Cy Frank Legacy Lectureship / la conférence Inspiré sur Cy Frank Legacy

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Join Us for the Inspiring Cy Frank Legacy Lectureship on September 17, 2024

Author: McCaig Institute for Bone and Joint Health | Cumming School of Medicine | University of Calgary

How can we transform cutting-edge research into real-world solutions that improve patient care? Discover the answers with us at the Cy Frank Legacy Lectureship, an event that honors the legacy of an internationally acclaimed visionary who dedicated his life to this mission. On behalf of the McCaig Institute for Bone and Joint Health, I am thrilled to invite you to an event that promises to inspire and inform: the Cy Frank Legacy Lectureship 2024.

This year’s keynote speaker, Dr. Robyn Tamblyn, BScN, MSc, PhD, CM, is not only a former trainee of Dr. Frank but also a passionate advocate for health innovation. Her journey and dedication mirror Dr. Frank’s own commitment to transforming lives through research. In her presentation, “Innovations in Clinical Care,” Dr. Tamblyn will share groundbreaking insights and personal stories that underscore the profound impact of Dr. Frank’s mentorship and vision.

Dr. Tamblyn is a Professor of Medicine and James McGill Chair at McGill University. Her notable contributions as a Medical Scientist at the McGill University Health Centre and as the former Scientific Director of the CIHR Institute of Health Services and Policy Research have been recognized with numerous awards, including the ACFAS Bombardier award and the John P. Hubbard Award. Dr. Tamblyn, who was appointed to the Order of Canada, has significantly improved Canada’s health care system through her innovative work in medication use and clinical competence evaluation. In 2019, she was elected as a Fellow to the Royal Society of Canada and appointed Director of the Division of Clinical Epidemiology at the McGill University Health Centre.

Attending this event provides a unique opportunity to gain deep insights into the latest advancements in clinical care. Whether you are a healthcare professional, researcher, or student, you will find takeaways that can enhance your work and broaden your perspective on health innovation.

We invite you to join us for this free event.

  • Date: Tuesday, September 17, 2024
  • Time: 4:00 p.m. MDT
  • Location: Theatre 4, Health Sciences Centre, Foothills Campus
  • Light reception in the Hippocrates Mall to follow the lecture.

The event will also be livestreamed.

Don’t miss this chance to honor Dr. Cy Frank’s legacy and gain valuable knowledge. Register today at:  ucalgary.ca/cy-frank-lecture

Dr. Robyn Tamblyn, keynote speaker

Rejoignez-nous pour la conférence Inspiré sur Cy Frank Legacy le 17 septembre 2024

Comment pouvons-nous transformer la recherche en solutions concrètes qui améliorent les soins aux patients? Découvrez les réponses avec nous lors de la conférence Cy Frank Legacy, un événement qui honore l’héritage d’un visionnaire de renommée internationale qui a consacré sa vie à cette mission. Au nom de l’institut McCaig pour les os et la santé des joints, je suis ravi de vous inviter à un événement qui promet d’inspirer et d’informer : la Cy Frank Legacy Lectureship 2024.

La conférencière principale de cette année, la Dre Robyn Tamblyn, BScN, MSc, PhD, CM, est non seulement une ancienne stagiaire du Dr Frank, mais également une scientifique qui travaille sur l’innovation en santé. Son parcours et son dévouement reflètent l’engagement du Dr Frank à transformer des vies grâce à la recherche. Dans sa présentation intitulée « Innovations en soins cliniques », la Dre Tamblyn partagera des idées révolutionnaires et des histoires personnelles qui soulignent l’impact profond du mentorat et de la vision du Dr Frank.

Le Dr Tamblyn est professeure de médecine et titulaire de la chaire James McGill à l’Université McGill. Ses contributions remarquables en tant que scientifique médical au Centre universitaire de santé McGill et en tant qu’ancien directeur scientifique de l’Institut de la santé des IRSC ont été reconnues par de nombreux prix, dont le prix Bombardier de l’ACFAS et le prix John P. Hubbard. La Dre Tamblyn, qui a été nommée à l’Ordre du Canada, a considérablement amélioré le système de santé du Canada grâce à son travail novateur dans l’utilisation des médicaments et l’évaluation des compétences cliniques. En 2019, elle a été élue membre de la Société royale du Canada et nommée directrice de la Division d’épidémiologie clinique du Centre universitaire de santé McGill.

Assister à cet événement offre une occasion unique d’acquérir des connaissances approfondies sur les dernières avancées en matière de soins cliniques. Que vous soyez professionnel de la santé, chercheur ou étudiant, vous trouverez des enseignements qui pourront enrichir votre travail et élargir votre perspective sur l’innovation en santé.

Nous vous invitons à nous rejoindre pour cet événement gratuit.

  • Date: mardi 17 septembre 2024
  • Heure: 16h00 MDT
  • Lieu: Théâtre 4, Centre des sciences de la santé, Campus Foothills
  • Réception près de la statue d’Hippocrate pour suivre la conférence.

L’événement sera également diffusé en direct.

Ne manquez pas cette occasion d’honorer l’héritage du Dr Cy Frank et d’acquérir de précieuses connaissances. Inscrivez-vous aujourd’hui à : ucalgary.ca/cy-frank-lecture

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Separating the signal from the noise

Digital Health and Physical Activity Strengthening Workshop

May 2nd and 3rd 2024

Agenda and speaker biographies available here: Attendee handbook

With special thanks to International Advisory Board leads Dr. Emmanuel Stamatakis and Dr. Fiona Bull as well as to theme leads, program speakers, and notetakers.

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National Oral Health Research Strategy: Congratulatory message from Christopher H. Fox, DMD, DMSc / Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire : Message de félicitations de la part de Christopher H. Fox, D.M.D., D. Sc. M.

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Dear Colleagues,

Congratulations on launching the National Oral Health Research Strategy (NOHRS) at the Canadian Oral Health Summit today (June 21st, 2024).  A significant milestone for our dental, oral, and craniofacial researchers in Canada and for the health of all Canadians!  Of course, after successful execution of your research strategy, your findings will have global implications. The new Canadian dental care plan and the NOHRS are very much in line with the WHO’s Global Oral Health Action Plan.

Delighted that IADR is represented at the oral health summit through all of our CADR members, our IADR North American Regional Board Member, Olga Baker, and our two editors, Jocelyne Feine and Nick Jakubovics.

A sincere thanks from the IADR Board on this important launch. Enjoy the rest of the summit and I hope this US northeast heat wave hasn’t reached Halifax.

Kind regards,

Christopher Fox

Christopher H. Fox, DMD, DMSc, Chief Executive Officer

International Association for Dental, Oral, and Craniofacial Research | www.iadr.org

American Association for Dental, Oral, and Craniofacial Research | www.aadocr.org


Bonjour,

Félicitations pour le lancement de la Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire, qui s’est tenu le 21 juin à l’occasion du Sommet canadien sur la santé buccodentaire! Il s’agit là d’une étape importante pour favoriser la santé de toute la population canadienne et appuyer les chercheurs dans le domaine de la santé buccodentaire et craniofaciale au Canada. Les résultats qui découleront de la mise en œuvre de la Stratégie auront sans aucun doute des retombées à l’échelle mondiale. Je tiens à ajouter que le nouveau Régime canadien de soins dentaires et la Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire se conforment pleinement au Plan d’action mondial pour la santé bucco-dentaire de l’Organisation mondiale de la santé.

Je suis ravi que l’Association internationale de recherches buccodentaires et craniofaciales (IADR) soit représentée au Sommet canadien sur la santé buccodentaire par l’entremise de tous les membres de l’Association canadienne de recherches dentaires, d’Olga Baker (membre du comité de la région de l’Amérique du Nord de l’IADR) ainsi que de Jocelyne Feine et de Nick Jakubovics (rédacteurs en chef à l’IADR).

Au nom du conseil d’administration de l’IADR, je tiens à vous remercier sincèrement pour votre apport à cet important lancement, et je vous invite à bien profiter des prochaines activités du Sommet. J’espère que la vague de chaleur que connaît le nord-est des États-Unis ne vous frappera pas à Halifax.

Sincères salutations,

Christopher Fox

Christopher H. Fox, D.M.D., D. Sc. M., directeur général

Association internationale de recherches buccodentaires et craniofaciales | www.iadr.org

American Association for Dental, Oral, and Craniofacial Research | www.aadocr.org

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National Oral Health Research Strategy / la Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire

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Final version:

Version finale :

If you would like to request the document in a different format, please email CIHR-IMHA via IMHA-IALA@cihr-irsc.gc.ca.

Si vous souhaitez obtenir le document dans un autre format, veuillez en faire part à l’IALA des IRSC à IMHA-IALA@cihr-irsc.gc.ca.

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One thing I’d like to see changed as a result of PxP / Un changement que j’aimerais voir à la suite de la conférence PxP

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By: Joletta Belton

One of the things I really enjoyed during the course of the PxP: Partnering to Make Research Stronger conference was the lively Zoom chat discussions that took place during the presentations. To see these chats for yourself, they have been summarized and anonymized and are available on the PxP Resource Hub.

There were also great questions asked in the Q&A, yet there wasn’t always time for those questions to be answered in depth. I particularly liked this question: “what is one thing you would like see changed after PxP?”

The answer for me came quickly: Building more relationships. Specifically relationship-building between researchers and people in the community who live with whatever it is that’s being studied. Relationships that are inclusive, diverse, and equitable, where power is shared (or power differentials are at least acknowledged and transparent) and everyone is valued for the unique knowledge, perspectives, skills, and experiences they bring.

The need for building and sustaining relationships was a common theme throughout all three days of the conference. Some important questions surrounding this theme include: where does this relationship building start? Who should initiate it? How can relationship-building between researchers and communities/people with health conditions be facilitated, resourced, supported, and sustained? Who is doing this well? Where can we improve?

In the first session to kick off PxP: Partnering to Make Research Stronger (https://youtu.be/Lf2TJmFRW24?si=1bEK92puH5h_rHRq), Angela Ruddock made the distinction between public contributors and community engagement. No one person can ever represent an entire group, and groups themselves are heterogeneous. As Angela said, ‘there’s no such thing as a homogenous community anywhere’. So when it comes to relationship-building we need to move beyond thinking in terms of just partnering with one person with pain on a particular study, to engaging and involving communities of people who can better represent the inherent diversity of experiences, backgrounds, perspectives, and insights.

“Go to where the people are at, develop a relationship with them.” Alma McCormick

This includes being sure to include all voices, as was discussed on day three (https://youtu.be/AC3zKsS37uU?si=CizLIO853V_VTjqv) and echoed what Angela said on day 1, that no group is ‘hard to reach’, they have been historically ignored and excluded. This exclusion can take the form of requiring patient partners and community members to come to the research, rather than the research going to the patient partners or into the community. Environments like the hospital, or health systems or academic systems and institutions, can actually be unsafe for some of these communities to come into, so there is a need for researchers to go into the communities to establish relationships and build trust.

Sandra Jayacodi asked, in the Including All Voices Session, ‘How about investing time and resources to building trust and relationship with communities?’ This sort of relationship building takes time, effort, and resources. We must avoid tokenism and embrace intersectionality and include and represent more diverse perspectives and peoples.

“Having funding that allows for pre-work and relationship building with communities. Funders for research have to proactively encourage and support inclusive research.” Sandra Jayacodi

It is so important that patient and public involvement and engagement in research is founded on strong, trusting relationships. This work needs be inclusive and representative, and certainly cannot be tokenistic. Relationship building takes investment of time, resources, and effort, but the payoffs are more than worth it.


S’il y a bien une chose que j’ai adorée de la conférence PxP Tisser des liens pour renforcer la recherche, ce sont les discussions animées du clavardage Zoom pendant les présentations. Si vous voulez y jeter un coup d’œil, elles ont été résumées et anonymisées sur la plateforme de ressources de PxP.

Les interrogations soulevées lors de la période de questions ont également été très pertinentes. Malheureusement, une réponse détaillée n’a pas pu être fournie pour chacune d’entre elles, faute de temps. J’ai toutefois trouvé cette question particulièrement intéressante : « Quel changement voudriez-vous voir à la suite de la conférence PxP? »

Pour ma part, la réponse m’est venue rapidement : nouer plus de relations. Surtout entre les chercheurs et les personnes de la collectivité qui vivent avec le problème ou la maladie à l’étude. Nous avons besoin de relations inclusives, diversifiées et équitables, où le pouvoir est partagé (ou encore où les différences de pouvoir sont au moins reconnues et transparentes) et où chacun est apprécié pour ses connaissances, ses perspectives, ses compétences et ses expériences uniques.

Le besoin de créer et d’entretenir des relations est un thème qui est revenu souvent lors des trois jours de la conférence. Parmi les questions importantes à ce sujet, mentionnons : par où commencer? Qui devrait entreprendre les démarches? Comment encourager, financer, soutenir et maintenir l’établissement de relations entre les chercheurs et les communautés ou personnes ayant des problèmes de santé? Sur qui prendre exemple? Quelles pistes d’amélioration explorer?

Lors de la première séance de la conférence PxP Tisser des liens pour renforcer la recherche (https://www.youtube.com/watch?v=Lf2TJmFRW24, en anglais seulement), Angela Ruddock a fait la distinction entre les collaborateurs du public et la participation communautaire. En effet, personne ne peut représenter un groupe en entier, et les groupes eux-mêmes sont hétérogènes. Comme l’a soulevé Angela, « une communauté homogène, ça n’existe pas ». Alors, lorsqu’il s’agit de créer des relations, il faut arrêter de collaborer avec une seule personne qui présente le problème à l’étude, et commencer à mobiliser et faire participer les communautés de gens pouvant mieux représenter la diversité inhérente aux expériences, aux horizons, aux perspectives et aux connaissances.

« Allons là où se trouvent les gens, et tissons des liens avec eux. » – Alma McCormick

Il s’agit notamment de veiller à inclure toutes les voix, comme mentionné à la troisième journée (https://www.youtube.com/watch?v=AC3zKsS37uU, en anglais seulement). Cette séance a également réitéré ce qu’avait mentionné Angela le premier jour, c’est-à-dire qu’aucun groupe n’est hors d’atteinte; c’est seulement que certains ont toujours été négligés et exclus. Par exemple, demander aux patients partenaires et aux membres de la communauté de venir à la recherche plutôt que l’inverse peut constituer une forme d’exclusion. Les membres de certaines communautés peuvent ne pas se sentir en sécurité dans des milieux comme les hôpitaux, les systèmes de santé ou les établissements d’enseignement. Il faut donc que les chercheurs se rendent dans les communautés afin de tisser des liens de confiance.

Lors de la séance Inclure toutes les voix, Sandra Jayacodi a posé la question suivante : « Pourquoi ne pas investir du temps et des ressources dans l’établissement de relations de confiance avec les communautés? » Ce genre de démarche demande du temps, des efforts et des ressources. Nous devons éviter la diversité de façade, appliquer l’intersectionnalité et inclure et représenter des points de vue issus d’une plus grande diversité de personnes.

« Il faut disposer d’un financement qui permet d’effectuer le travail préparatoire et d’établir des relations avec les communautés. Les bailleurs de fonds de la recherche doivent encourager et soutenir de façon proactive la recherche inclusive. » – Sandra Jayacodi

Il est crucial que la participation et la mobilisation des patients et du public en recherche reposent sur des relations de confiance solides. Les efforts se doivent d’être inclusifs et représentatifs, et ne peuvent se permettre d’être purement symboliques. Tisser des liens requiert temps, ressources et efforts, mais le jeu en vaut certainement la chandelle.

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Visualising Inclusive Research Excellence / Visualiser l’excellence en recherche inclusive

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Q&A with: Adriana Contreras and Michelle Buchholz

Edited by: Dr. Hetty Mulhall

Categorizing research initiatives is often unavoidable. When developing the IMHA Inclusive Research Excellence prizes, for example, we have stepped out of traditional research silos to embrace a more inclusive concept of research across six domains: Indigenous Health Research, Open Science, Research Impact, Team Science, Patient Engagement and Implementation Science. The intention is for these to be cross-cutting, but in reality, it is difficult to emphasise this interconnectivity sufficiently through words alone.

IMHA worked with Artist Adriana Contreras, with the support of Indigenous researcher and artist Michelle Buchholz, to develop an illustration that highlights  the elements of this initiative and enables us to embody inclusivity in future communications. Learn about the meaning of this piece, through the Q&A below.

Artwork to represent Inclusive Research Excellence. A full description is available in the blog article.

Q: How did you build an initial concept for this artwork?

A: We began by focusing on the aspirational spirit of the prizes and the commitment to uplifting and supporting inclusive research. We highlighted elements that are already happening in the field but may not be widely known, and others that express the desire for a deeper commitment to equity.

We brought in imagery usually associated with research, like the computer, graphs, and books, and built in conceptual elements from the research prize domains. We wanted to highlight the importance of looking closely at information beyond the surface, and maintaining a systemic approach to understanding the micro and macro of the aspects of data that are available. This is represented by the magnifying glass on the left side.

It was an important part of the process for us to be able to meet up in a casual space and to chat over a coffee about how this visual could best represent the research themes. In Indigenous communities, many great ideas and much work is done at the kitchen table, especially amongst Indigenous women. It’s often overlooked that conversations and spaces held in an informal way can produce the best stories and create connection and relationship.

Q: Can you speak about the people in the artwork?

A: We wanted to extend an invitation to expand the understanding of who is involved in research and to think beyond individuals who are commonly part of the academic spaces. The drawing shows conversation circles where everyone can connect at the same level and everyone is invited to put their ideas forward. Their voices are equally valued and understood.

The lived and living experience, cultural practices and knowledge people bring to the research process and values, addressing and ideally removing hierarchy, power imbalance and ‘othering’ in general. People don’t fit in one box, a lot of people who are patient partners also consider themselves researchers and the other way around. We aimed to bring an intersectional approach to representing diversity, to show that people are a combination of all different elements of their being.

Q: We’ve spoken quite a bit about knowledge translation. How has that been shown here?

The dandelion is a very resilient plant that travels well, propagating itself through its seeds that take flight finding fertile ground.  We included it in the visual to express how research can also propagate from a small idea and depending on the  environment where it finds itself, it grows in a different way each time. The strong dandelion roots are meant to represent how research and science are deep-rooted in evidence.

The two children in the drawing speak to intergenerational knowledge transmission, the importance of creating conditions that nurture meaningful participation of parents and people who care for children, breaking the silos around age, and around expertise and knowledge.

The image also highlights the importance of humanising people in the research space and considering career barriers people can experience if they chose to have children, seeing the importance of caregiving as a part of research too.

Q: Nature plays a key element in other ways, please can you explain these?

A:  The plants are meant to situate us geographically: the cedar branch on the West Coast, the cherry branch on the East Coast, and the gold thread in the Arctic.

Indigenous medicines are integral to cultural safety and invite Indigenous people into a space. Cedar is a sacred medicine and it can be cleansing.

The inclusion of these elements in the visual are also an invitation to ask: Where do we want the research to be rooted? Who does this research benefit? Who are we accountable to? What is our commitment?

Q: Lastly, how does the globe relate to the impact of research?

The globe symbolizes the implementation of the work and inclusion of  different voices, from a local, regional and global level.  It also represents the knowledge and expertise of immigrants   which provides different ways of understanding science and research and how that is brought into research in Turtle Island . It’s a constant stream of knowledge that flows in and out, having an impact globally.

The two arches  are the ripple effects of how research starts with something small and continues to grow. It also represents a feedback loop: research goes out into the world and comes back in a different way to continue feeding and transforming the process.


Visualiser l’excellence en recherche inclusive

Il est souvent inévitable de catégoriser les initiatives de recherche. Par exemple, lors de l’élaboration des prix de l’IALA des IRSC pour la promotion de l’inclusion dans le concept d’excellence en recherche, nous sommes sortis des cloisonnements traditionnels de la recherche pour adopter un concept plus inclusif dans six domaines : la recherche sur la santé des Autochtones, la science ouverte, les retombées de la recherche, la recherche collective, la mobilisation des patients et la science de la mise en œuvre. L’intention est de les rendre transversaux, mais en réalité, il est difficile d’insister suffisamment sur cette interconnexion par les mots seulement.

L’IALA a collaboré avec l’artiste Adriana Contreras, avec le soutien de la chercheuse et artiste autochtone Michelle Buchholz, dans le but de concevoir une illustration qui fait ressortir les éléments de cette initiative et qui nous permet d’incarner l’inclusivité dans nos communications. Découvrez la signification de cette œuvre ci-dessous.

L’IALA a collaboré avec l’artiste Adriana Contreras, avec le soutien de la chercheuse et artiste autochtone Michelle Buchholz, dans le but de concevoir une illustration qui fait ressortir les éléments de cette initiative et qui nous permet d’incarner l’inclusivité dans nos communications.

Q : Comment avez-vous élaboré le concept de cette œuvre d’art?

R : Nous avons commencé par mettre l’accent sur l’esprit ambitieux des prix et sur l’engagement à encourager et soutenir la recherche inclusive. Nous avons mis en évidence des éléments qui existent déjà sur le terrain, mais qui ne sont peut-être pas très connus, et d’autres qui expriment le désir d’un engagement profond en faveur de l’équité.

Nous avons intégré des images généralement associées à la recherche, comme l’ordinateur, les graphiques et les livres, et ce, en plus d’intégrer des éléments conceptuels issus des domaines des prix de recherche. Nous souhaitions souligner l’importance d’examiner avec soin l’information, au-delà des apparences, et d’adopter une démarche systémique visant à comprendre divers aspects des données accessibles, tant à l’échelle micro que macro. Le tout est représenté par la loupe à gauche.

Il était important pour nous de pouvoir nous rencontrer dans une atmosphère décontractée et de discuter autour d’un café de la manière dont cette image pourrait représenter au mieux les thèmes de recherche. Dans les communautés autochtones, beaucoup de grandes idées et de travail sont réalisés à la table de la cuisine, en particulier par les femmes autochtones. On oublie souvent que les conversations et les espaces organisés de manière informelle peuvent produire les meilleures histoires, en plus de créer des liens et des relations.

Q : Pouvez-vous nous parler des personnes qui figurent dans l’œuvre d’art?

R : Le but était de permettre de bien comprendre qui est concerné par la recherche et de penser au-delà des personnes qui, en général, font partie des espaces universitaires. Le dessin montre des cercles de conversation où tout le monde est au même niveau et où chacun est invité à présenter ses idées. Leurs voix sont appréciées et comprises en toute égalité.

En fait, il s’agit de l’expérience concrète, des pratiques culturelles et des connaissances que les personnes apportent au processus de recherche et aux valeurs, en abordant et, idéalement, en supprimant la hiérarchie, le déséquilibre du pouvoir et l’« altérité » en général. Les gens ne rentrent pas tous dans le même moule. Par exemple, de nombreux patients partenaires se considèrent également comme des chercheurs et vice versa. Nous avons cherché à adopter une approche intersectionnelle pour représenter la diversité afin de montrer que les personnes sont une combinaison de tous les éléments de leur être.

Q : Nous avons beaucoup parlé de l’application des connaissances. Comment la démontre-t-on ici?

Le pissenlit est une plante très résistante qui voyage bien, se propageant par ses graines qui s’envolent pour trouver une terre fertile. Nous l’avons inclus dans l’image pour montrer que la recherche peut aussi se propager à partir d’une petite idée et que, selon le milieu dans lequel elle se trouve, elle se développe de manière différente. Les fortes racines du pissenlit sont censées représenter la manière dont la recherche et la science sont profondément ancrées dans les faits.

Les deux enfants du dessin évoquent la transmission des connaissances entre les générations, l’importance de créer des conditions propices à une participation significative des parents et des personnes qui s’occupent des enfants, ainsi que l’élimination du cloisonnement associé à l’âge, à l’expertise et aux connaissances.

L’image souligne également l’importance d’humaniser les personnes dans l’espace de la recherche et de tenir compte des obstacles professionnels liés au choix d’avoir des enfants, en considérant l’importance de la prestation de soins comme faisant également partie de la recherche.

Q : La nature tient un rôle clé à d’autres égards; pouvez-vous les expliquer?

R : Les plantes nous situent sur le plan géographique : la branche de cèdre sur la côte ouest, la branche de cerisier sur la côte est et le fil d’or dans l’Arctique.

Les médicaments autochtones font partie intégrante de la sécurité culturelle et invitent les Autochtones dans un espace. Le cèdre est un médicament sacré qui a des propriétés purificatrices.

