May 1: International Worker’s Day – Día Internacional de los Trabajadores commemorates the historic struggle of working people throughout the world, and is recognized in every country except the United States and Canada. (The US government declared May 1 as “Law Day”.)
The Industrial Workers of the World have an excellent pamphlet-length article on the radical history of May Day; you might also want to read the Rouge Forum May Day flyer.
Check out AK Press’s collection of books on May Day/Haymarket/anarchism.
MP3s of “The Internationale” in over 40 languages.
The Internationale: English Version
Arise ye starvelings [or workers] from your slumbers
Arise ye criminals of want
For reason in revolt now thunders
and at last ends the age of cant.
Now away with all your superstitions
Servile masses arise, arise!
We’ll change forthwith [or henceforth] the old conditions
And spurn the dust to win the prize.
CHORUS
Then come comrades rally
And the last fight let us face
The Internationale
Unites the human race. (repeat).
We peasants, artisans and others,
Enrolled amongst the sons of toil
Let’s claim the earth henceforth for brothers
Drive the indolent from the soil.
On our flesh for too long has fed the raven
We’ve too long been the vultures prey.
But now farewell to spirit craven
The dawn brings in a brighter day.
CHORUS
No saviour from on high delivers
No trust we have in prince or peer
Our own right hand the chains must shiver
Chains of hatred, greed and fear.
Ere the thieves will out with their booty
And to all give a happier lot.
Each at his forge must do his duty
And strike the iron while its hot.
CHORUS
L’Internationale [French Original]
Debout les damnés de la terre
Debout les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C’est l’éruption de la fin
Du passe faisons table rase
Foules, esclaves, debout, debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien, soyons tout
C’est la lutte finale
Groupons-nous, et demain (bis)
L’Internationale
Sera le genre humain
Il n’est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni tribun
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud
L’état comprime et la loi triche
L’impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s’impose au riche
Le droit du pauvre est un mot creux
C’est assez, languir en tutelle
L’égalité veut d’autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Egaux, pas de devoirs sans droits
Hideux dans leur apothéose
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu’il a crée s’est fondu
En décrétant qu’on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
Les rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous, guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l’air, et rompons les rangs
S’ils s’obstinent, ces cannibales
A faire de nous des héros
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs
La terre n’appartient qu’aux hommes
L’oisif ira loger ailleurs
Combien, de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours.