Asking patient partners/people with lived experience to provide input on a draft manuscript: Things to consider and some guidance / Recueillir les commentaires de patients partenaires et de personnes ayant une expérience concrète pour un projet de manuscrit : conseils et éléments à prendre en compte

Le français suit / French follows

A Blog and Checklist for Research Teams

Asking patient partners/people with lived experience to provide input on a draft manuscript: Things to consider and some guidance

By Anna Samson, Chantale Thurston, Don Wood, Trinity Lowthian, Dawn Richards and Perri Tutelman

We’re all aware that academic publishing is an important way for research teams to share research results. Sometimes your team includes patient partners (also called people with lived experience) who you might ask to review a manuscript before it’s submitted to a journal.

There are lots of reasons why lived perspectives about a manuscript are important – here are a few:

  • Getting feedback from all members of the research team who contributed to the work before a manuscript is published and made available is an important part of the research process.
  • Providing feedback is an opportunity to make sure that the research is presented in a way that is: patient-oriented, clear and easy to understand, and reflects the messages that are most important to patients. This helps to increase the chances that the work will actually help to advance future research and improve clinical practice down the road.
  • All feedback is important for a manuscript – no matter if it’s based on lived, scientific or medical expertise.

We’re a team that includes people with lived experience or patient partners, a researcher, and a person who facilitates patient engagement on research teams and initiatives. We’ve been part of research teams when a manuscript is circulated to the whole team without much more information than “please review and provide feedback.” For people immersed in the research environment, that instruction is probably enough.

However, we know that providing those with lived experience on the team with more guidance about reviewing a manuscript is helpful. It’s also useful for you to provide that guidance in advance of them needing to ask. Here are our thoughts on this in a checklist – you might choose to use a lot of these items in your request for feedback. You can download the checklist and use it in your own work or pass it on to others who might benefit from this information.

Things to consider when you make the ask

Logistics

  • Share with patient partners about how this task fits into a bigger picture – e.g., if you’re publishing a paper, what does the whole process look like (especially for people who are new to publishing)? You might include links to the resources above to help you with this. Provide clear instructions and offer to answer any questions they might have. Consider hosting a kick-off meeting to discuss and answer questions (note that this may need to be outside of business hours to accommodate patient partners)
  • Patient partners might want to provide feedback in different ways (e.g., written, verbal). Check in to see what their preference is and make accommodations as necessary.
  • Ensure that patient partners are familiar with the software or other technology you are using (e.g., Google Docs, track changes in Word, or if they are providing verbal feedback – how to use Zoom, Teams, etc.).
    • Keep in mind that not all patient partners will have subscriptions to Microsoft Office, and may not be familiar with track changes / commenting functions.
  • Will you be asking for multiple rounds of feedback? Let patient partners know.
    • Communicate and discuss estimated time commitments.
  • Timeline that you are asking for comments in
    • Make sure it’s realistic and something that everyone is okay with. Adapt the timelines as needed.
    • Discuss timelines as early on as possible (how much notice/time do patient partners need?)
  • Are you providing appropriate compensation for time to complete the review? Be clear about what that is.
  • Are the patients okay with having their name listed as a co-author? Consider that this will publicly associate them with a certain illness group. Are there other ways to acknowledge their contributions if they do not want to be a co-author?
  • Patients may not be familiar with the publication or grant application process.

Content

  • Provide clear instructions of what you want them to focus on or not. For example – high level comments or grammar/typos/editing for clarity, comments on sections/the overall order of sections, etc.
  • Are there certain areas/sections that you would particularly like patients’ feedback on? Let them know!
  • Are you prepared to take the comments provided into consideration? If you decide not to incorporate comments, explain how you made that decision and why (i.e., your thought process, word limit constraints you’re working with)

If you’re interested in learning more generally about the publishing process when teams include patient/lived and living experiences perspectives on them, you can find more resources here:

  • A paper about the publishing process and how patient partners can meet the requirements for authorship
  • A video about how patient partners can be included on teams publishing a paper.

These resources might also be helpful in your email/verbal request to people about providing feedback on your manuscript. Good luck in your work together!


 

Un billet de blog et une liste de vérification pour les équipes de recherche

Recueillir les commentaires de patients partenaires et de personnes ayant une expérience concrète pour un projet de manuscrit : conseils et éléments à prendre en compte

par Anna Samson, Chantale Thurston, Don Wood, Trinity Lowthian, Dawn Richards and Perri Tutelman

Nous savons tous que la publication d’articles dans des revues scientifiques est un moyen de prédilection pour la diffusion des résultats des travaux de recherche. Or, si votre équipe comprend des patients partenaires, également appelés « personnes ayant une expérience concrète », il est conseillé de leur demander d’examiner votre manuscrit avant qu’il ne soit soumis à une revue.

Voici quelques-unes des nombreuses raisons pour lesquelles les perspectives de ces personnes sont importantes pour le manuscrit :

  • La rétroaction de tous les membres de l’équipe de recherche qui ont contribué aux travaux constitue une étape essentielle du processus de recherche, et ce, avant que le manuscrit ne soit publié et rendu accessible.
  • La collecte de commentaires est l’occasion de s’assurer que la recherche est présentée de façon limpide et que le texte est axé sur le patient, c’est-à-dire qu’il met en relief les messages les plus importants pour les patients. Elle permet d’augmenter les chances que les travaux contribuent réellement à faire avancer la science et à améliorer la pratique clinique à long terme.
  • Tous les commentaires sont importants pour un manuscrit, qu’ils soient fondés sur une expérience concrète ou une expertise scientifique ou médicale.

Nous sommes une équipe composée de personnes ayant une expérience concrète (ou patients partenaires), d’un chercheur et d’une personne qui coordonne la mobilisation des patients dans les équipes et les initiatives de recherche. Nous avons fait partie d’équipes de recherche où un manuscrit a été envoyé à l’ensemble des membres sans plus d’instructions que « veuillez le parcourir et donner vos commentaires ». Pour les habitués du milieu de la recherche, cette directive est probablement suffisante.

Cependant, pour les personnes ayant une expérience concrète, nous savons que quelques conseils pourraient s’avérer utiles pour l’examen d’un manuscrit. Il est d’ailleurs préférable de leur fournir ces informations avant qu’elles n’aient à les demander. Voici donc nos réflexions à ce sujet sous la forme d’une liste de vérification, dont vous pouvez vous servir pour élaborer votre demande de rétroaction. Vous pouvez télécharger la liste  pour l’utiliser dans le cadre de vos travaux ou la transmettre à d’autres personnes qui pourraient en bénéficier.

Éléments à prendre en compte dans une demande de rétroaction

Logistique

  • Expliquez à vos patients partenaires, en particulier à ceux pour qui il s’agit d’une nouvelle expérience, la façon dont cette tâche s’inscrit dans un contexte plus vaste. Par exemple, si vous publiez un article, décrivez l’ensemble du processus. Vous pouvez fournir les liens vers les ressources proposées dans le présent document pour faciliter la compréhension. Donnez des instructions claires et invitez les gens à s’adresser à vous s’ils ont des questions. Envisagez d’organiser une réunion de lancement pour discuter et répondre aux questions. Il pourrait être nécessaire de tenir cette réunion en dehors des heures de bureau afin que les patients partenaires puissent y participer.
  • Les patients partenaires pourraient vouloir fournir leur rétroaction de différentes manières, comme par écrit ou de vive voix. Vérifiez quelles sont leurs préférences et prenez les dispositions nécessaires.
  • Vérifiez que les patients partenaires connaissent bien le logiciel ou toute autre technologie que vous utiliserez pour recueillir leurs commentaires (p. ex. Google Docs, suivi des modifications dans Word, Zoom, Teams).
    • Gardez à l’esprit que les patients partenaires pourraient ne pas avoir d’abonnement à Microsoft Office et ne pas être familiers avec les fonctions de suivi des modifications et d’ajout de commentaires.
  • Demanderez-vous de la rétroaction à plusieurs reprises? Informez-en vos patients partenaires.
    • Donnez-leur une estimation du temps à consacrer à cette tâche et discutez-en.
  • Informez les patients partenaires du délai à respecter pour donner des commentaires.
    • Veillez à ce que le délai soit réaliste et qu’il convienne à tout le monde. Adaptez le délai au besoin.
    • Discutez du délai le plus tôt possible. De combien de temps les patients partenaires ont-ils besoin? Quels sont leurs besoins en matière de rappels?
  • Offrez-vous une rétribution appropriée pour le temps consacré à l’examen du manuscrit? Soyez précis à ce sujet.
  • Les patients sont-ils d’accord pour être nommés en tant que coauteurs? N’oubliez pas qu’ils seraient ainsi publiquement associés aux maladies discutées dans le manuscrit. Existe-t-il d’autres moyens de reconnaître leur contribution s’ils ne souhaitent pas être coauteurs?
  • Les patients pourraient ne pas connaître le processus de publication ou de demande de subvention.

Contenu

  • Indiquez clairement les éléments sur lesquels vous souhaitez que les patients partenaires se concentrent. Par exemple, vous pourriez vouloir recueillir leurs commentaires généraux sur la grammaire, les coquilles ou le style à des fins de clarté, ou bien leur avis sur certaines sections ou l’ordre général des sections.
  • Y a-t-il des éléments ou des sections sur lesquels vous aimeriez particulièrement connaître l’opinion des patients? Dites-leur!
  • Êtes-vous prêts à prendre en considération les commentaires fournis? Si vous choisissez de ne pas tenir compte de certains commentaires, expliquez comment vous avez pris cette décision et pourquoi (c’est-à-dire votre processus de réflexion, les contraintes liées au nombre de mots, etc.).

Si vous souhaitez en savoir plus sur la contribution des patients partenaires ou des personnes ayant une expérience concrète à la publication de manuscrits, vous pouvez consulter les ressources suivantes :

  • un article (en anglais seulement) sur le processus de publication et les exigences à satisfaire pour que les patients partenaires soient considérés comme auteurs;
  • une vidéo (en anglais seulement) sur la façon dont les patients partenaires peuvent participer à la publication d’un article.

Ces ressources peuvent également vous aider à formuler votre demande de rétroaction, qu’elle soit faite oralement ou par courriel. Bonne chance dans vos collaborations!

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Providing input on a research team’s draft manuscript: Why this is important and some guidance/ Commenter le manuscrit d’une équipe de recherche : pourquoi est-ce important, et comment faire?

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A Blog and Checklist for Patient Partners/People with lived experience

Providing input on a research team’s draft manuscript: Why this is important and some guidance

By Anna Samson, Chantale Thurston, Don Wood, Trinity Lowthian, Dawn Richards and Perri Tutelman

Academic publishing is one important way for research teams to share their research results. If you’re on a research team as a patient partner providing your lived experience, you might be asked to review a manuscript before it’s submitted to a journal to be considered for publication.

There are lots of reasons why your perspectives about a manuscript are important – here are a few:

  • Getting feedback from all members of the research team who contributed to the work before a manuscript is published and made available is an important part of the research process.
  • Providing feedback is an opportunity to make sure that the research is presented in a way that is: patient-oriented, clear and easy to understand, and reflects the messages that are most important to patients. This helps to increase the chances that the work will actually help to advance future research and improve clinical practice down the road.
  • Feedback based on your lived experience is just as important as feedback based on scientific or medical expertise.

We’re a team that includes people with lived experience or patient partners, a researcher, and a person who facilitates patient engagement on research teams and initiatives. We’ve been part of research teams when a manuscript is circulated to the whole team without much more information than “please review and provide feedback.”

We know that providing those with lived experience on the team with some guidance about reviewing a manuscript is helpful. We turned our thoughts on this into a checklist. You can download the checklist and use it in your own work or pass it on to others who might benefit from this information.

Things to consider while reviewing: 

  • No comment is too small.
  • Comments don’t always need to be about something that needs to be changed. If you felt something was well written, let them know!
  • Some things you might want to think about as you are reviewing:
    • Is the writing clear and easy to understand? Is there excessive jargon that gets in the way of clarity?
    • Does what you read fit your lived experience? Why or why not?
    • Are the word choices sensitive and appropriate?
    • Does the writing make you think about any connections to your experiences or other work?
    • Did you learn something new from what you read? Feel free to share it!
    • Does the research make you think about possible ideas for future research to suggest?

Other important points:

  • Consider how you would like to provide feedback – e.g., in writing, on a call or in a meeting, or some other way that works best for you.
  • Critical feedback is just as or even more important than positive feedback. Don’t worry about hurting feelings when suggesting things that could be changed. Researchers are trained to incorporate others’ perspectives and to take comments to strengthen their work.
  • The team might not implement all the comments/changes. Consider asking why feedback is included or not. Keep in mind that sometimes there are sections that are required and cannot be changed substantially. Also, sometimes there are strict word count limits that the team is working with.
  • Questions you might want to ask the team:
    • What sections of the manuscript are the greatest focus?
    • What journal will this be submitted to? Sometimes the format and framing of the research will vary depending on the journal and the field.

If you’re interested in learning more generally about the publishing process when teams include patient/lived and living experiences perspectives on them, you can find more here:

  • A paper about the publishing process and how patient partners can meet the requirements for authorship
  • A video about how patient partners can be included on teams publishing a paper.

Don’t be afraid to ask your research team colleagues questions about any steps in the processes that they engage you in, and good luck in your work together!

 


Un billet de blog et une liste de vérification pour les patients partenaires

Commenter le manuscrit d’une équipe de recherche : pourquoi est-ce important, et comment faire?

par Anna Samson, Chantale Thurston, Don Wood, Trinity Lowthian, Dawn Richards and Perri Tutelman

La publication d’articles scientifiques constitue pour les équipes de recherche un moyen crucial de diffuser leurs résultats. Si vous faites partie d’une équipe de recherche à titre de patiente ou patient partenaire ayant une expérience concrète, on pourrait vous demander de réviser un manuscrit avant sa soumission à une revue scientifique.

Votre point de vue sur un manuscrit est important pour de nombreuses raisons. En voici quelques-unes :

  • La rétroaction de tous les membres de l’équipe de recherche qui ont contribué aux travaux avant la publication et la diffusion d’un manuscrit est une partie importante du processus de recherche.
  • En fournissant de la rétroaction, vous vous assurez que la recherche sera présentée d’une manière qui est facile à comprendre, qui tient compte des patients et qui reflète les messages qui comptent vraiment pour eux. De plus, vous aidez à garantir que le travail aidera à faire progresser la recherche et à améliorer la pratique clinique future.
  • La rétroaction qui repose sur l’expérience concrète est tout aussi importante que la rétroaction fondée sur l’expertise scientifique ou médicale.

Notre équipe est formée de patients partenaires ou personnes ayant une expérience concrète, d’une chercheuse et d’une personne qui facilite la participation des patients au sein des équipes et initiatives de recherche. Nous avons déjà fait partie d’équipes de recherche qui faisaient circuler leurs manuscrits avec des directives télégraphiques de style : « Prière de réviser et de fournir une rétroaction. »

Nous comprenons que les personnes ayant une expérience concrète au sein d’une équipe de recherche pourraient bénéficier de conseils sur la révision de manuscrits, et c’est pourquoi nous avons organisé nos réflexions sous forme de liste de vérification. Vous pouvez télécharger notre liste et l’utiliser pour votre propre travail, ou la transmettre à d’autres personnes qui pourraient la trouver utile.

Éléments à considérer durant la révision

  • Il n’y a pas de commentaire trop insignifiant.
  • Vos commentaires n’ont pas besoin de porter sur des éléments à changer. Si vous trouvez qu’un passage est particulièrement bien rédigé, n’hésitez pas à le mentionner!
  • Que devriez-vous surveiller lors de la révision?
    • Le contenu est-il clairement rédigé et facile à comprendre? Contient-il une quantité excessive de jargon qui nuit à la clarté?
    • Le contenu correspond-il à votre expérience concrète? Pourquoi, ou pourquoi pas?
    • Les mots choisis sont-ils respectueux et appropriés?
    • Le contenu vous inspire-t-il à faire des liens avec des aspects de votre expérience ou d’autres travaux?
    • Avez-vous appris quelque chose de nouveau? Si oui, n’hésitez pas à le mentionner!
    • Le contenu vous inspire-t-il des pistes de réflexion pour d’autres avenues de recherche?

Autres éléments à considérer

  • Réfléchissez au mode de rétroaction qui vous semble le plus approprié, par exemple par écrit, durant un appel ou une réunion ou par tout autre moyen qui vous semble approprié.
  • La critique constructive est tout aussi importante que la rétroaction positive, sinon plus importante. Ne craignez pas de froisser les rédacteurs par vos suggestions de changements : les chercheurs apprennent tôt dans leur parcours à intégrer les points de vue et les commentaires des autres pour améliorer leur travail.
  • Ne vous attendez pas à ce que l’équipe intègre la totalité des commentaires et changements suggérés. Vous pouvez toujours demander pourquoi des éléments de rétroaction ont été acceptés ou rejetés. Cela dit, n’oubliez pas que certaines sections sont obligatoires et ne peuvent pas être entièrement réécrites, et que l’équipe doit parfois composer avec des contraintes d’espace inflexibles.
  • Questions potentielles à poser :
    • Quelles sections du manuscrit sont les plus importantes?
    • À quelle revue scientifique sera-t-il soumis? Le format et la façon de présenter l’information peuvent varier selon la revue ciblée et le domaine de recherche.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le processus de publication en général dans un contexte d’inclusion des perspectives de patients et de personnes ayant une expérience concrète, nous vous proposons ces ressources :

  • un article (en anglais seulement) sur le processus de publication et les critères que doivent remplir les patients partenaires pour être cités comme auteurs;
  • une vidéo (en anglais seulement) sur les façons d’inclure les patients partenaires aux équipes publiant un article scientifique.

N’ayez pas peur de poser des questions à vos collègues membres de l’équipe de recherche sur les étapes du processus auxquelles vous participez. Nous vous souhaitons bien du succès dans vos travaux!

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Illustrating Patient Experiences / Illustrer l’expérience des patients

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Interview with Candace Ramjohn, By Melody Choi

Candace Ramjohn, a self-identified “visual alchemist,” sees visual media not just as a tool for representation, but as a language, a bridge, and a means of transformation. With a background in design thinking, systems thinking, communications, and traditional arts, she brings diverse perspectives to her work. As a Knowledge Mobilization (KM) specialist with the Alberta SPOR Support Unit, Candace’s approach is deeply shaped by her personal experiences navigating complex health landscapes—both as a patient and a family member. Below, she shares insights into the creative process behind the graphic recordings she created for the 2024 PXP (For Patients, By Patients) conference, and explores how visual media can transform patient engagement in research.

Why is visual media important to patient engagement?

Positioned at the intersection of art and science, visual media is central to how I engage with the world. I see my creative talents as an authentic part of my identity, something that allows me to make a meaningful difference through a niche that feels deeply personal. As a strong advocate for qualitative, human-centered approaches in health research, I believe that while the academic tradition of scientific rigor and quantitative methods is valuable, it can sometimes overshadow the rich, human stories at the heart of a patient’s journey. Visual storytelling is a way to bridge that gap. I believe that “people-centered approaches are essential for culture shifts,” emphasizing that visual media is an approachable and engaging way to understand patient experiences—one that resonates with people from all walks of life.

Can you walk through some of the creative choices you made when conceptualizing this project?

When conceptualizing my work, I faced the challenge of capturing the vast diversity of patient experiences while maintaining authenticity. One of the biggest challenges I encountered was ensuring that the final product stood out, while still being respectful and true to the subject matter. I asked myself, “Which artistic medium will speak to people most effectively? How can I truly honor the essence of each patient’s story?” These guiding questions shaped the artistic direction I developed.

As an artist, I generally gravitate toward tactile, organic artforms that engage the senses, but I understood that digital tools were necessary for accessibility. However, one of the beauties of being a self-proclaimed “visual alchemist” is finding my artistic stride within the circumstances and scope of each new project. I ultimately decided to lean into graphic illustrations and airbrushed-style artwork, consciously avoiding overly abstract or surreal representations. By striking a balance between realistic representation and artistry that mimicked graphic-novels, my goal was to depict each individual as the hero of their own story.

Did you find any quote or session to be particularly impactful? Why did it resonate with you artistically or with your lived experience?

