Author Archives: melody choi

Addressing barriers and gaps in oral health care – moving from access limitations to health equity for people living with disabilities

By: Dr. Sharat Pani

spani@uwo.ca

Le français suit / French follows

Background

The CIHR recently awarded a 5-year grant to the Network for Canadian Oral Health Research (NCOHR).  The NCOHR was originally established in 2012 to serve as a platform where researchers and research teams from the 10 dental schools in Canada could come together to advance oral health research.

The lack of access to oral health care among socioeconomically disadvantaged individuals, individuals with disabilities and First Nation populations in Canada have been well-documented. As there is little research on the specific challenges to access of oral health care that each group faces, NCOHR has launched 7 Working Groups (Aging and Well-being, Pediatrics and Growing Healthy, Indigenous Peoples Health, Oral Cancer, Orofacial Pain, Disability and Oral Health, and the CADR-NCOHR Trainee Development). We have opened a grant competition to fund research into the barriers and gaps in oral health care, from access limitations to health equity.  Here we examine the lack of access to oral health care for people living with disabilities and how solutions may be found through collaborative research.

 

Researching Access to Oral Health Care for Individuals with Disability

The 2017 Canadian Survey on Disability reported that 22.7% of individuals over the age of 15 experienced disability in some form. Previous disability surveys have not looked at access to oral healthcare, levels of oral disease, or oromotor function (ability to speak, chew or swallow) among people living with disability. The current disability survey (2022) is in progress and the report is expected by the end of 2023 and will for the first time include data on accessibility barriers faced by Canadians with disability. However, there is still much work to be done to collect and analyze data on access to oral healthcare for these individuals.

The Disability and Oral Health working group of NCOHR was established in 2022 to promote research on the oral healthcare needs of individuals with special healthcare needs. The group has established collaborations with the Canadian Society of Disability and Oral Health and the International Association for Disability and Oral Health.

There are two components to accessible oral health care the willingness of dental care providers to provide care for persons with disabilities and their ability to do so. Access to oral health care for individuals with disabilities requires oral health professionals who are willing to treat them. However, it also requires individuals who have the required training to provide care within dental offices, and more importantly, effectively triage those cases that need to be seen in the hospital. With this in mind, the group has begun work on research projects that look at how Special Care Dentistry is taught among the dentistry and dental hygiene programs in Canada.

The Canadian Dental Association and the Canadian Society for Disability and Oral Health in 2019 developed a case complexity tool that aimed to provide oral healthcare providers an effective tool to triage patients with disabilities (Fig 1.). It has been estimated that in countries that have established special care dentistry referral pathways, fewer than 10% of patients living with disabilities need to be seen in a hospital setting. A validated tool for the triage of patients with disabilities could help oral health care professionals in Canada see more patients living with disabilities in their offices and effectively triage those individuals that need to be seen in hospitals. Validation of this tool is a priority for the working group, and it is hoped that the use of an effective tool can facilitate access to dental care for individuals with disability.

(Source: Canadian Dental Association: accessible online at: http://www.cda-adc.ca/en/oral_health/cfyt/special_needs/)

 

The path forward

The 2022 WHO, Global Oral Health Report recognizes persons living with disabilities as a significant cause of oral health care inequality. The renewal of the NCOHR grant and the recognition of “Addressing barriers and gaps in oral health care” as an area of priority for collaborative research provides a much-needed launch pad for research into the oral healthcare needs of persons living with disability in Canada. It is hoped that collaborative research into the oral healthcare needs of persons living with disabilities can help address the causes, and provide potential solutions to the oral health care inequalities experiences faced by these individuals.


Surmonter les obstacles et les lacunes en matière de soins buccodentaires – passer des limites d’accès à l’équité en santé pour les personnes vivant avec un handicap

Contexte

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont récemment accordé une subvention de cinq ans au Réseau canadien de recherche en santé buccodentaire (RCRSB). Le RCRSB a été mis sur pied en 2012 pour offrir aux chercheurs et aux équipes de recherche des dix écoles de médecine dentaire du Canada une plateforme pour faire progresser la recherche en santé buccodentaire.