De plus, l’inclusion de ces éléments dans l’image invite à poser des questions : Où voulons-nous que la recherche soit ancrée? À qui profite cette recherche? À qui devons-nous rendre des comptes? Comment y participe-t-on?

Q : Enfin, quel est le lien entre le globe et l’incidence de la recherche?

Le globe symbolise la mise en œuvre du travail et l’inclusion de différentes voix sur le plan local, régional et mondial. Il représente également les connaissances et l’expertise des immigrants qui offrent différentes façons de comprendre la science et la recherche, ainsi que la manière à laquelle elles sont intégrées dans la recherche sur l’Île de la Tortue. Il s’agit d’un flux constant de connaissances qui entrent et sortent, et qui ont une incidence à l’échelle mondiale.

Les deux arcs représentent l’effet d’entraînement de la recherche, qui commence par quelque chose de petit qui, ensuite, se met à évoluer. On y voit également une boucle de rétroaction : la recherche est diffusée dans le monde et revient sous une forme différente pour continuer à alimenter et à transformer le processus.

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First full draft version of the National Oral Health Research Strategy / La première version complète de la Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire

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Feedback was collected on the research themes and priorities from the community to be reviewed by the Steering Committee. Following this, writing teams for each of the themes convened and developed the first draft document of the NOHRS. This is a draft document with visuals in the process of development. We are now in the second phase of collecting feedback from the wider community on this document until April 5th via the survey below. If you would like to request the document in a different format (e.g., Microsoft Word Doc), please email CIHR-IMHA via IMHA-IALA@cihr-irsc.gc.ca.

First full draft version of the National Oral Health Research Strategy

Survey: https://ubc.ca1.qualtrics.com/jfe/form/SV_bjGewKjhABRlMNM

——

Lors d’une première ronde de consultations, des commentaires sur les priorités et les thèmes de recherche ont été recueillis auprès de la communauté pour examen par le comité directeur. Des équipes de rédaction, organisées par thème, ont alors entamé l’élaboration d’une version préliminaire de la Stratégie, qui comprend des éléments visuels en cours de création. Une deuxième ronde de consultations vient d’être lancée afin de prendre le pouls de la communauté à cet égard. Les personnes intéressées sont invitées à répondre au sondage ci-dessous d’ici au 5 avril. Si vous souhaitez obtenir le document dans un autre format (par exemple dans un fichier Microsoft Word), veuillez en faire part à l’IALA des IRSC à IMHA-IALA@cihr-irsc.gc.ca.

La première version complète de la Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire

Le sondage : https://ubc.ca1.qualtrics.com/jfe/form/SV_bjGewKjhABRlMNM

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Directrice scientifique associée ou directeur scientifique associé – description de travail

En anglais: https://ubc.wd10.myworkdayjobs.com/en-US/ubcstaffjobs/job/Associate-Scientific-Director_JR14954

Temps plein

Personnel – non syndiqué

Catégorie du poste

M&P – AAPS

 

Profil du poste

Salarié AAPS – Recherche et facilitation, niveau D

 

Titre du poste

Directrice scientifique associée ou directeur scientifique associé

 

Département

Gestion administrative | Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite | Faculté de médecine

 

Fourchette salariale

7 933,42 $ – 12 395,83 $ CA par mois

 

La fourchette salariale est l’écart entre le salaire de base minimum et maximum pour un poste donné. Le point médian de la fourchette se trouve environ à mi-chemin entre le salaire minimum et maximum, et il représente le salaire d’un employé possédant la totalité des connaissances, des aptitudes et de l’expérience nécessaires pour le poste. Habituellement, le salaire des employés au moment de leur embauche, de leur mutation ou de leur promotion se situe entre le minimum et le point médian de la fourchette salariale d’un poste donné.

Date de fin de l’avis

8 novembre 2023

 

Remarque : Les candidatures seront acceptées jusqu’à 23 h 59 la veille de la date de fin de l’avis indiquée ci-dessus.

Date de fin de l’emploi

14 novembre 2024

Le poste à pourvoir se trouve dans un établissement de soins de santé. Par conséquent, le candidat retenu devra fournir une preuve de vaccination complète contre la COVID-19 avant la date de début, conformément aux exigences des autorités sanitaires provinciales.

À l’Université de la Colombie-Britannique, nous estimons que la création et le maintien d’un effectif diversifié sont essentiels pour atteindre l’excellence en matière de recherche, d’innovation et d’apprentissage pour la totalité de la faculté, du personnel et des étudiants. Notre engagement envers l’équité en emploi contribue à offrir un milieu inclusif et équitable, à créer un milieu de travail caractérisé par une riche diversité et à établir les conditions nécessaires à une carrière enrichissante.

Résumé du poste

L’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite (IALA) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), dont les bureaux sont situés à l’Université de la Colombie-Britannique, est l’un des treize instituts virtuels des IRSC. L’IALA des IRSC a pour mandat de soutenir la recherche éthique et porteuse qui vise à favoriser la vie active, la mobilité et la santé buccodentaire, ainsi qu’à s’attaquer à tout un éventail d’affections touchant les os, les articulations, les muscles, les tissus conjonctifs, la peau et les dents. Une bonne santé musculosquelettique est indispensable à l’activité physique nécessaire au maintien de la mobilité, de la productivité et de la santé et du bien-être globaux. Les maladies musculosquelettiques courantes comme l’arthrite et l’ostéoporose peuvent limiter la mobilité et l’activité physique, ce qui entraîne le cercle vicieux de la sédentarité, de la détérioration de la santé et de la perte de productivité. Pareillement, les affections buccodentaires et cutanées peuvent nuire à la santé et au bien-être en général.

En collaboration avec la directrice scientifique ou le directeur scientifique, la personne titulaire du poste détermine la vision et la stratégie de l’IALA grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes visant à améliorer la recherche qui cadrent avec le mandat de l’Institut. La directrice scientifique associée ou le directeur scientifique associé apporte principalement son soutien à la directrice scientifique ou au directeur scientifique afin d’aider cette personne à favoriser et à promouvoir les initiatives stratégiques de l’Institut. La personne titulaire du poste travaille directement avec le personnel de l’Institut et des IRSC, des cadres supérieurs du gouvernement fédéral et provincial, des chercheurs et des stagiaires canadiens et étrangers, des cadres supérieurs d’autres instituts des IRSC et des intervenants de l’Institut afin de concevoir, d’élaborer, de mettre en œuvre et d’évaluer des programmes et des projets afin de veiller à ce que l’Institut atteigne ses buts et ses objectifs. La personne titulaire du poste assure également la liaison entre l’Institut et les partenaires et intervenants externes dans l’objectif d’établir et de maintenir de bonnes relations de travail avec une multitude d’intervenants, tant au sein de l’Institut et de l’Université de la Colombie-Britannique, qu’à l’échelle nationale et internationale.

La personne titulaire du poste assure la liaison avec les directeurs scientifiques, les directeurs adjoints et d’autres représentants des IRSC afin de promouvoir une approche cohérente au sein de l’organisation, et il formule des conseils d’expert sur la détermination, la conception et la mise en œuvre des projets.

Position hiérarchique

La directrice scientifique associée ou le directeur scientifique associé relève directement de la directrice scientifique ou du directeur scientifique et en tant que membre clé de l’équipe de l’Institut, travaille en collaboration avec l’administrateur responsable des opérations de l’Institut, l’analyste des projets et des initiatives, l’agent responsable des activités et des projets, et d’autres membres du personnel des IRSC travaillant au bureau national des IRSC qui se trouve à Ottawa.

La personne titulaire du poste représente la directrice scientifique ou le directeur scientifique ou agit en son nom au besoin.

Tâches

Les principaux domaines de responsabilité comprennent notamment les tâches énoncées suivantes :

Diriger, à l’échelle nationale, le développement, la planification, la coordination et l’évaluation de la recherche des différentes initiatives de l’Institut, y compris la santé buccodentaire, la santé numérique et l’activité physique.

Établir des relations avec des partenaires externes, y compris gérer un portefeuille pour les ententes de partenariat. À cette fin, contribuer à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies visant à obtenir le soutien financier de nouveaux partenaires, et déterminer, enrichir, cultiver, utiliser et gérer ces relations.

Élaborer et réaliser, en étroite collaboration avec une vaste gamme de chercheurs et d’autres intervenants issus des secteurs public, privé et bénévole de la santé au Canada, un programme structuré de processus interactifs de planification, de coordination et d’évaluation de la recherche. Les consultations, conférences et ateliers tenus à cette fin permettront d’établir les priorités, d’élaborer des protocoles d’accord et des demandes de propositions, en plus d’améliorer la capacité en matière de recherche en santé novatrice et interdisciplinaire à l’échelle du Canada.

Gérer le budget des initiatives stratégiques de l’Institut (fonds de l’IALA et de partenaires) et surveiller le budget de fonctionnement et de développement annuel de l’Institut (subvention d’appui à l’Institut).

Représenter l’Institut au sein de différents groupes d’intervenants au Canada; assurer la liaison entre des groupes externes et des comités.

Promouvoir le travail de l’Institut à des réunions et conférences d’envergure nationale et mondiale.

Favoriser et soutenir des relations de collaboration efficaces avec des réseaux d’experts cadrant avec les priorités stratégiques de l’IALA.

Diriger l’élaboration du plan stratégique de l’IALA pour établir l’orientation de la recherche et veiller à ce que les activités de l’Institut respectent ce plan.

Diriger, concevoir et superviser les fonctions d’application des connaissances de l’Institut. Notamment, créer la stratégie d’application des connaissances de l’Institut; assurer l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des initiatives d’application des connaissances.

Diriger, élaborer et appliquer les programmes de formation des stagiaires, les partenariats et les stratégies de communication.

Superviser les fonctions de communication internes et externes de l’Institut (c.-à-d. plan des communications de l’institut, notes d’information ministérielles, plans opérationnels et stratégiques, rapports annuels, contenu du bulletin d’information et liaison avec l’équipe des affaires publiques des IRSC).

Assurer l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des initiatives stratégiques de l’Institut.

Superviser l’évaluation par les pairs et l’évaluation de la pertinence pour les bourses de l’Institut.

Superviser la collecte et l’analyse de données, l’élaboration des cadres de gestion du rendement et l’évaluation des projets et des initiatives.

Superviser les activités se rapportant au conseil consultatif de l’IALA (CCI). Notamment, collaborer avec des membres canadiens et étrangers du CCI en ce qui a trait à des activités ou à des projets spéciaux; assurer la liaison avec d’éventuels candidats canadiens et étrangers souhaitant travailler au sein du CCI; donner son avis sur de nouveaux membres du CCI; superviser l’orientation des nouveaux membres du CCI.

Superviser les activités se rapportant au comité des ambassadeurs de la recherche axée sur le patient, ainsi que la stratégie de mobilisation des patients et la sensibilisation.

Assurer la gestion globale des dossiers de l’Institut, y compris les documents et les communications conformément à la Loi sur l’accès à l’information du gouvernement fédéral.

Représenter l’Institut lors des réunions mensuelles des IRSC à Ottawa, participer à la prise de décisions en ce qui concerne les politiques de financement et les pratiques, donner son avis sur les répercussions des politiques de l’Institut.

Travailler avec le personnel de l’administration centrale des IRSC afin de maintenir une relation de travail solide, dynamique, efficace et efficiente entre l’Institut et les membres du personnel de l’administration centrale des IRSC qui sont responsables de la prestation finale d’une grande partie du programme de l’Institut.

Travailler avec le personnel des finances du bureau de l’IALA des IRSC situé à l’Université de la Colombie-Britannique pour assurer le respect des obligations contractuelles et autres de l’Institut.

Établir le rôle et la portée des responsabilités du personnel de l’Institut, et superviser le processus d’évaluation annuelle du rendement du personnel de l’Institut.

Effectuer d’autres tâches connexes au besoin.

Conséquences des erreurs et des décisions

Les décisions inappropriées peuvent porter atteinte à la réputation de l’Institut, de l’administration centrale des IRSC et de l’Université de la Colombie-Britannique à titre d’établissement d’accueil de l’IALA, et nuire à la capacité de l’Institut à s’acquitter de son mandat.

Supervision reçue

La personne titulaire du poste effectue son travail en toute latitude. Son travail est évalué en fonction de l’atteinte des objectifs à long terme et du respect de son mandat.

Supervision donnée

Gérer directement l’analyste des projets et des initiatives, ainsi que l’agent responsable des activités et des projets, et gérer indirectement l’administrateur responsable des opérations de l’Institut.

Aptitudes minimales

Pour diriger un projet de recherche, la personne titulaire du poste doit posséder un diplôme d’études supérieures ou un titre professionnel équivalent, au moins cinq ans d’expérience connexe, y compris dans un domaine de spécialisation, ou une combinaison équivalente d’études et d’expérience. Autrement, la personne titulaire du poste doit posséder un diplôme de premier cycle dans une discipline pertinente et au moins sept ans d’expérience connexe ou une combinaison équivalente d’études et d’expérience.

– La personne titulaire du poste doit avoir la volonté de respecter divers points de vue, y compris ceux qui entrent en contradiction avec les siens.

– La personne titulaire du poste doit démontrer son engagement à améliorer ses propres connaissances et habiletés en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.

Aptitudes privilégiées

Un doctorat en recherche ou dans un domaine de santé connexe est préférable. Expérience de recherche connexe, y compris en gestion de projet au sein de réseaux de recherche liés à la santé ou de programmes de recherche financés. Expérience dans la mise en place et l’établissement de partenariats solides, d’alliances stratégiques ou de liens avec l’un ou plusieurs des secteurs suivants : gouvernements fédéral et provinciaux, industrie, milieu universitaire et secteur sans but lucratif. Expérience professionnelle dans la promotion et la facilitation de réunions axées sur la collaboration avec des chercheurs et des intervenants. Expérience dans la direction et la mise en œuvre de plans stratégiques et opérationnels, et dans l’élaboration de cadres, de politiques, de lignes directrices ou de normes. La candidate ou le candidat doit posséder des compétences exceptionnelles en communication écrite et orale, y compris de l’expérience dans la préparation de publications et de rapports liés à la santé. Capacité d’analyser les besoins, et de planifier, structurer, gérer, surveiller, compléter et évaluer les projets tout en respectant les ressources attribuées et les délais impartis. Capacité d’analyser et de restructurer le déroulement du travail et les processus opérationnels pour en améliorer l’efficience et l’efficacité. Capacité de favoriser le perfectionnement et l’apprentissage à long terme du personnel grâce à l’encadrement, à la gestion du rendement et au mentorat. La maîtrise des deux langues officielles est un atout. D’excellentes habiletés en relations interpersonnelles, en organisation, en présentation, en synthèse et en recherche sont essentielles. Certains déplacements seront nécessaires.

Postulez dès maintenant: https://ubc.wd10.myworkdayjobs.com/en-US/ubcstaffjobs/job/Associate-Scientific-Director_JR14954

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Reflections from the Healthy Youth Summit

Le français suit / French follows

By: Anna Samson, Patient Engagement in Research Ambassador for CIHR-IMHA

This past month, IMHA sent two representatives—Anna Samson, a Patient Engagement Research Ambassador, and Eunice Lui, the Projects and Initiatives Analyst at IMHA—to attend the Institute of Human Development, Child and Youth Health’s (IHDCYH) Healthy Youth Summit that was co-developed and co-led by IHDCYH’s Youth Advisory Council. This conference brought successful Healthy Youth Catalyst grant recipients and their Youth Voice Representatives, youth, funding partners, policy and decision-makers, and other interested parties to identify knowledge gaps and priorities in youth health research in relation to Canada’s Youth Policy and IHDCYH’s Healthy Youth Initiative. It also fostered networking and collaboration between health researchers, youth, community, and partners, and focused on building capacity for youth engagement in health research by ensuring active inclusion of youth voices.

The first round of the Healthy Youth Catalyst Grants was launched in the Fall of 2022, in partnership with the CIHR Institutes of Gender and Health (IGH), Indigenous Peoples’ Health (IIPH), and Musculoskeletal Health and Arthritis (IMHA), and Indigenous Services Canada – First Nations and Inuit Health Branch (ISC-FNIHB). Twelve grants were funded in the broad areas of youth health as well as Indigenous health, physical health, 2SLGBTQI+ health, and adolescent sexual and reproductive health.

Anna’s key takeaway from the 2-day Summit was that youth are integral to creating changes, and including them in research and properly compensating them lends to more informed and credible research. The needs of youth are often overlooked and their voices and experiences are belittled in research and professional spaces. This causes gaps in knowledge and consequently in healthcare when it comes to providing youth with adequate care.

As someone with lived experience with arthritis and chronic pain, Anna found the focus of the Summit refreshing and inspiring. They have often felt that their health experiences and that of peers weren’t taken seriously due to their age and this led to further delay in diagnosis and treatment and little to no support after the fact. That is why they advocate for the youth perspective in their personal advocacy and in research. To see that this is also a priority for CIHR and that they not only engaged with youth but had them co-lead the conference, made Anna feel like the need for youth in health research is now being understood and encouraged by institutes with the influence required to enact these changes on a larger and more impactful scale. This reaffirms that the inclusion of youth and their experiences are important and necessary to larger health and health research frameworks.


Le mois dernier, l’IALA a envoyé deux représentantes – Anna Samson, ambassadrice de la recherche axée sur le patient, et Eunice Lui, analyste, Projets et initiatives – à la Conférence Jeunes en santé de l’Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents (IDSEA), coorganisée et codirigée par le conseil consultatif de la jeunesse de l’IDSEA. Cette conférence réunissait des titulaires de subvention Catalyseur Jeunes en santé et leurs porte-parole, des jeunes, des partenaires financiers, des responsables des politiques et des décisionnaires, et d’autres parties intéressées dans le but de cerner les besoins en connaissances et les priorités de la recherche sur la santé des jeunes en lien avec la Politique jeunesse du Canada et l’Initiative Jeunes en santé de l’IDSEA. Le but de la rencontre était de favoriser le réseautage et la collaboration entre les membres du milieu de la recherche en santé, les jeunes, la communauté et les partenaires, ainsi que de renforcer les capacités de mobilisation des jeunes en recherche en santé en veillant activement à ce que leur voix soit entendue.

Le premier cycle du concours de subventions Catalyseur Jeunes en santé a été lancé à l’automne 2022, en partenariat avec l’Institut de la santé des femmes et des hommes, l’Institut de la santé des Autochtones et l’IALA des IRSC, ainsi que la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits de Services aux Autochtones Canada. Douze subventions ont été accordées dans les vastes domaines de la santé des jeunes ainsi que plus particulièrement dans les classes Jeunes autochtones, Jeunes 2ELGBTQI+, Santé physique des jeunes et Santé sexuelle et génésique des adolescents.

Selon Anna Samson, l’une des grandes leçons à tirer de l’événement de deux jours est que les jeunes jouent un rôle déterminant dans le changement et que la recherche gagne en crédibilité et en pertinence lorsque les jeunes y participent et se voient offrir une rétribution appropriée pour le faire. Les besoins des jeunes sont souvent négligés, et leurs voix et expériences ne sont pas prises en compte à leur juste valeur dans les milieux professionnels et de la recherche. Il s’ensuit des lacunes dans les connaissances et donc dans les soins de santé lorsqu’il s’agit de fournir des soins adéquats aux jeunes.

Ayant elle-même une expérience concrète de l’arthrite et des douleurs chroniques, Anna dit avoir trouvé l’objet de la conférence rafraîchissant et inspirant. À son avis, ses expériences en matière de santé et celles de ses pairs sont rarement prises au sérieux en raison de leur âge, donnant ainsi lieu à des retards dans les diagnostics et les traitements ainsi qu’à un manque, voire une absence, de soutien par la suite. Voilà pourquoi elle préconise par ses actions revendicatrices personnelles la représentation des perspectives des jeunes dans la recherche. À la lumière de la priorité que les IRSC accordent à ce sujet et du fait qu’ils ont non seulement mobilisé des jeunes, mais leur ont confié la codirection de la conférence, Anna Samson conclut que le besoin d’intégrer les jeunes à la recherche sur la santé est maintenant compris et que la nécessité d’y répondre est soulignée par les instituts ayant l’influence requise pour opérer ces changements à grande échelle de sorte à en maximiser l’impact. Cela confirme que l’inclusion des jeunes et de leurs expériences est importante et nécessaire pour les grands cadres en matière de santé et de recherche en santé.

 

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Filed under Patient Engagement

Engaging Patient Partners as Peer Reviewers of Grant Applications: Tips for Everyone Involved

By: Dawn Richards, Deb Baranec, Eileen Davidson, Trudy Flynn

Le français suit / French follows

What is peer review anyway?

The peer review process can be strange and slightly confusing if you’re not in academia or new to the process. At its simplest, peer review is a process used by an organization that funds research to review grant applications that have been submitted to be considered for funding. Funding organizations include the Canadian Institutes of Health Research, a health or other charity, and research foundations. While the exact process may be different depending on the organization, generally grant applications are ‘assigned’ to people who are called ‘reviewers’. Organizations will select reviewers who have the experience or expertise to assess the applications.

Often, a group of reviewers is assigned to each application and will discuss how they rate it at a virtual or in-person peer review meeting. Before the meeting, reviewers spend time reading and assessing each application based on a set of criteria created from the specific objectives of that research funding competition. They will share their assessments at the peer review meeting and discuss them with other reviewers. Reviewers may decide to change their assessment based on the discussions that take place with other peer reviewers at a meeting.

*  Ref: Peer Review Overview – https://cihr-irsc.gc.ca/e/39380.html

Blue background with abstract visual representation of a network of individuals shown by icons connected with lines.

Patient partners as peer reviewers of grant applications

Some organizations that do peer review are now including patient partners in the process. Patient partners bring lived experience and expertise that complements the expertise of other reviewers who may be researchers, clinicians, and others (e.g., people from community- and not-for-profit organizations, etc.).

Organizations may involve patient partners in different ways. Sometimes patient partners are asked to read and review only part of the grant application and sometimes they’re asked to review the grant application the same as any other reviewer. Patient partners are asked to bring all of their skills and experiences to the review which may include their patient perspective and for some it may also mean critiquing the proposed research. For many patient partners, peer review of grant applications is a new concept and a different way to be involved in research.

As patient partners who have been involved in peer review, we thought it would be helpful to use our own experiences to offer some advice to other patient partners as well as to people and organizations who are running peer review that involves patient partners. Our hope is that we can help make this a smooth and informed process for everyone who is involved.

The table below is structured for different points in the peer review process of grant applications and there is a column for what patient partners might find helpful to ask/know about the process and there is a column to help people and organizations consider what might be most helpful to share about their processes with patient partners.

Tips on involving patient partners in peer review of grant applications – questions to ask and things to consider based on the time point in the process

Note: Downloadable PDFs of the below tables are available here:

Patient Partners download here.

People/Organizations download here.

Before/preparing for the peer review meeting

 

Patient Partners

  • Do I have the ‘right’ lived experience for this (e.g., maybe I live with one condition and I’m being asked to review a grant application about another condition)? Do I feel comfortable with this?
  • Do I have the time for this role, and what is the amount of time it might take?
  • How many applications am I expected to review and about how long will each application take to review?
  • Is there a template to fill out as I review each application? How does scoring work?
  • Do I need to read and review the entire application or just part of the application?
  • Is there an orientation session – how will the process be explained to me?
  • Do I have a contact for one-on-one support if I have questions while I’m reviewing?
  • Will I need to use technology to submit my reviews? Who can help me if I have issues with the technology?
  • Will I be part of a peer review meeting or will I just submit my reviews? If there is a meeting, is it virtual or is it in-person? If it is in person, where is it (and how will that affect me), and will my expenses be paid or pre-paid to attend?
  • How long will the meeting be?
  • What does the whole process look like in terms of the overall timeline from when I am assigned my reviews to the peer review meeting itself, meetings, etc.?
  • How many other patient partners are reviewing and what is the size of the whole review panel?
  • Can patient partners be in contact or talk to each other before the meeting to support each other? If not, can I talk to a patient partner who has done this before and who might be able to mentor me informally?
  • Is there a research glossary I can use if some of the research terms are not familiar to me?
  • Have I kept my reviews concise and constructive, and do my scores (if there are scores) reflect my comments?
  • Is the process confidential, and do I need to sign any paperwork about this?
  • Has the competition’s approach to conflict of interest been explained to me (i.e., what do I do if I know the researcher or research team on an application that has been assigned to me?)?
  • Will there be food and drinks supplied (whether the meeting is virtual or not), and who can I talk to if I have dietary restrictions?
  • If I need childcare, will it be paid for?