I found all of the sessions eye-opening, noticing that each participant’s experience was unique, and the bravery in sharing those stories left a deep impact on me. However, one quote that particularly resonated with me came from David Gilbert: “We’re all experiential practitioners.” This idea—that we are not defined solely by our conditions, but also by the professional knowledge we gain through lived experience—reinforced my intention to depict patients as full individuals, not just their diagnoses.

Reflecting on my own experiences as a patient and caregiver, I recognized how these personal encounters have shaped my artistic approach. They’ve allowed me to empathize deeply with others and have driven me to pursue patient-centered opportunities. My lived experiences have also empowered me to use my art to give others a voice.

What did you find most challenging about capturing the presenters’ knowledge and experiences visually?

The biggest challenge I faced in this project was doing justice to the diverse array of patient stories I encountered. I was mindful of cultural sensitivities, equity, diversity, and accessibility, knowing that my artwork had to reflect these values. For instance, I ensured that the images and text were a significant size and was intentional about creating sufficient colour contrast and opacity for distinction throughout each piece. Furthermore, all conference speakers received drafts of images and had the opportunity to request modifications to their visual representation or words. This collaboration was essential to make sure that everyone felt seen, comfortable and accurately represented.

PxP 2024 Artworks

 


 

Entrevue avec Candace Ramjohn, par Melody Choi

Pour Candace Ramjohn, qui se définit comme une « alchimiste visuelle », les médias visuels ne sont pas seulement un outil de représentation, mais une langue, un pont et un moyen de transformation. Ses expériences en réflexion conceptuelle, en pensée systémique, en communications et en arts traditionnels ont enrichi son travail de diverses perspectives. En tant que spécialiste de la mobilisation des connaissances (MC) pour l’Unité de soutien de la SRAP de l’Alberta, Candace fonde en grande partie son approche sur ses expériences personnelles, où elle a dû – tant comme patiente que comme membre de la famille – se frayer un chemin dans l’univers complexe de la santé. Dans cette entrevue, elle nous dévoile le processus créatif derrière les enregistrements graphiques qu’elle a créés pour la conférence PxP 2024 (par les patients, pour les patients) et revisite la manière dont les médias visuels peuvent transformer la mobilisation des patients dans la recherche.

Pourquoi les médias visuels sont-ils importants pour la mobilisation des patients?

Situés à l’intersection de l’art et de la science, les médias visuels sont pour moi une façon importante de participer au monde qui m’entoure. Je considère mes talents artistiques comme une véritable partie de mon identité, quelque chose qui me permet de changer la donne dans un domaine qui me concerne personnellement. En tant que fervente défenderesse des approches qualitatives et centrées sur la personne dans la recherche en santé, je crois que, bien que la rigueur scientifique et les méthodes quantitatives universitaires traditionnelles soient précieuses, elles peuvent parfois faire de l’ombre aux riches expériences humaines qui se trouvent au cœur du parcours des patients. Les récits visuels sont une manière de combler ces lacunes. Je crois que les « approches centrées sur la personne sont essentielles aux changements de culture » : les médias visuels sont une manière accessible et motivante de comprendre l’expérience des patients et de rejoindre des personnes de tous les horizons.

Pourriez-vous nous décrire certains des choix créatifs que vous avez faits lors de la conceptualisation de ce projet?

Lors de la conception de mon œuvre, il m’a été difficile de m’assurer de rendre la vaste diversité des expériences des patients tout en maintenant l’authenticité. L’un des plus grands défis auxquels j’ai dû faire face était de m’assurer que le produit final allait se démarquer tout en respectant le thème et en y restant fidèle. Je me suis demandé : « Quel média artistique serait le plus parlant pour ces personnes? Comment pourrais-je réellement faire honneur à l’essence du récit de chaque patient? » Ces questions ont servi à orienter la direction artistique que j’ai prise.

En tant qu’artiste, je me laisse généralement guider par les formes d’art tactiles et organiques qui impliquent les sens, mais j’ai compris que les outils numériques étaient nécessaires à l’accessibilité. Toutefois, l’un des avantages de s’identifier comme « alchimiste visuelle » est de laisser les circonstances et la portée de chaque nouveau projet décider de mon rythme artistique. J’ai finalement décidé de me tourner vers l’illustration graphique et l’aérographie, en évitant volontairement les représentations trop abstraites ou surréalistes. En trouvant le juste milieu entre la représentation réaliste et l’art du roman graphique, mon objectif était de dépeindre chaque personne comme le héros de sa propre histoire.

Y a-t-il une citation ou une séance qui vous a particulièrement frappée? Pourquoi cela vous touchait-il sur le plan artistique ou personnel?

Toutes les séances ont été révélatrices pour moi. J’ai pu constater que chaque expérience est unique. Le courage dont faisaient preuve ces personnes qui racontaient leur histoire m’a profondément marquée. Cela dit, une citation que j’ai trouvé particulièrement inspirante est celle de David Gilbert : « Nous sommes tous des praticiens expérientiels ». Cette idée – que nous ne sommes pas seulement définis par notre état de santé, mais également par les connaissances professionnelles que nous apportent les expériences de la vie – a renforcé mon intention de dépeindre les patients comme des personnes à part entière et non seulement comme porteuses d’un diagnostic.

En repensant à mes propres expériences comme patiente et comme aidante naturelle, j’ai réalisé à quel point ces rencontres avaient façonné mon approche artistique. Elles m’ont permis d’acquérir une profonde empathie pour l’être humain et m’ont encouragée à trouver d’autres occasions de travail axé sur les patients. Mes expériences personnelles m’ont aussi donné les moyens d’utiliser mon art pour donner une voix aux autres.

Qu’avez-vous trouvé le plus difficile dans l’illustration des connaissances et des expériences des présentateurs?

Mon plus grand défi dans ce projet était de rendre justice à la vaste diversité des histoires que les patients avaient à raconter. Consciente des valeurs que mon œuvre se devait de véhiculer, j’ai tenu compte des sensibilités culturelles, de l’équité, de la diversité et de l’accessibilité. Par exemple, j’ai veillé à ce que les images et le texte soient d’une taille appropriée, et j’ai volontairement créé suffisamment de contrastes de couleur et d’opacité pour que chaque élément puisse être distingué plus facilement. De plus, tous les présentateurs de la conférence ont reçu un échantillon de mes images et ont pu demander des modifications à leur représentation visuelle ou aux mots. Cette collaboration était essentielle pour que tout le monde puisse se sentir vu, à l’aise et représenté de façon adéquate.

PxP 2024 Artworks

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Confidence in Building – We Got This!

Le français suit / French follows

By Joletta Belton

People often ask me how I got involved with health research and education. It’s not a simple answer, because I never planned on being here! As with many folks in similar roles, I am an accidental advocate and partner in the health research landscape.

My particular path was paved with pain that didn’t get better like it should have. I got hurt during the course of my work as a firefighter paramedic, so was in the workers compensation system in the US. It was not a great experience. I really struggled to get the right care, guidance, resources, and support.

Navigating a difficult system, and trying to make sense of my pain, led to a whole lot of frustration, and a whole lot of advocating for myself (when I had the least capacity to do so). When I ultimately made it through that system, when I finally found the right information, resources, and support, I began writing about it on my blog. And to my shock, people read it! They began to reach out to me and I learned there was this whole community out there of people who’d also struggled with pain or unexplained medical conditions and trying to navigate what are often difficult systems, no matter where you are in the world.

The more I wrote about the issues I’d faced, the more I realized they were issues so many others faced as well. Not just people with health conditions, either. I also connected with researchers, clinicians, educators, advocates, and carers.

I started attending conferences and met more folks, and eventually those connections led to being asked to give a presentation at a conference or in a classroom, or to become involved in research as a patient partner or person with lived experience.

I had ZERO idea what I was doing, but I said yes to things anyway.

So it was not a planned path at all, I just sort of ended up here. Many of the researchers and educators I worked with also had zero idea what they were doing when it came to involving someone like me in their work. A non-academic, who was sharing their lived experiences, insights, and knowledge with their audiences or research teams. There was a lot of figuring it all out together.

Thankfully, there are a lot more resources now than when I first got started with all this. I’m going to share some of the resources that PxP has created or collated below, but first I want to say, no matter where you are in your journey of collaborating in health research or education, your knowledge and insights are invaluable. I share my story just to say you don’t have to feel like you know what you’re doing to get started. I still don’t feel like I know what I’m doing, even as I take leadership roles in this space.

If you’re well on your way in engagement and involvement in health research, PxP has some great resources to keep building your skills and expand your interests. And if you’re an old pro, we still got you.

I’ve tried to group some resources together for those just starting, those who’ve been at it for a while, and those who are experts in this space. Each block includes video and written resources, including from the PxP 2023 conference, the PxP 2024 webinars, and resources that were recommended by our PxP 2023 Steering Committee.

We hope you find something here that interests you. There’s plenty more to discover under the PxP Resource Hub as well! And if you’re not signed up for emails, be sure to do so as PxP 2024, led by a new steering committee, will be here before you know it!

If you’re early in your involvement in research, go here

PxP and PERA 2024 Webinar 1: Demystifying the research process from patient partner perspectives

PxP and PERA 2024 Webinar 2: Motivations for being a patient partner in research

Mentoring and being mentored: discover support available for patients, by patients. PxP 2023.

Patient Engagement Toolkit

If you’ve been doing this for a while and want even more, go here

PxP 2023: Honest discussions about overcoming real world risks for patient partners

Workbook to guide the development of a Patient Engagement In Research (PEIR) Plan

Engaging Patient Partners as Peer Reviewers of Grant Applications: Tips for Everyone Involved

Patient partner compensation in research and health care: the patient perspective on why and how

If you’re a seasoned veteran of PPIE, these resources might be interesting!

PxP 2023: Examples, tips and resources for patient-led research. PxP 2023

Patient-led research scorecards

A rocky road but worth the drive: A longitudinal qualitative study of patient innovators and researchers cocreating research

Developing a toolkit for increasing the participation of black, Asian and minority ethnic communities in health and social care research

 


 

Par Joletta Belton

On me demande souvent comment j’ai atterri dans les domaines de la recherche et de la sensibilisation en santé. Il n’y a pas de réponse simple à cette question, car je n’ai jamais prévu y travailler! Comme de nombreuses personnes occupant des postes semblables aux miens, c’est par hasard que je suis devenue représentante des patients et partenaire au sein du milieu de la recherche en santé.

Mon parcours a été jonché de douleur qui ne s’améliorait pas comme il se devait. À la suite d’une blessure dans le cadre de mon travail de pompière paramédicale, j’ai eu accès au système d’indemnisation des accidentés au travail des États-Unis. Or, mon expérience n’a pas été toute rose, loin de là : j’ai eu beaucoup de mal à obtenir les soins, les conseils, le soutien et les ressources dont j’avais besoin.

En essayant de m’orienter dans un système complexe et de comprendre ma douleur, j’ai ressenti beaucoup de frustration qui m’a poussé à défendre mes propres intérêts (au moment où j’en étais le moins capable). Lorsque j’ai fini par passer au travers, lorsque j’ai enfin obtenu l’information, les ressources et le soutien dont j’avais besoin, j’ai commencé à relater mon expérience sur mon blogue. Et à mon grand étonnement, des gens le lisaient! Plusieurs ont commencé à m’écrire, et j’ai dès lors appris qu’il existait toute une communauté de personnes aux prises avec de la douleur ou une affection médicale inexpliquée et qui tentaient de démêler les ramifications de systèmes souvent complexes, peu importe où elles se trouvent dans le monde.

Plus j’écrivais sur les problèmes auxquels je devais faire face, plus je réalisais que de nombreuses autres personnes les vivaient aussi. Et pas seulement des personnes malades. J’ai également noué des liens avec des chercheurs, des cliniciens, des éducateurs, des aidants et des défenseurs des droits des patients.

J’ai commencé à assister à des conférences et j’y ai rencontré encore plus de gens. Ces relations ont ultimement mené à des invitations à faire une présentation lors de congrès ou dans des classes, ou encore à participer à la recherche à titre de patiente partenaire ou de personne ayant une expérience concrète.

J’ignorais complètement ce que je faisais, mais j’acceptais les invitations quand même.

Ce parcours n’était donc pas du tout prévu; j’ai simplement atterri dans le domaine. En outre, bon nombre des chercheurs et des éducateurs avec lesquels j’ai travaillé ignoraient complètement comment intégrer une personne comme moi dans leurs travaux, c’est-à-dire une personne n’étant pas issue du monde universitaire qui faisait part de son vécu, de ses impressions et de ses connaissances au public ou aux équipes de recherche. Il a fallu trouver notre propre façon de faire ensemble.

Heureusement, il y a aujourd’hui beaucoup plus de ressources qu’à mes débuts. Je vous invite donc à consulter les ressources ci-dessous créées ou colligées par l’initiative PxP. Mais, d’abord, je tiens à vous dire qu’où que vous en soyez dans votre parcours de collaboration axée sur la recherche ou la sensibilisation en santé, vos connaissances et votre point de vue sont inestimables. Je raconte mon histoire simplement pour montrer qu’il n’est pas nécessaire de s’y connaître dans un domaine pour se lancer. Encore aujourd’hui, j’ai l’impression de ne pas savoir ce que je fais, même si j’occupe des postes de direction dans mon milieu.

Si vous possédez déjà de l’expérience quant à la participation à la recherche en santé, l’initiative PxP regroupe d’excellentes ressources visant à renforcer vos compétences et à élargir vos champs d’intérêt. Et si vous êtes un vieux de la vielle, nous pouvons tout de même vous aider.

J’ai rassemblé quelques ressources pour les personnes qui débutent, pour celles qui participent à la recherche depuis un moment ainsi que pour les experts chevronnés. Chaque section comporte des ressources vidéo et écrites, qui proviennent notamment de la conférence PxP 2023, des webinaires de 2024 de PxP et des recommandations du comité directeur de PxP 2023.

Nous espérons que ces ressources piqueront votre intérêt. Il y en a aussi bien d’autres à découvrir sur la plateforme de ressources de PxP. Et si ce n’est pas déjà fait, dépêchez-vous à vous inscrire à notre liste de diffusion, car la conférence PxP 2024, dirigée par un nouveau comité directeur, arrive à grands pas!

Ressources pour les personnes qui en sont aux premières étapes de leur participation à la recherche

Webinaire 1 de 2024 organisé par PxP et les ambassadeurs de la recherche axée sur le patient : Pleins feux sur le processus de recherche du point de vue des patients partenaires

Webinaire 2 de 2024 organisé par PxP et les ambassadeurs de la recherche axée sur le patient : Pourquoi devenir un patient partenaire en recherche

Mentors et mentorés : découvrir les mesures de soutien offertes aux patients par les patients. Conférence PxP 2023

Trousse d’outils pour la mobilisation des patients

Ressources pour les personnes qui participent à la recherche depuis un certain temps et qui souhaitent aller plus loin

Conférence PxP 2023 : Débat honnête sur l’atténuation des risques concrets pour les patients partenaires

Guide pour l’élaboration d’un plan sur la participation des patients à la recherche

Participation des patients partenaires à l’évaluation par les pairs : conseils pour toutes les parties

Rémunération des patients partenaires dans le contexte de la recherche et des soins de santé : perspective des patients sur les motifs et la marche à suivre

Ressources pour les experts chevronnés de la mobilisation des patients et du public

Conférence PxP 2023 : Exemples, conseils et ressource pour la recherche dirigée par le patient

Cartes de pointage pour la recherche dirigée par le patient

Une route cahoteuse qui en vaut la peine : étude qualitative longitudinale sur les patients innovateurs et les chercheurs qui créent conjointement des projets de recherche

Création d’une trousse d’outils visant à accroître la participation des Noirs, des Asiatiques et d’autres minorités ethniques à la recherche sur les soins de santé et les services sociaux

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Patient Engagement in Research Workshop: An initiative for Researcher education / Atelier « Participation des patients à la recherche » : une initiative pour la formation des chercheurs

Le français suit / French follows

Written by Trudy Flynn, Patient Partner and Tianna Magel, Project and Research Analyst at CIHR-IMHA

Edited by Hetty Mulhall

A recent review found that one of the key reasons researchers participate in patient engagement is to do “better research” (Pratte et al., 2023).  Yet there is still insufficient awareness of patient engagement in academia which means that the research community is still falling short when it comes to meaningfully integrating patient perspectives. Less than half (36.5%) of the health researchers surveyed in a Canadian study agreed that patients and the public are being meaningfully engaged in research (Crockett et al., 2019). Begging the question: How can we increase awareness on the importance of meaningfully engaging patient partners in research?

Patient Engagement in research within Canada is not a new phenomenon, and has been defined by the Canadian Institutes of Health Research (CIHR) as patients being “actively engaged in governance, priority setting, developing the research questions, and even performing parts of the research itself” (Canadian Institutes of Health Research, 2019). The value of patient engagement is also not inconsequential and has demonstrated several benefits, including improved clinical and research relevance, continued engagement in care, and facilitation of knowledge translation initiatives (Domecq et al., 2014; Forsythe et al., 2019; McVey et al., 2023; Richards et al., 2024).

To effectively move the dial on patient engagement best practices, and in turn, do “better research”, increased educational initiatives are needed to raise awareness on the value of involving patients, not as participants (e.g., someone signing up to try a new treatment), but as members of a research team.

To address this issue, in collaboration with patient partners and CIHR institutes, we developed virtual and in-person 101 workshops on patient engagement in research. Therefore, the purpose of this blog is threefold: 1) to share our learnings from the workshop and peer review so that other organizations might use these approaches, 2) to flag the need for further education on patient engagement in research, and 3) to highlight the importance of patient partners as co-creators and co-facilitators of the workshop and peer review materials.

Peer Review

To gauge researcher interest in the workshop and the value they would extract from engagement in the session, we developed an online form or ‘expression of interest’. This form asked applicants to detail their previous patient partner engagement experiences, how participation in the workshop would strengthen their research skills, and how they intended to amplify their learnings from the workshop.

Following submission, each application went through a peer review process where it was carefully reviewed and ranked by several peer reviewers. Our peer review process was co-designed by patient partners, as with all steps in this project, and was unique in that it was primarily patient partner led and driven. This is contrary to typical peer review panels which are often made up of individuals from more traditional academic roles. Indeed, our peer review team was composed of a diverse panel of six patient partners from across Canada and three members from CIHR’s Institute of Musculoskeletal Health and Arthritis (IMHA) and Institute of Genetics (IG).

For the actual peer review itself, two patient partners and a member of CIHR were randomly assigned to review and rank written responses from each application using a 5-point evaluation rubric. Where possible, our rubric was intended to support an objective and unbiased assessment of applicant written responses. In addition to the rubric, several supplementary materials were developed to support peer reviewers with the evaluation process, including a detailed text explanation of rubric scores as well as a video tutorial, as it can be beneficial to provide information in a variety of formats. Using these materials, patient partner reviewers then scored the written responses of their assigned applicants. Final reviewer scores (i.e., two patient partner scores and one CIHR score) for each applicant were combined to create an average score out of 5. A score of 3.0 was determined to be the cut-off for admittance to the workshop, and applicants who did not receive an average score above this were sent to full panel review.

Following peer review, reviewers attended a panel meeting to discuss low scoring applicants and whether their application merited admission to the patient engagement workshop. This discussion was primarily patient partner led, with members of CIHR adding additional comments when needed. It is important to highlight that the high attendance and engagement observed in the workshop may be attributed to the mandatory expression of interest and peer review process. Arguably, applicants felt they had earned their place at the workshop rather than having been automatically accepted so we may have seen greater commitment levels as a result.

Patient Engagement in Research Workshop

The workshop itself was designed in collaboration with IMHA’s Patient Engagement Specialist, Dr. Dawn Richards. This was a 2-hour interactive session offered twice on two consecutive days in Halifax, Nova Scotia, in both hybrid and in-person only formats. Our hybrid session was offered on the first day as a means of facilitating accessible attendance for those who could not attend in person. Additionally, our in-person attendance was also located in an accessible building and classroom, and attendee masking was required.

Each session of the workshop opened with patient partner introductions and the sharing of personal stories and experiences within a research team, which served as a means to situate attendees to the unique expertise and roles of patient partners in research, and key things they should know about patient engagement. Patient partner stories were then followed by breakout group discussions which were comprised of 4-5 attendees and a patient partner facilitator. With the help of patient partner facilitators, and using basic science and clinical case studies, breakout groups were designed to facilitate the discussion of patient engagement throughout the entire research cycle. Attendees used the small group opportunity with patient partners to ask questions and gain further clarity about patient engagement within research. This was especially helpful for attendees in areas of research in which patient engagement is not highly utilized yet, and included questions about where to find and engage patient partners in their respective areas of research. Indeed, some groups utilized the case studies as a framework for discussion, whereas several others had more of a free-flowing Q and A session, choosing to not stick with the case studies. Both approaches were supported by the workshop facilitators.