Le manque d’accès aux soins buccodentaires chez les personnes défavorisées sur le plan socioéconomique, les personnes handicapées et les membres des Premières Nations au Canada est bien documenté. Comme peu de recherches ont été menées sur les défis particuliers qui se posent relativement à l’accès aux soins buccodentaires auxquels chaque groupe est confronté, le RCRSB a constitué sept groupes de travail portant sur le vieillissement et le bien-être, la pédiatrie et la croissance saine, la santé des Autochtones, le cancer buccal, la douleur buccofaciale, l’incapacité et la santé buccodentaire, ainsi qu’un programme de stages élaboré conjointement par l’Association canadienne de recherches dentaires (ACRD) et le RCRSB. Nous avons ouvert un concours de subventions pour financer la recherche sur les obstacles et les lacunes en matière de soins buccodentaires, des limites d’accès jusqu’à l’équité en matière de santé. Nous examinerons ci‑dessous le manque d’accès aux soins buccodentaires pour les personnes vivant avec un handicap et comment des solutions peuvent être trouvées grâce à la recherche en collaboration.

Recherches sur l’accès aux soins buccodentaires pour les personnes vivant avec un handicap

L’Enquête canadienne de 2017 sur l’incapacité a révélé que 22,7 % des personnes âgées de plus de 15 ans présentaient un handicap sous une forme ou une autre. Les sondages précédents sur l’incapacité n’ont toutefois pas permis d’examiner l’accès aux soins buccodentaires, les niveaux de maladies buccodentaires ni la fonction oromotrice (capacité à parler, à mâcher ou à avaler) chez les personnes vivant avec un handicap. L’Enquête canadienne de 2022 sur l’incapacité se poursuit, et un rapport est attendu d’ici la fin de l’année 2023; il comprendra, pour la première fois, des données sur les obstacles à l’accessibilité rencontrés par les Canadiennes et Canadiens vivant avec un handicap. Il reste cependant encore beaucoup à faire pour recueillir et analyser les données sur l’accès aux soins buccodentaires pour ces personnes.

Le groupe de travail sur l’incapacité et la santé buccodentaire du RCRSB a été créé en 2022 pour promouvoir la recherche sur les besoins en soins buccodentaires des personnes ayant des besoins de santé particuliers. Le groupe collabore avec la Canadian Society of Disability and Oral Health et l’International Association for Disability and Oral Health.

L’accessibilité des soins buccodentaires repose sur deux éléments : la volonté des fournisseurs de services dentaires à offrir des soins aux personnes vivant avec un handicap et leur capacité à le faire. L’accès aux soins buccodentaires pour les personnes ayant une incapacité nécessite des professionnels de la santé buccodentaire disposés à les traiter. Cependant, il faut aussi des personnes qui ont la formation requise pour fournir des soins en cabinet dentaire et, plus important encore, pour trier efficacement les cas qui doivent être examinés à l’hôpital. Dans cette optique, le groupe a commencé à travailler à des projets de recherche portant sur la manière dont la médecine dentaire pour les personnes ayant des besoins spéciaux est enseignée dans les programmes de dentisterie et d’hygiène dentaire au Canada.

L’Association dentaire canadienne et la Canadian Society of Disability and Oral Health ont mis au point, en 2019, un outil d’évaluation de la complexité des cas visant à offrir aux fournisseurs de soins buccodentaires un moyen efficace de trier les patients ayant un handicap (Figure 1). On estime que dans les pays qui ont mis en place des voies d’orientation pour les soins dentaires spéciaux, moins de 10 % des patients qui vivent avec un handicap doivent être examinés en milieu hospitalier. Un outil validé pour le triage des patients ayant un handicap pourrait aider les professionnels de la santé buccodentaire au Canada à voir davantage de patients en cabinet et à trier efficacement les personnes qui doivent être examinées à l’hôpital. La validation de cet outil est une priorité pour le groupe de travail, et nous espérons que l’utilisation d’un outil efficace facilitera l’accès aux soins dentaires pour les personnes qui vivent avec une incapacité.

(Source : Association dentaire canadienne – accessible en ligne à l’adresse http://www.cda-adc.ca/fr/oral_health/cfyt/special_needs/)

La voie de l’avenir

Le rapport 2022 de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur la santé buccodentaire dans le monde reconnaît que les personnes vivant avec un handicap sont en butte à d’importantes inégalités en matière de soins buccodentaires. Le renouvellement de la subvention du RCRSB et la reconnaissance de « l’élimination des obstacles et des lacunes dans les soins de santé buccodentaire » à titre de domaine prioritaire pour la recherche en collaboration constituent une rampe de lancement indispensable pour la recherche sur les besoins en soins buccodentaires des personnes vivant avec un handicap au Canada. Nous espérons que la recherche coopérative dans ce domaine permettra de réellement s’attaquer aux causes des inégalités en matière de soins buccodentaires auxquelles ces personnes sont confrontées.