People/Organizations

  • Do the patient partners you have invited to review represent a diversity of perspectives?
  • Will you share expectations of patient partners (e.g. do they review the whole application or just a section?)?
  • Will you host an orientation session with all patient partners so you can: review the entire process, including any templates or information about scoring; clearly explain the timeline for the process; provide an overview of any technology used; and, go over any logistics related to the meeting (e.g., how long it is, if it’s virtual or in-person, etc.); and so patient partners can ask questions and meet the chair of the peer review panel, etc.?
  • If the review meeting is in person, have you arranged for pre-payment of patient partner reviewer’s expenses related to travel? Will reimbursement be timely and can someone support filling out an expense report?
  • Have you taken into account all logistics related to food and drinks supplied (whether the meeting is virtual or not), and dietary restrictions? (e.g., for virtual meetings, having food delivered is appreciated if it’s possible)
  • Will childcare costs be covered for patient partner peer reviewers?
  • Will patient partners who are peer reviewers be able to talk to each other as they review the applications so they can support each other? Does your organization have a way that patient partner reviewers can mentor each other?
  • Will you make the process as simple as possible for patient partner reviewers?
  • Will you provide a key contact at your organization for patient partners to ask questions?
  • Is there a research glossary for patient partners to use if some of the research terms are not familiar to them?
  • Are patient partner reviewers familiar with declaring conflicts of interest if they know researchers who have applied to the competition?
  • If there is any paperwork related to confidentiality of the review, is this in easy to read, understandable language that you will review and explain to patient partners?
  • Will you communicate clearly about there being an honorarium or not? Will there be tax paperwork provided by your organization based on this?

At the peer review meeting

 

Patient Partners

  • Has the approach to the meeting and how it ‘works’ been explained well to me?
  • If the review meeting is virtual, do I have to be at the entire meeting with my camera on?
  • Will I be asked to comment on applications that weren’t ‘assigned’ to me?
  • When will I be asked to share my comments in the order of the reviewers?
  • Are there breaks in the meeting, and are those enough for me? What if I need to move during the meeting (no matter the format)?
  • If the meeting is virtual, what is the technology that will be used? What happens if I need help?
  • How does it work if/when I have a conflict of interest with an application that is being reviewed?
  • Am I allowed to change my scores in the meeting based on the conversation that takes place with other peer reviewers?

People/Organizations

  • Have you explained how the meeting ‘works’ to patient partners?
  • Has the meeting ‘decorum’ been explained to everyone (e.g., if people need to move/stretch between breaks, cameras being on/off during virtual meetings)
  • Have you scheduled enough breaks during review for reviewers? Keep in mind that many patient partners (and all reviewers) would benefit from more frequent breaks.

After the peer review meeting

 

Patient Partners

  • Is all of my paperwork related to the reviews submitted?
  • Will I receive notes or minutes from the peer review meeting, and know which applications were funded?
  • Can I provide feedback on my experience, how will this feedback be collected, and am I comfortable with this? (e.g., will it be via anonymous survey or through a meeting, etc.)?
  • Will I receive feedback on my contributions so I might learn from the process?
  • Will I be able to share my experiences with other patient partners who are asked to peer review for this organization?
  • Would I like to peer review again for this organization, and if so, have I let my contact there know?
  • If I am out of pocket for any expenses for the meeting, when can I expect to be reimbursed? When can I expect to receive my honorarium (if there is one)?

People/Organizations

  • Have you been clear about notes or minutes from the peer review meeting being provided back to peer reviewers and the timeline associated with this?
  • Do you have a feedback mechanism so you can learn about how the process was for patient partners (and is this appropriate in the event someone has negative feedback)? Have you made it clear how feedback will be used to improve the experience for other patient partner reviewers?
  • Do you have a plan to provide feedback to patient partners on their reviews so they may learn from the experience?
  • Have you checked to see if patient partners who participated in the review meeting would be interested in reviewing again? What about in mentoring other patient partners (formally or informally)?
  • Have you taken care of all expenses and honoraria for patient partners related to the meeting in a timely way?

Given that more organizations are starting to involve patient partners in this process, we hope this blog is helpful to explain what peer review of grant applications is (generally), and the types of questions/items that need to be considered when fully integrating patient partners in peer review of grant applications. We believe that involving patient partners in peer review of grant applications can help lead to more relevant research being funded and done. We’ve been part of review meetings where patient partners have brought unique perspectives that other peer reviewers have not considered.


Participation des patients partenaires à l’évaluation par les pairs : conseils pour toutes les parties

Qu’est-ce que l’évaluation par les pairs?

Le processus d’évaluation par les pairs peut paraître étrange et un peu déroutant si vous ne le connaissez pas déjà ou ne travaillez pas dans le milieu universitaire. Pour faire simple, il s’agit d’un processus suivi par un organisme de financement de la recherche, comme les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), un organisme de bienfaisance du domaine de la santé ou d’un autre domaine ou encore une fondation de recherche, afin d’évaluer des demandes de subvention. Bien que le détail puisse varier d’un organisme à l’autre, l’idée reste la même : les demandes de subvention sont assignées à des personnes qu’on appelle des « évaluateurs », choisies par l’organisme en fonction de leur expertise et expérience.

Chaque demande est généralement confiée à un groupe d’évaluateurs qui la lit et l’examine en tenant compte d’un ensemble de critères fondés sur les objectifs du concours en question. Les évaluateurs se réunissent ensuite en personne ou virtuellement pour présenter leurs constatations et débattre des cotes à attribuer à la demande. Les évaluateurs peuvent par la suite décider de modifier leur évaluation en fonction des discussions qui ont lieu au cours de la réunion.

*  Aperçu  de l’évaluation par les pairs des IRSC : https://cihr-irsc.gc.ca/f/39380.html

Blue background with abstract visual representation of a network of individuals shown by icons connected with lines.

Les patients partenaires comme pairs évaluateurs

Certains organismes font désormais appel à des patients partenaires pour l’évaluation par les pairs. Ce n’est pas un hasard : l’expérience et l’expertise de ces derniers viennent compléter celles des chercheurs, des cliniciens et des autres personnes (issues par exemple d’organisations communautaires et d’organismes sans but lucratif) occupant normalement le rôle d’évaluateur.

Il n’y a pas qu’une seule façon de procéder. Certains patients partenaires ont pour tâche de lire et d’analyser une partie précise de la demande, alors que d’autres évaluent la demande au complet comme le ferait n’importe quel autre évaluateur. Les patients partenaires sont invités à puiser dans toutes leurs connaissances et leurs expériences pour effectuer leur travail, notamment en faisant part de leur vécu en tant que patient ou en critiquant la recherche proposée. Cela dit, pour bon nombre d’entre eux, il s’agit d’une façon complètement nouvelle de prendre part à la recherche.

Étant nous-mêmes passées par là, nous avons décidé de tirer parti de notre expérience pour donner quelques conseils non seulement aux patients partenaires, mais aussi aux gens et aux organismes qui font appel à leurs services. Nous espérons ainsi éclairer toutes les parties afin d’assurer le bon déroulement du processus.

Les tableaux ci-dessous sont structurés en fonction des différentes étapes du processus d’évaluation. Ils comportent une colonne indiquant ce que les patients partenaires pourraient juger utile de demander ou de savoir, ainsi qu’une colonne destinée à aider les organismes et les responsables de l’évaluation par les pairs à déterminer les renseignements à communiquer aux patients partenaires.

Conseils sur la participation de patients partenaires à l’évaluation par les pairs : questions à poser et éléments à prendre en compte à chaque étape

Les PDF téléchargeables des tableaux ci-dessous sont disponibles ici :

Patients partenaires ici.

Responsables et organismes ici.