Following the case study discussion, one member from each breakout group was asked to briefly summarize what their group had discussed. The workshop then closed with a discussion of several attendee questions as well as the sharing of accessible resources that researchers and trainees could access. As is often the case with hybrid workshops, we experienced technical difficulties with the virtual group session. Although the session leader and co-facilitators were very mindful of including virtual attendees, the supportive technology did not function well within the space, and struggled to detect the direction of the sounds often highlighting people incorrectly on the video call. These learnings will be used in future hybrid iterations of our workshop.

At the end of the workshop, attendees and patient partners were asked to complete a survey to gather feedback on areas of success and improvement for future offerings of the workshop. Attendees expressed a high degree of satisfaction with the format and delivery of the workshop and felt strongly that the interactive patient partner panel was helpful to their learning (see Table 1). All patient partners involved in the peer view and workshop felt they were able to express their views freely, and that the development and delivery of the workshop was a collaborative experience. Overall, both attendees and patient partners expressed a high degree of enthusiasm, with most highlighting a desire for a longer workshop to facilitate a deeper discussion and exploration of patient engagement in research.

 

Table 1. Attendee Demographics and Workshop Feedback

Demographics/ Feedback Attendees (n=29)a
Attendance
In-Person 18 (62%)
Virtual 11 (38%)
Perspective brought to workshop*
Researcher 14 (48%)
Trainee 14 (48%)
Other 6 (21%)
“The interactive patient partner panel was helpful to my learning.”
Strongly Agree 18 (62%)
Agree 9 (31%)
Neutral 2 (7%)
Dissatisfied
Very Dissatisfied
Unsure
Overall satisfaction with the format and delivery of the Patient Engagement 101 workshop
Very Satisfied 12 (41%)
Satisfied 13 (45%)
Neutral 4 (14%)
Dissatisfied
Very Dissatisfied
“I learned something new today that will be useful for my future approach in patient partnership or patient engagement.”
Strongly agree 16 (55%)
Agree 11 (38%)
Neutral 2 (7%)
Disagree
Strongly Disagree
  1. Responses reflect attendees that attended one of the workshops held over two days; *Can select more than one perspective.

 

Looking to the future / Lessons Learned

Including patient partners in research not only enriches the research process, it ensures patient partners have a voice in shaping research that impacts their lives. Patient engagement provides opportunities for learning, skill development, and networking, and some patient partners also express personal fulfillment through meaningful contributions to the research process. This involvement ensures lived experiences are represented, fostering more patient-centered outcomes.

However, our discussions with researchers over the course of our workshops demonstrated that a gap remains in knowledge and understandings of patient partner engagement within the academic and research community, and especially in making a distinction between patient engagement versus patient participation in a study. This sentiment was shared by several of our patient partners and is highlighted by Trudy Flynn, a patient partner peer reviewer and workshop facilitator, who stated:

“Everyone seems to assume that patient partner engagement is common knowledge, but the reality is that many are still unaware of its importance and impact in healthcare. We need to break this assumption and foster a more inclusive understanding with workshops like this one. If we can educate just one researcher about the importance of patient partner engagement, it can create a snowball effect, leading to broader awareness and more meaningful collaboration in the research community.”

For many trainees and researchers, this workshop was often their first exposure to any sort of formal education or knowledge dissemination about patient engagement. A continued emphasis on educational initiatives is needed if we are to ensure appropriate understanding and inclusion of patient partners within the research continuum.

This workshop highlighted the importance of patient engagement in shaping research to meet real-world needs. Effective communication between researchers and patient partners emerged as a crucial component for fostering collaboration. Additionally, the workshop underscored the value of diverse perspectives in enriching discussions and the importance of hybrid workshops when only hosted at one time. There may also be a benefit to hosting the content as virtual only or in-person only in certain settings, given that we can never truly mitigate the risk of issues with hybrid technology.  Overall, the lessons learned will help improve future workshops and enhance the collaboration between researchers and patient partners.

Based on preliminary feedback, the most recent iterations of our workshop have shifted focus to offering a Q & A session in addition to, or instead of, case studies whereby attendees can use the latter portion of the workshop to ask questions about patient partner engagement within their respective areas of research. Indeed, in our most recent October 2024 workshop, we implemented these changes and received very positive feedback. It is also important to note that diversity in patient partner backgrounds and experiences can serve as a means to enrich the peer review and workshop process, highlighting gaps and areas of further exploration. The diversity of our patient partner backgrounds (including several youth members) underscored gaps in knowledge and brought forth additional considerations for equity and inclusion.  Further, during enrollment there was a large number of researchers and trainees that expressed an interest in virtual attendance. Upcoming sessions of our workshop are now being offered virtually as a means to ensure accessible attendance for both patient partners and researchers across Canada.

Looking to the future, we aim to continue offering workshops on patient engagement and, ultimately, move the dial on patient engagement in research. However, achieving this goal necessitates ongoing efforts from the entire research community to establish a strong foundation of awareness and education regarding the significance of patient engagement in research.

For any questions related to our patient engagement workshop or for access to our peer review and workshop materials, please email: contact@pxphub.org or imha-iala@cihr-irsc.gc.ca

 

References

Canadian Institutes of Health Research. (2019). Patient engagement. https://cihr-irsc.gc.ca/e/45851.html

Crockett, L. K., Shimmin, C., Wittmeier, K. D. M., & Sibley, K. M. (2019). Engaging patients and the public in Health Research: experiences, perceptions and training needs among Manitoba health researchers. Research Involvement and Engagement, 5, 28. https://doi.org/10.1186/s40900-019-0162-2

Domecq, J. P., Prutsky, G., Elraiyah, T., Wang, Z., Nabhan, M., Shippee, N., Brito, J. P., Boehmer, K., Hasan, R., Firwana, B., Erwin, P., Eton, D., Sloan, J., Montori, V., Asi, N., Dabrh, A. M. A., & Murad, M. H. (2014). Patient engagement in research: A systematic review. BMC Health Services Research, 14(89), 1–9. https://doi.org/10.1186/1472-6963-14-89/FIGURES/3

Forsythe, L. P., Carman, K. L., Szydlowski, V., Fayish, L., Davidson, L., Hickam, D. H., Hall, C., Bhat, G., Neu, D., Stewart, L., Jalowsky, M., Aronson, N., & Anyanwu, C. U. (2019). Patient Engagement In Research: Early Findings From The Patient-Centered Outcomes Research Institute. Health Affairs (Project Hope), 38(3), 359–367. https://doi.org/10.1377/HLTHAFF.2018.05067

McVey, L., Frost, T., Issa, B., Davison, E., Abdulkader, J., Randell, R., Alvarado, N., Zaman, H., Hardiker, N., Cheong, V. L., & Woodcock, D. (2023). Working together: reflections on how to make public involvement in research work. Research Involvement and Engagement, 9(1). https://doi.org/10.1186/S40900-023-00427-4

Pratte, M. M., Audette-Chapdelaine, S., Auger, A. M., Wilhelmy, C., & Brodeur, M. (2023). Researchers’ experiences with patient engagement in health research: a scoping review and thematic synthesis. Research Involvement and Engagement, 9(1), 22. https://doi.org/10.1186/S40900-023-00431-8

Richards, D. P., Twomey, R., Flynn, T., Hunter, L., Lui, E., Stordy, A., Thomas, C., & Khan, K. (2024). Patient engagement in a Canadian health research funding institute: implementation and impact. BMJ Open, 14(7), e082502. https://doi.org/10.1136/BMJOPEN-2023-082502

 

 


 

 

Par Trudy Flynn, patiente partenaire, et Tianna Magel, analyste de projet et de recherche à l’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite des IRSC

Révisé par Hetty Mulhall

Selon une étude récente, l’une des principales raisons pour lesquelles les chercheurs s’engagent dans la mobilisation des patients est d’améliorer la recherche (Pratte et collab., 2023). Pourtant, la sensibilisation à la mobilisation des patients dans le milieu universitaire est toujours insuffisante, ce qui signifie que le milieu de la recherche est toujours à la traîne lorsqu’il s’agit de véritablement prendre en compte les points de vue des patients. Moins de la moitié (36,5 %) des chercheurs en santé sondés lors d’une étude canadienne ont convenu que les patients et le public jouent un rôle significatif dans la recherche (Crockett et collab., 2019). La question suivante se pose : Comment pouvons-nous accroître la sensibilisation à l’importance de faire intervenir les patients partenaires de façon significative dans la recherche?

La participation des patients à la recherche au Canada n’est pas un phénomène nouveau. Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) l’ont défini comme suit : « Les patients […] peuvent participer activement à la gouvernance, à l’établissement des priorités, à l’élaboration des questions de recherche et même [à] la réalisation de certaines parties de la recherche en soi. » (Instituts de recherche en santé du Canada, 2019). La valeur de la mobilisation des patients n’est d’ailleurs pas sans importance et a démontré plusieurs avantages, dont une plus grande pertinence de la recherche et des essais cliniques, la participation continue aux traitements et la facilitation des initiatives d’application des connaissances (Domecq et collab., 2014; Forsythe et collab., 2019; McVey et collab., 2023; Richards et collab., 2024).

Afin de promouvoir de manière efficace les pratiques exemplaires en matière de mobilisation des patients et, par conséquent, d’améliorer la recherche, il est nécessaire de mettre en œuvre des initiatives de formation plus poussée visant à sensibiliser davantage les intervenants à la valeur de faire participer les patients à la recherche non en tant que participants (p. ex. une personne qui s’inscrit pour essayer un nouveau traitement), mais en tant que membres à part entière d’une équipe de recherche.

Pour aborder cette question, en collaboration avec des patients partenaires et les instituts des IRSC, nous avons élaboré des ateliers d’introduction virtuels et en personne sur la participation des patients à la recherche. Ainsi, l’objectif du présent blogue est triple : 1) transmettre les leçons tirées de l’atelier et de l’évaluation par les pairs afin que d’autres organisations puissent utiliser ces approches; 2) signaler la nécessité d’accroître la formation sur la participation des patients à la recherche; 3) souligner l’importance des patients partenaires en tant que coanimateurs de l’atelier et cocréateurs des documents utilisés lors de l’évaluation par les pairs.

