuts du post-colonialisme.
Thèmes immédiats et élargis : l’identité, les liens entre langue et culture (et colonialisme et oppression), et une poésie qui vous rappelle et vous souligne son aspect direct, oral, populaire. C’est un genre littéraire et un mode d’expression qui reste d’actualité, en pleine vie, et (dans l’exemple ci-dessous) fortement frappant—
- Michèle Lalonde, “Speak White” (1968): à voir en lien direct avec Aurélie, ma sœur ;
à propos du poème
—une poésie que reste aussi vivante que chez notre premier poète de cette mini-collection, Jacques Brel. Une poésie en public, en direct, d’actualité, réelle, nue et crue, vraie. “Live” dans tous les sens du mot anglais. Et en même temps ancienne, une poésie épurée, dépouillée à l’essentiel : un “je” qui s’exprime, qui vous parle de ce qui est le plus profond et humain—qui vous parle du cœur et du fond du cœur—et qui peut être (ou non) accompagné des équivalents modernes de la lyre.
Une anthologie à continuer (portfolios) : p. ex. Paul Éluard, Aimé Césaire, Léopold Sedar Senghor, Georges Brassens, Serge Gainsbourg, Edith Piaf, Dalida (ex. “J’attendrai”), Cœur de Pirate, MC Solaar,…
LECTURES À FAIRE CETTE SEMAINE : nuit V + relire la pièce
SUGGESTION : la lecture de la pièce à haute voix, entre vous, en groupes de deux (ou quatre = 2×2), entre les cours.
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