Avant la réunion d’évaluation par les pairs

 

Patients partenaires

  • Mon expérience est-elle pertinente (p. ex. la demande porte-t-elle sur une maladie autre que la mienne)? Suis-je à l’aise d’évaluer cette demande?
  • Ai-je le temps d’occuper le rôle d’évaluateur? Combien de temps dois-je m’attendre à y consacrer?
  • Combien de demandes dois-je évaluer et combien de temps dois-je consacrer à chacune d’entre elles?
  • Existe-t-il un modèle d’évaluation à remplir pour chaque demande? Comment fonctionne l’attribution des cotes?
  • Dois-je lire et évaluer l’ensemble de la demande ou seulement une partie?
  • Y a-t-il une séance de formation? Comment le processus me sera-t-il expliqué?
  • Puis-je communiquer avec une personne-ressource si j’ai des questions au cours de l’évaluation?
  • Devrai-je utiliser certains outils technologiques pour soumettre mes évaluations? À qui puis-je m’adresser si je rencontre des difficultés avec ces outils?
  • Dois-je participer à une réunion d’évaluation par les pairs ou seulement soumettre mes évaluations? S’il y a une réunion, aura-t-elle lieu virtuellement ou en personne? Si elle a lieu en personne, où se déroulera-t-elle (et quelles seront les conséquences pour moi)? Les frais à engager pour y assister seront-ils remboursés ou payés à l’avance?
  • Quelle sera la durée de la réunion?
  • Quel est le calendrier du processus dans son ensemble, depuis l’attribution des demandes à évaluer jusqu’à la réunion d’évaluation par les pairs, en passant par les autres rencontres?
  • Combien d’autres patients partenaires participent à l’évaluation et combien de membres le comité d’évaluation compte-t-il en tout? Dans le cas contraire, puis-je parler à un patient partenaire qui a déjà effectué des évaluations et pourrait me conseiller de manière informelle?
  • Existe-t-il un glossaire que je pourrais consulter si je rencontre certains termes que je ne connais pas?
  • Mes évaluations sont-elles concises et constructives, et mes cotes (le cas échéant) concordent-elles avec mes commentaires?
  • Le processus est-il confidentiel? Dois-je signer un document à ce propos?
  • L’approche du concours en matière de conflits d’intérêts m’a-t-elle été expliquée (p. ex. que dois-je faire si je connais le chercheur ou l’équipe de recherche ayant soumis la demande qui m’a été confiée)?
  • M’offrira-t-on quelque chose à boire et à manger (que la réunion se déroule en personne ou non)? À qui puis-je m’adresser si j’ai des restrictions alimentaires?
  • Si j’ai besoin de services de garde, ces frais seront-ils remboursés?

Responsables et organismes

  • Les patients partenaires que vous avez recrutés permettent-ils d’avoir des points de vue différents?
  • Communiquerez-vous aux patients partenaires ce qu’on attend d’eux? Par exemple, devront-ils évaluer une demande dans sa totalité ou une partie seulement?
  • Organiserez-vous une séance de formation avec tous les patients partenaires afin, entre autres, de passer en revue l’ensemble du processus (notamment les modèles et les renseignements sur la cotation), d’expliquer clairement le calendrier du processus, de donner un aperçu des outils technologiques utilisés, de régler les questions logistiques relatives à la réunion (par exemple, sa durée et sa formule [virtuelle ou en personne]) et de permettre aux patients partenaires de poser des questions et de rencontrer la présidence du comité d’évaluation?
  • Si la réunion d’évaluation a lieu en personne, avez-vous pris des dispositions pour que les frais de déplacement des patients partenaires soient payés à l’avance? Les remboursements seront-ils effectués rapidement? Sera-t-il possible d’avoir de l’aide pour remplir une note de frais?
  • Les aspects logistiques liés aux boissons et aux aliments fournis ainsi que les restrictions alimentaires ont-ils été pris en compte, que la réunion se déroule virtuellement ou en personne (si possible, la livraison de nourriture est appréciée lors des réunions virtuelles)?
  • Les frais de garde d’enfants seront-ils remboursés?
  • Pendant l’évaluation, les patients partenaires pourront-ils discuter les uns avec les autres afin de se soutenir mutuellement? Votre organisation dispose-t-elle d’un moyen permettant aux patients partenaires de se mentorer l’un l’autre?
  • Allez-vous simplifier au maximum le processus pour les patients partenaires?
  • Allez-vous désigner une personne-ressource au sein de votre organisation qui sera en mesure de répondre aux questions des patients partenaires?
  • Existe-t-il un glossaire que les patients partenaires peuvent consulter s’ils rencontrent certains termes qu’ils ne connaissent pas?
  • Les patients partenaires savent-ils comment déclarer un conflit d’intérêts s’ils connaissent les auteurs des demandes?
  • S’il existe des documents relatifs à la confidentialité de l’évaluation, sont-ils rédigés dans un langage facile à lire et à comprendre et les expliquerez-vous aux patients partenaires?
  • Indiquerez-vous clairement si le versement d’une rétribution est prévu? Votre organisation fournira-t-elle des documents de nature fiscale à cet égard?

Durant la réunion d’évaluation par les pairs

 

Patients partenaires

  • La réunion et son fonctionnement m’ont-ils été bien expliqués?
  • Si la réunion d’évaluation est virtuelle, faut-il que je laisse ma caméra allumée durant toute la réunion?
  • Serai-je invité à commenter des demandes qui ne m’ont pas été attribuées?
  • À quel moment serai-je invité à faire part de mes commentaires?
  • Y aura-t-il des pauses pendant la réunion? Sont-elles suffisantes pour moi? Qu’en est-il si je dois me déplacer pendant la réunion (virtuelle ou en personne)?
  • Si la réunion est virtuelle, quel sera l’outil technologique utilisé? Que se passera-t-il si j’ai besoin d’aide?
  • Si je me trouve en situation de conflit d’intérêts avec une demande faisant l’objet d’une discussion, que se passera-t-il?

Responsables et organismes

  • Avez-vous expliqué le fonctionnement de la réunion aux patients partenaires?
  • Les règles de bienséance ont-elles été expliquées à tous les participants (p. ex. déplacements et étirements entre les pauses, activation et désactivation des caméras pendant les réunions virtuelles)?
  • Avez-vous prévu suffisamment de pauses? Gardez à l’esprit que des pauses fréquentes seraient bénéfiques à de nombreux patients partenaires (ainsi qu’à tous les évaluateurs).

Après la réunion d’évaluation par les pairs

 

Patients partenaires

  • Tous mes documents liés aux évaluations ont-ils été soumis?
  • Recevrai-je les notes ou le procès-verbal de la réunion et saurai-je quels projets ont été financés?
  • Puis-je formuler des commentaires sur mon expérience? Quelle sera la méthode utilisée pour ce faire (p. ex. un sondage anonyme ou une réunion)? Me convient-elle?
  • Recevrai-je des commentaires sur mon travail afin que je puisse apprendre du processus?
  • Pourrai-je discuter de mon expérience avec d’autres patients partenaires recrutés comme évaluateurs par cet organisme?
  • Aimerais-je participer au processus d’évaluation par les pairs de cet organisme de nouveau et, si oui, l’ai-je indiqué à ma personne-ressource?

Responsables et organismes

  • Avez-vous clairement indiqué que les notes ou le procès-verbal de la réunion seront remis aux évaluateurs et le moment auquel ils le seront?
  • Disposez-vous d’un mécanisme de collecte des commentaires vous permettant de savoir comment le processus s’est déroulé pour les patients partenaires (et ce processus convient-il également aux commentaires négatifs)? Avez-vous expliqué clairement la façon dont les commentaires seront utilisés pour améliorer l’expérience des autres patients partenaires?
  • Prévoyez-vous fournir aux patients partenaires des commentaires sur leur travail afin qu’ils puissent tirer des leçons de leur expérience?
  • Avez-vous demandé aux patients partenaires qui ont participé à la réunion s’ils souhaiteraient revivre cette expérience? Seraient-ils prêts à encadrer d’autres patients partenaires (de manière officielle ou informelle)?

Étant donné que de plus en plus d’organismes font appel à l’expertise des patients partenaires, nous espérons que ce billet de blogue a réussi à expliquer grosso modo ce qu’est l’évaluation par les pairs et à montrer les types de questions à poser et les aspects dont il faut tenir compte pour bien intégrer les patients partenaires au processus d’évaluation. Ayant nous-mêmes participé à des réunions durant lesquelles des patients partenaires ont soulevé des points auxquels les autres évaluateurs n’avaient pas pensé, nous sommes convaincues que l’apport de patients partenaires se traduit par le financement et la réalisation de recherches de meilleure qualité.

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