Évaluation par les pairs

Afin d’évaluer l’intérêt des chercheurs à l’égard de l’atelier et la valeur potentielle de leur participation à la séance, un formulaire de déclaration d’intérêt en ligne a été élaboré. Dans ce formulaire, les candidats étaient invités à décrire de manière détaillée leur expérience antérieure en ce qui touche la mobilisation des patients partenaires, la façon dont leur participation à l’atelier contribuerait au renforcement de leurs compétences en recherche et les moyens qu’ils prévoient mettre en œuvre pour consolider les apprentissages tirés de l’atelier.

Les demandes présentées ont fait l’objet d’un processus d’évaluation par les pairs, au cours duquel chacune d’entre elles ont été soigneusement évaluées et classées par plusieurs évaluateurs. Notre processus d’évaluation par les pairs, comme chaque étape du projet, a été élaborée en collaboration avec des patients partenaires, mais sa particularité réside dans le fait qu’il a été principalement dirigé par ces derniers. Cette approche se démarque de la sélection habituelle des membres des comités d’évaluation par les pairs, qui sont généralement constitués de personnes qui occupent des fonctions traditionnelles au sein du milieu universitaire. Notre équipe d’évaluation par les pairs était composée d’un groupe diversifié de six patients partenaires provenant de l’ensemble du Canada et de trois membres de l’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite (IALA) ou de l’Institut de génétique (IG) des IRSC.

Lors de l’évaluation par les pairs proprement dite, deux patients partenaires et un membre des IRSC ont été assignés de manière aléatoire à l’évaluation et au classement des réponses écrites fournies dans chaque demande à l’aide d’une grille d’évaluation à cinq points. Lorsqu’il était possible de le faire, notre grille d’évaluation visait à appuyer une évaluation objective et impartiale des réponses écrites fournies par les candidats. Plusieurs ressources complémentaires ont été élaborées, en plus de la grille d’évaluation, afin d’aider les évaluateurs durant le processus, notamment un document explicatif détaillé sur la cotation ainsi qu’un tutoriel vidéo. Ainsi, nous reconnaissions que fournir de l’information dans divers formats pouvait s’avérer utile. À l’aide de ces ressources, les évaluateurs agissant comme patients partenaires ont ensuite attribué des cotes aux réponses écrites fournies par les candidats qui leur avaient été confiés. Les cotes finales accordées à chaque candidat par les évaluateurs, soit deux cotes attribuées par les patients partenaires et une par les membres des IRSC, ont été combinées pour obtenir une cote moyenne sur 5. La cote de 3,0 a été établie comme le seuil à dépasser pour être admis à l’atelier, et les demandes dont la cote moyenne était inférieure ou égale à 3,0 ont été redirigées pour une évaluation complète par un comité.

À l’issue de l’évaluation par les pairs, les évaluateurs ont participé à une réunion de groupe d’experts afin de discuter des demandes n’ayant pas obtenu la cote de passage et, ainsi, déterminer si elles méritaient d’être admises à l’atelier. Cette discussion était dirigée principalement par les patients partenaires, et les membres des IRSC ont apporté des commentaires complémentaires au besoin. Il convient de souligner que le taux élevé de participation à l’atelier peut être attribuable aux processus obligatoires de déclaration d’intérêt et d’évaluation par les pairs. On peut supposer que les candidats avaient le sentiment d’avoir mérité leur place à l’atelier plutôt que d’avoir été acceptés automatiquement, ce qui pourrait expliquer les niveaux de participation plus élevés constatés.

Atelier « Participation des patients à la recherche »

L’atelier a été conçu en collaboration avec la Dre Dawn Richards, spécialiste en mobilisation des patients à l’IALA. Il s’agissait d’une séance interactive d’une durée de deux heures, offerte à deux reprises sur deux jours consécutifs à Halifax, en Nouvelle-Écosse, dans un format hybride et en personne. La séance hybride a été organisée le premier jour afin de faciliter l’accès à la séance pour les participants ne pouvant pas y assister en personne. Par ailleurs, la séance en personne s’est déroulée dans un bâtiment et une salle de classe accessibles où le port du masque était obligatoire pour les participants.

Chaque séance a commencé par des présentations par des patients partenaires, qui ont partagé leurs expériences personnelles au sein d’équipes de recherche, permettant ainsi de sensibiliser les participants à l’expertise et aux rôles uniques des patients partenaires dans la recherche. Ces témoignages servaient également à informer les participants sur les principales notions à connaître sur la mobilisation des patients. Les témoignages des patients partenaires ont été suivis de discussions en petits groupes composés de quatre ou de cinq participants, sous la supervision d’un patient partenaire responsable de l’animation. Ces groupes de discussion ont été constitués pour faciliter des échanges sur la mobilisation des patients tout au long du cycle de recherche, en s’appuyant sur la science fondamentale et des études de cas cliniques. Les participants ont tiré profit des petits groupes avec des patients partenaires pour poser des questions et obtenir des précisions sur la participation des patients à la recherche. Ces échanges se sont révélés particulièrement utiles pour les participants œuvrant dans les domaines de recherche où la mobilisation des patients n’est pas encore largement mise à profit. Les participants ont également profité de l’occasion pour s’informer sur les sources de recrutement de patients partenaires et la façon de les faire participer à la recherche dans leur domaine respectif. Certains groupes ont utilisé les études de cas comme cadre de discussion, tandis que d’autres ont opté pour des périodes de questions plus libres plutôt que de s’en tenir aux études de cas. Les deux approches ont reçu l’approbation des personnes chargées de l’animation de l’atelier.

À l’issue de la discussion sur les études de cas, un membre de chaque sous-groupe a été invité à présenter un résumé des échanges au sein de son groupe respectif. L’atelier s’est conclu par une discussion sur diverses questions des participants et par la mise en commun de ressources accessibles par les chercheurs et les stagiaires. Comme il arrive souvent lors d’ateliers hybrides, des difficultés techniques ont été rencontrées avec les discussions virtuelles en petits groupes. Malgré les efforts diligents déployés par la personne responsable de l’animation et les coanimateurs pour assurer l’inclusion des participants en mode virtuel, l’outil technologique n’a pas fonctionné de manière optimale dans l’environnement prévu et avait de la difficulté à détecter la provenance des sons, ce qui a fait en sorte que les mauvaises personnes apparaissaient à l’avant-plan lors des interventions durant la vidéoconférence. Ces enseignements seront mis à profit dans les futures itérations hybrides de notre atelier.

À l’issue de l’atelier, les participants et les patients partenaires ont été invités à répondre à un sondage visant à recueillir des commentaires sur les aspects réussis et ceux à améliorer pour les prochaines séances. Les participants ont exprimé un niveau élevé de satisfaction quant au format et à la présentation de l’atelier, et ont manifesté une forte conviction quant à l’utilité du comité interactif de patients partenaires pour leur apprentissage (voir le tableau 1). Tous les patients ayant pris part à l’atelier et à l’évaluation par les pairs ont rapporté avoir eu la possibilité d’exprimer librement leur point de vue, et ont perçu la conception et la présentation de l’atelier comme une expérience collaborative. En général, les participants et les patients partenaires ont fait part d’un enthousiasme marqué, la majorité ayant manifesté le souhait de prolonger la durée de l’atelier afin de permettre une discussion et une exploration plus approfondies de la participation des patients à la recherche.

 

Tableau 1. Données démographiques des participants et commentaires sur l’atelier

Données démographiques et rétroaction Participants (n=29)a
Participation
En personne 18 (62 %)
Virtuelle 11 (38 %)
Perspective présentée à l’atelier*
Chercheur 14 (48 %)
Stagiaire 14 (48 %)
Autre 6 (21 %)
« Le comité interactif de patients partenaires a été utile à mon apprentissage. »
Entièrement d’accord 18 (62 %)
D’accord 9 (31 %)
Ni d’accord ni en désaccord 2 (7 %)
En désaccord
Entièrement en désaccord
Je ne sais pas
Satisfaction globale à l’égard de la formule et de la présentation de l’atelier d’introduction à la participation des patients à la recherche
Très satisfait 12 (41 %)
Satisfait 13 (45 %)
Ni satisfait ni insatisfait 4 (14 %)
Insatisfait
Très insatisfait
« Aujourd’hui, j’ai appris quelque chose de nouveau qui me sera utile pour mon approche future en ce qui concerne le partenariat avec les patients ou leur mobilisation. »
Entièrement d’accord 16 (55 %)
D’accord 11 (38 %)
Ni d’accord ni en désaccord 2 (7 %)
En désaccord
Entièrement en désaccord
  1. Les réponses proviennent des participants ayant assisté à au moins un des ateliers organisés sur deux jours.
    * Les participants peuvent sélectionner plusieurs perspectives.

 

Regard vers l’avenir et leçons apprises

L’inclusion des patients partenaires dans la recherche non seulement enrichit les travaux qui en tirent parti, mais garantit aussi que les patients partenaires ont une voix influente dans l’élaboration des recherches qui ont une incidence directe sur leur vie. La participation des patients à la recherche offre des occasions d’apprentissage, de développement des compétences et de réseautage. En outre, certains patients partenaires ont manifesté leur satisfaction personnelle à l’égard de leur contribution significative au processus de recherche. Cette participation garantit que leurs expériences concrètes sont représentées, ce qui favorise des résultats davantage axés sur les patients.

Or, les échanges avec les chercheurs lors des ateliers ont mis en évidence des lacunes persistantes au sein des milieux universitaire et scientifique en ce qui concerne les connaissances et la compréhension de la mobilisation des patients partenaires. Ces lacunes sont particulièrement notables sur le plan de la distinction entre la mobilisation des patients et la simple participation à une étude. Ce sentiment a été partagé par plusieurs des patients partenaires et a été mis en évidence par Trudy Flynn, patiente partenaire agissant comme évaluatrice et animatrice de l’atelier, qui a déclaré :

« On semble supposer que l’ensemble du milieu de la recherche est familier avec le concept de mobilisation des patients partenaires. En réalité, bon nombre d’acteurs ignorent encore son importance et ses retombées sur les soins de santé. Nous devons rejeter cette hypothèse et favoriser une compréhension plus inclusive grâce à des ateliers comme celui-ci. Si nous pouvons sensibiliser un seul chercheur à l’importance de la mobilisation des patients partenaires, cela pourrait faire boule de neige et conduire à une prise de conscience plus large et à une collaboration plus significative dans le milieu de la recherche. »

Pour un nombre significatif de stagiaires et de chercheurs, cet atelier constituait souvent leur première exposition à une forme d’initiative de formation officielle ou de dissémination des connaissances sur la participation des patients à la recherche. Il faut continuer de mettre l’accent sur les initiatives de formation si nous voulons assurer la compréhension et l’inclusion appropriées des patients partenaires dans le continuum de la recherche.