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Fantastic Teeth and Where to Find Them

By: Noha Gomaa, Schulich School of Medicine and Dentistry, Western University

ngomaa@uwo.ca

@DrNGomaa

Le français suit / French follows

Show me your teeth, and I will tell you who you are.” This almost 300-year-old quote by the French naturalist and father of paleontology George Cuvier was initially intended to describe how the structure of teeth varied by the type of diet that was consumed by different populations. Cuvier’s remark, although unintentionally, has proven to extend beyond its comparative anatomy connotation to portray the stark differences in oral health between socially advantaged and disadvantaged groups of the population. Oral health today continues to be determined by and reflect one’s social and economic conditions.

 

Observing such oral health inequalities gives rise to important questions around why social plight makes individuals more prone to oral diseases, and on the other hand, what makes fantastic teeth a trait of social advantage. The answer is a multi-factorial one in which several forces are at play. Good oral health has occasionally been attributed to one’s “good genes” that can be protective against acquiring some of the most common yet preventable oral diseases, such as dental cavities/caries and gum inflammation. However, genetic studies do not, on their own, fully justify the variation in oral disease risk, and are certainly unable to explain any oral (or non-oral) health inequalities. Along with the other determinants of health, an individual’s social and economic conditions can impact their access to resources such as quality dental care, adequate nutrition, and fresh produce, while deterring their consumption of sticky and starchy foods that are known to cause oral diseases. Variations in health-compromising behaviours such as oral hygiene practices and smoking have also long been considered as some of the main drivers of oral disease risk that are largely determined by one’s social stance. Earlier studies have however suggested that aiming to enhance oral health behaviours by educating patients about brushing and flossing, while definitely important, may arguably fail to yield the anticipated sustainable results—at least not for those with less resources.

 

Here, the role of psychosocial stress emerges. Chronic stress can result from the low-grade yet persistent exposures to adverse social and living conditions on a daily basis. Studies in psychoneuroimmunology have demonstrated the pivotal role of chronic stress in several health conditions. Stress acts on various biological responses, putting the hypothalamic-pituitary-adrenal axis in a constant activation mode. This in turn triggers a cascade of multi-system stress responses that contribute to the increased vulnerability to a multitude of diseases, including those of the mouth. Our team at Western University has been diving deeper into how the psychosocial environment and related chronic stress can “get under the skin and in between teeth” to become biologically embedded. In our previous clinical studies, we found that a higher accumulation of the stress biomarker cortisol in hair and saliva was linked to an increased risk of periodontal disease (inflammation of the tooth-supporting structures) in individuals of lower income. These patients also exhibited oral innate immune cells (neutrophils) that were primed to be more conducive of oral inflammation. In a large study of American children and adolescents, we found the risk of untreated dental cavities to increase with the multi-system cumulative biological toll of chronic stress, known as allostatic load. We noted this as being more evident in children from minority racial/ethnic backgrounds. More recently, we started investigating how social disadvantage and related chronic stress may increase oral disease risk by getting down to the level of the genes involved in oral disease initiation and progression. We anticipate providing insight into how oral health inequalities occur over the life-course, and why socially disadvantaged individuals become more susceptible to oral diseases than their more advantaged counterparts.

 

To this end, we can conclude that fantastic teeth may not just be found with good genes or oral hygiene. For many, they are a prerogative of affluence and access to enabling resources that can determine whether one becomes susceptible or resilient to oral diseases. Consequently, concerted multi-level solutions that target social and living conditions, curb psychosocial stressors (and their biological toll), and enable equitable access to quality oral health care, will continue to be key.


Mais où se cachent les dents étincelantes?

Il y a près de trois siècles, George Cuvier disait : « Montre-moi tes dents, je te dirai qui tu es. » À l’époque, le naturaliste français et père de la paléontologie faisait référence aux différences qu’il avait observées dans la structure dentaire de diverses populations selon le régime alimentaire. Il ne se doutait pas que ses mots seraient un jour repris dans un autre contexte que celui de l’anatomie, cette fois pour illustrer les inégalités en matière de santé buccodentaire entre les groupes socialement favorisés et les groupes socialement défavorisés. La santé buccodentaire demeure aujourd’hui un enjeu socioéconomique.