L’atelier a mis en lumière l’importance de la contribution des patients à l’orientation de la recherche pour répondre aux besoins réels. La communication efficace entre les chercheurs et les patients partenaires est devenue un élément crucial pour favoriser la collaboration. De plus, l’atelier a souligné la valeur des diverses perspectives pour enrichir les discussions et l’importance des ateliers hybrides lorsqu’ils ne sont offerts qu’une seule fois. Il pourrait également être avantageux de présenter dans certains milieux le contenu en format virtuel ou en personne seulement, étant donné que nous ne sommes jamais vraiment parvenus à atténuer le risque de problèmes liés à la technologie hybride. Dans l’ensemble, les leçons apprises aideront à améliorer les ateliers à venir ainsi que la collaboration entre les chercheurs et les patients partenaires.

En s’appuyant sur les premiers commentaires reçus, nous avons accordé la priorité, lors des plus récentes itérations de notre atelier, à offrir une période de questions en complément ou au lieu d’un examen d’études de cas, où les participants peuvent utiliser la dernière partie de l’atelier pour poser des questions sur la participation des patients partenaires à la recherche dans leur domaine respectif. En effet, lors de notre plus récent atelier d’octobre 2024, nous avons mis en œuvre ces changements et reçu des commentaires très positifs. Il est également important de noter que les origines et expériences diversifiées des patients partenaires peuvent servir à enrichir le processus d’évaluation par les pairs et l’atelier en mettant en évidence les lacunes et les domaines à explorer davantage. Les expériences diversifiées de nos patients partenaires (y compris plusieurs jeunes membres) a fait ressortir des lacunes dans les connaissances et a soulevé d’autres questions sur les plans de l’équité et de l’inclusion. De plus, au cours de l’inscription, un grand nombre de chercheurs et de stagiaires ont manifesté un intérêt pour la participation virtuelle. Les séances à venir de notre atelier sont maintenant offertes virtuellement afin de faciliter l’accès à l’atelier pour les patients partenaires et les chercheurs dans l’ensemble du Canada.

Pour ce qui est de l’avenir, nous visons à continuer d’offrir des ateliers sur la mobilisation des patients et, au bout du compte, à faire avancer la participation des patients à la recherche. Toutefois, pour atteindre cet objectif, il faut que l’ensemble du milieu de la recherche déploie des efforts soutenus pour établir une base solide de sensibilisation et de formation au sujet de l’importance de la participation des patients à la recherche.

Si vous avez des questions au sujet de notre atelier sur la participation des patients à la recherche ou souhaitez avoir accès aux documents utilisés lors de l’évaluation par les pairs, veuillez écrire à contact@pxphub.org ou à imha-iala@cihr-irsc.gc.ca.

 

Références

CROCKETT, L. K., et collab. « Engaging patients and the public in Health Research: experiences, perceptions and training needs among Manitoba health researchers », Research Involvement and Engagement, vol. 5, no 28, 2019. doi : 10.1186/s40900-019-0162-2

DOMECQ, J. P., et collab. « Patient engagement in research: A systematic review », BMC Health Services Research, vol. 14, no 89, 2014, p. 1-9. doi : 10.1186/1472-6963-14-89/FIGURES/3

FORSYTHE, L. P., et collab. « Patient Engagement In Research: Early Findings From The Patient-Centered Outcomes Research Institute », Health Affairs (Project Hope), vol. 38, no 3, 2019, p. 359-367. doi : 10.1377/HLTHAFF.2018.05067

INSTITUTS DE RECHERCHE EN SANTÉ DU CANADA. Engagement des patients, [En ligne], 2019. [https://cihr-irsc.gc.ca/f/45851.html]

MCVEY, L., et collab. « Working together: reflections on how to make public involvement in research work », Research Involvement and Engagement, vol. 9, no 1 2023. doi : 10.1186/S40900-023-00427-4

PRATTE, M., et collab. « Researchers’ experiences with patient engagement in health research: a scoping review and thematic synthesis », Research Involvement and Engagement, vol. 9, no 22, 2023. doi : 10.1186/S40900-023-00431-8

RICHARDS, D. P., et collab. « Patient engagement in a Canadian health research funding institute: implementation and impact », BMJ Open, vol. 14, no 7, e082502, 2024. doi : 10.1136/BMJOPEN-2023-082502

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Cy Frank Legacy Lectureship / la conférence Inspiré sur Cy Frank Legacy

Le français suit / French follows

Join Us for the Inspiring Cy Frank Legacy Lectureship on September 17, 2024

Author: McCaig Institute for Bone and Joint Health | Cumming School of Medicine | University of Calgary

How can we transform cutting-edge research into real-world solutions that improve patient care? Discover the answers with us at the Cy Frank Legacy Lectureship, an event that honors the legacy of an internationally acclaimed visionary who dedicated his life to this mission. On behalf of the McCaig Institute for Bone and Joint Health, I am thrilled to invite you to an event that promises to inspire and inform: the Cy Frank Legacy Lectureship 2024.

This year’s keynote speaker, Dr. Robyn Tamblyn, BScN, MSc, PhD, CM, is not only a former trainee of Dr. Frank but also a passionate advocate for health innovation. Her journey and dedication mirror Dr. Frank’s own commitment to transforming lives through research. In her presentation, “Innovations in Clinical Care,” Dr. Tamblyn will share groundbreaking insights and personal stories that underscore the profound impact of Dr. Frank’s mentorship and vision.

Dr. Tamblyn is a Professor of Medicine and James McGill Chair at McGill University. Her notable contributions as a Medical Scientist at the McGill University Health Centre and as the former Scientific Director of the CIHR Institute of Health Services and Policy Research have been recognized with numerous awards, including the ACFAS Bombardier award and the John P. Hubbard Award. Dr. Tamblyn, who was appointed to the Order of Canada, has significantly improved Canada’s health care system through her innovative work in medication use and clinical competence evaluation. In 2019, she was elected as a Fellow to the Royal Society of Canada and appointed Director of the Division of Clinical Epidemiology at the McGill University Health Centre.

Attending this event provides a unique opportunity to gain deep insights into the latest advancements in clinical care. Whether you are a healthcare professional, researcher, or student, you will find takeaways that can enhance your work and broaden your perspective on health innovation.

We invite you to join us for this free event.

  • Date: Tuesday, September 17, 2024
  • Time: 4:00 p.m. MDT
  • Location: Theatre 4, Health Sciences Centre, Foothills Campus
  • Light reception in the Hippocrates Mall to follow the lecture.

The event will also be livestreamed.

Don’t miss this chance to honor Dr. Cy Frank’s legacy and gain valuable knowledge. Register today at:  ucalgary.ca/cy-frank-lecture

Dr. Robyn Tamblyn, keynote speaker

Rejoignez-nous pour la conférence Inspiré sur Cy Frank Legacy le 17 septembre 2024

Comment pouvons-nous transformer la recherche en solutions concrètes qui améliorent les soins aux patients? Découvrez les réponses avec nous lors de la conférence Cy Frank Legacy, un événement qui honore l’héritage d’un visionnaire de renommée internationale qui a consacré sa vie à cette mission. Au nom de l’institut McCaig pour les os et la santé des joints, je suis ravi de vous inviter à un événement qui promet d’inspirer et d’informer : la Cy Frank Legacy Lectureship 2024.

La conférencière principale de cette année, la Dre Robyn Tamblyn, BScN, MSc, PhD, CM, est non seulement une ancienne stagiaire du Dr Frank, mais également une scientifique qui travaille sur l’innovation en santé. Son parcours et son dévouement reflètent l’engagement du Dr Frank à transformer des vies grâce à la recherche. Dans sa présentation intitulée « Innovations en soins cliniques », la Dre Tamblyn partagera des idées révolutionnaires et des histoires personnelles qui soulignent l’impact profond du mentorat et de la vision du Dr Frank.

Le Dr Tamblyn est professeure de médecine et titulaire de la chaire James McGill à l’Université McGill. Ses contributions remarquables en tant que scientifique médical au Centre universitaire de santé McGill et en tant qu’ancien directeur scientifique de l’Institut de la santé des IRSC ont été reconnues par de nombreux prix, dont le prix Bombardier de l’ACFAS et le prix John P. Hubbard. La Dre Tamblyn, qui a été nommée à l’Ordre du Canada, a considérablement amélioré le système de santé du Canada grâce à son travail novateur dans l’utilisation des médicaments et l’évaluation des compétences cliniques. En 2019, elle a été élue membre de la Société royale du Canada et nommée directrice de la Division d’épidémiologie clinique du Centre universitaire de santé McGill.

Assister à cet événement offre une occasion unique d’acquérir des connaissances approfondies sur les dernières avancées en matière de soins cliniques. Que vous soyez professionnel de la santé, chercheur ou étudiant, vous trouverez des enseignements qui pourront enrichir votre travail et élargir votre perspective sur l’innovation en santé.

Nous vous invitons à nous rejoindre pour cet événement gratuit.

  • Date: mardi 17 septembre 2024
  • Heure: 16h00 MDT
  • Lieu: Théâtre 4, Centre des sciences de la santé, Campus Foothills
  • Réception près de la statue d’Hippocrate pour suivre la conférence.

L’événement sera également diffusé en direct.

Ne manquez pas cette occasion d’honorer l’héritage du Dr Cy Frank et d’acquérir de précieuses connaissances. Inscrivez-vous aujourd’hui à : ucalgary.ca/cy-frank-lecture

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Separating the signal from the noise

Digital Health and Physical Activity Strengthening Workshop

May 2nd and 3rd 2024

Agenda and speaker biographies available here: Attendee handbook

With special thanks to International Advisory Board leads Dr. Emmanuel Stamatakis and Dr. Fiona Bull as well as to theme leads, program speakers, and notetakers.

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National Oral Health Research Strategy: Congratulatory message from Christopher H. Fox, DMD, DMSc / Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire : Message de félicitations de la part de Christopher H. Fox, D.M.D., D. Sc. M.

Le français suit / French follows

Dear Colleagues,

Congratulations on launching the National Oral Health Research Strategy (NOHRS) at the Canadian Oral Health Summit today (June 21st, 2024).  A significant milestone for our dental, oral, and craniofacial researchers in Canada and for the health of all Canadians!  Of course, after successful execution of your research strategy, your findings will have global implications. The new Canadian dental care plan and the NOHRS are very much in line with the WHO’s Global Oral Health Action Plan.

Delighted that IADR is represented at the oral health summit through all of our CADR members, our IADR North American Regional Board Member, Olga Baker, and our two editors, Jocelyne Feine and Nick Jakubovics.

A sincere thanks from the IADR Board on this important launch. Enjoy the rest of the summit and I hope this US northeast heat wave hasn’t reached Halifax.

Kind regards,

Christopher Fox

Christopher H. Fox, DMD, DMSc, Chief Executive Officer

International Association for Dental, Oral, and Craniofacial Research | www.iadr.org

American Association for Dental, Oral, and Craniofacial Research | www.aadocr.org


Bonjour,

Félicitations pour le lancement de la Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire, qui s’est tenu le 21 juin à l’occasion du Sommet canadien sur la santé buccodentaire! Il s’agit là d’une étape importante pour favoriser la santé de toute la population canadienne et appuyer les chercheurs dans le domaine de la santé buccodentaire et craniofaciale au Canada. Les résultats qui découleront de la mise en œuvre de la Stratégie auront sans aucun doute des retombées à l’échelle mondiale. Je tiens à ajouter que le nouveau Régime canadien de soins dentaires et la Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire se conforment pleinement au Plan d’action mondial pour la santé bucco-dentaire de l’Organisation mondiale de la santé.

Je suis ravi que l’Association internationale de recherches buccodentaires et craniofaciales (IADR) soit représentée au Sommet canadien sur la santé buccodentaire par l’entremise de tous les membres de l’Association canadienne de recherches dentaires, d’Olga Baker (membre du comité de la région de l’Amérique du Nord de l’IADR) ainsi que de Jocelyne Feine et de Nick Jakubovics (rédacteurs en chef à l’IADR).

Au nom du conseil d’administration de l’IADR, je tiens à vous remercier sincèrement pour votre apport à cet important lancement, et je vous invite à bien profiter des prochaines activités du Sommet. J’espère que la vague de chaleur que connaît le nord-est des États-Unis ne vous frappera pas à Halifax.

Sincères salutations,

Christopher Fox

Christopher H. Fox, D.M.D., D. Sc. M., directeur général

Association internationale de recherches buccodentaires et craniofaciales | www.iadr.org

American Association for Dental, Oral, and Craniofacial Research | www.aadocr.org

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National Oral Health Research Strategy / la Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire

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Final version:

Version finale :

If you would like to request the document in a different format, please email CIHR-IMHA via IMHA-IALA@cihr-irsc.gc.ca.

Si vous souhaitez obtenir le document dans un autre format, veuillez en faire part à l’IALA des IRSC à IMHA-IALA@cihr-irsc.gc.ca.

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One thing I’d like to see changed as a result of PxP / Un changement que j’aimerais voir à la suite de la conférence PxP

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By: Joletta Belton

One of the things I really enjoyed during the course of the PxP: Partnering to Make Research Stronger conference was the lively Zoom chat discussions that took place during the presentations. To see these chats for yourself, they have been summarized and anonymized and are available on the PxP Resource Hub.

There were also great questions asked in the Q&A, yet there wasn’t always time for those questions to be answered in depth. I particularly liked this question: “what is one thing you would like see changed after PxP?”

The answer for me came quickly: Building more relationships. Specifically relationship-building between researchers and people in the community who live with whatever it is that’s being studied. Relationships that are inclusive, diverse, and equitable, where power is shared (or power differentials are at least acknowledged and transparent) and everyone is valued for the unique knowledge, perspectives, skills, and experiences they bring.

The need for building and sustaining relationships was a common theme throughout all three days of the conference. Some important questions surrounding this theme include: where does this relationship building start? Who should initiate it? How can relationship-building between researchers and communities/people with health conditions be facilitated, resourced, supported, and sustained? Who is doing this well? Where can we improve?

In the first session to kick off PxP: Partnering to Make Research Stronger (https://youtu.be/Lf2TJmFRW24?si=1bEK92puH5h_rHRq), Angela Ruddock made the distinction between public contributors and community engagement. No one person can ever represent an entire group, and groups themselves are heterogeneous. As Angela said, ‘there’s no such thing as a homogenous community anywhere’. So when it comes to relationship-building we need to move beyond thinking in terms of just partnering with one person with pain on a particular study, to engaging and involving communities of people who can better represent the inherent diversity of experiences, backgrounds, perspectives, and insights.

“Go to where the people are at, develop a relationship with them.” Alma McCormick

This includes being sure to include all voices, as was discussed on day three (https://youtu.be/AC3zKsS37uU?si=CizLIO853V_VTjqv) and echoed what Angela said on day 1, that no group is ‘hard to reach’, they have been historically ignored and excluded. This exclusion can take the form of requiring patient partners and community members to come to the research, rather than the research going to the patient partners or into the community. Environments like the hospital, or health systems or academic systems and institutions, can actually be unsafe for some of these communities to come into, so there is a need for researchers to go into the communities to establish relationships and build trust.

Sandra Jayacodi asked, in the Including All Voices Session, ‘How about investing time and resources to building trust and relationship with communities?’ This sort of relationship building takes time, effort, and resources. We must avoid tokenism and embrace intersectionality and include and represent more diverse perspectives and peoples.

“Having funding that allows for pre-work and relationship building with communities. Funders for research have to proactively encourage and support inclusive research.” Sandra Jayacodi

It is so important that patient and public involvement and engagement in research is founded on strong, trusting relationships. This work needs be inclusive and representative, and certainly cannot be tokenistic. Relationship building takes investment of time, resources, and effort, but the payoffs are more than worth it.


S’il y a bien une chose que j’ai adorée de la conférence PxP Tisser des liens pour renforcer la recherche, ce sont les discussions animées du clavardage Zoom pendant les présentations. Si vous voulez y jeter un coup d’œil, elles ont été résumées et anonymisées sur la plateforme de ressources de PxP.

Les interrogations soulevées lors de la période de questions ont également été très pertinentes. Malheureusement, une réponse détaillée n’a pas pu être fournie pour chacune d’entre elles, faute de temps. J’ai toutefois trouvé cette question particulièrement intéressante : « Quel changement voudriez-vous voir à la suite de la conférence PxP? »

Pour ma part, la réponse m’est venue rapidement : nouer plus de relations. Surtout entre les chercheurs et les personnes de la collectivité qui vivent avec le problème ou la maladie à l’étude. Nous avons besoin de relations inclusives, diversifiées et équitables, où le pouvoir est partagé (ou encore où les différences de pouvoir sont au moins reconnues et transparentes) et où chacun est apprécié pour ses connaissances, ses perspectives, ses compétences et ses expériences uniques.

Le besoin de créer et d’entretenir des relations est un thème qui est revenu souvent lors des trois jours de la conférence. Parmi les questions importantes à ce sujet, mentionnons : par où commencer? Qui devrait entreprendre les démarches? Comment encourager, financer, soutenir et maintenir l’établissement de relations entre les chercheurs et les communautés ou personnes ayant des problèmes de santé? Sur qui prendre exemple? Quelles pistes d’amélioration explorer?

Lors de la première séance de la conférence PxP Tisser des liens pour renforcer la recherche (https://www.youtube.com/watch?v=Lf2TJmFRW24, en anglais seulement), Angela Ruddock a fait la distinction entre les collaborateurs du public et la participation communautaire. En effet, personne ne peut représenter un groupe en entier, et les groupes eux-mêmes sont hétérogènes. Comme l’a soulevé Angela, « une communauté homogène, ça n’existe pas ». Alors, lorsqu’il s’agit de créer des relations, il faut arrêter de collaborer avec une seule personne qui présente le problème à l’étude, et commencer à mobiliser et faire participer les communautés de gens pouvant mieux représenter la diversité inhérente aux expériences, aux horizons, aux perspectives et aux connaissances.

« Allons là où se trouvent les gens, et tissons des liens avec eux. » – Alma McCormick

Il s’agit notamment de veiller à inclure toutes les voix, comme mentionné à la troisième journée (https://www.youtube.com/watch?v=AC3zKsS37uU, en anglais seulement). Cette séance a également réitéré ce qu’avait mentionné Angela le premier jour, c’est-à-dire qu’aucun groupe n’est hors d’atteinte; c’est seulement que certains ont toujours été négligés et exclus. Par exemple, demander aux patients partenaires et aux membres de la communauté de venir à la recherche plutôt que l’inverse peut constituer une forme d’exclusion. Les membres de certaines communautés peuvent ne pas se sentir en sécurité dans des milieux comme les hôpitaux, les systèmes de santé ou les établissements d’enseignement. Il faut donc que les chercheurs se rendent dans les communautés afin de tisser des liens de confiance.

Lors de la séance Inclure toutes les voix, Sandra Jayacodi a posé la question suivante : « Pourquoi ne pas investir du temps et des ressources dans l’établissement de relations de confiance avec les communautés? » Ce genre de démarche demande du temps, des efforts et des ressources. Nous devons éviter la diversité de façade, appliquer l’intersectionnalité et inclure et représenter des points de vue issus d’une plus grande diversité de personnes.

« Il faut disposer d’un financement qui permet d’effectuer le travail préparatoire et d’établir des relations avec les communautés. Les bailleurs de fonds de la recherche doivent encourager et soutenir de façon proactive la recherche inclusive. » – Sandra Jayacodi

Il est crucial que la participation et la mobilisation des patients et du public en recherche reposent sur des relations de confiance solides. Les efforts se doivent d’être inclusifs et représentatifs, et ne peuvent se permettre d’être purement symboliques. Tisser des liens requiert temps, ressources et efforts, mais le jeu en vaut certainement la chandelle.

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