De telles inégalités en matière de santé buccodentaire soulèvent d’importantes questions : pourquoi les personnes socialement défavorisées sont-elles plus sujettes aux maladies buccodentaires? Pourquoi les dents étincelantes sont-elles un signe de statut privilégié? La réponse comporte plusieurs couches et implique différents facteurs. On a déjà dit qu’une bonne santé buccodentaire était due à une « bonne génétique » qui protégeait des maladies évitables les plus fréquentes telles que les caries et la gingivite. Or, la science génétique ne peut elle-même répondre entièrement de la variation du risque de maladies buccodentaires, et ne peut encore moins expliquer les inégalités en santé buccodentaire (ou même en santé de manière générale). La situation socioéconomique, au même titre que les autres déterminants de la santé, a une incidence non seulement sur l’accès à des ressources telles que les soins dentaires de qualité, l’alimentation saine et les fruits et légumes frais, mais aussi sur la propension à consommer des aliments qui compromettent la santé buccodentaire, comme les sucreries et les féculents. D’autres comportements nuisibles à la santé, par exemple la mauvaise hygiène dentaire et le tabagisme, ont aussi longtemps été vus comme d’importants vecteurs de maladies buccodentaires qui sont intrinsèquement liés au statut social. Des études ont aussi conclu que bien qu’il soit important d’enseigner l’hygiène dentaire – brossage, utilisation du fil dentaire –, cette pratique ne donne pas forcément les résultats escomptés, surtout chez les populations défavorisées.

C’est ici qu’entre en jeu le stress psychosocial. L’exposition continue à des conditions de vie difficiles et à un environnement social hostile, peu importe le degré, peut entraîner du stress chronique. Les études en psychoneuroimmunologie ont fait état du rôle central que joue le stress chronique dans l’apparition de plusieurs problèmes de santé. L’action du stress sur diverses réponses biologiques active de façon ininterrompue l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, ce qui provoque une succession de réponses multisystémiques au stress. Cet état accentue la vulnérabilité à une multitude de maladies, notamment les maladies buccodentaires. Notre équipe (en anglais seulement) à l’Université Western a cherché à mieux comprendre comment l’environnement psychosocial et le stress chronique qui en résulte arrivent à « entrer dans la peau et dans les dents » pour s’intégrer à la biologie. Dans le cadre d’études cliniques antérieures, nous avions constaté que l’augmentation de cortisol, un biomarqueur de stress, dans les cheveux et la salive coïncide avec une hausse du risque de maladies parodontales (inflammation des structures de soutien des dents) chez les personnes à faible revenu. Nous avions également trouvé chez ces personnes des cellules immunitaires innées (neutrophiles) qui favorisaient les inflammations buccales. Il est ressorti d’une autre étude de grande envergure, qui portait sur des enfants et des adolescents américains, que le risque de caries dentaires non soignées augmentait de pair avec l’accumulation multisystémique du fardeau biologique occasionné par le stress chronique, aussi appelée charge allostatique. Cette caractéristique semblait encore plus évidente chez les enfants issus de minorités raciales ou ethniques. Nous avons donc cherché à savoir si les inégalités sociales et le stress chronique qui en découle augmentaient le risque de maladies buccodentaires en regardant de plus près les gènes qui déclenchent et font progresser ces maladies. Nous espérons jeter une lumière sur les causes des inégalités en matière de santé buccodentaire et sur les façons dont elles se manifestent tout au long d’une vie, ainsi que sur les facteurs qui prédisposent davantage les personnes socialement défavorisées aux maladies buccodentaires que les personnes privilégiées.

En conclusion, nous pouvons dire que les dents étincelantes ne se cachent peut-être pas derrière la bonne génétique ou la bonne hygiène dentaire. Pour certains, elles sont simplement le reflet d’une bonne situation et d’un accès aux ressources qui sont essentielles à la santé buccodentaire. Il semble donc qu’il faille des solutions concertées et pluridimensionnelles qui amélioreront les conditions de vie et l’environnement social, qui apaiseront les stresseurs psychosociaux (et leur fardeau biologique) et qui assureront un accès équitable aux soins buccodentaires de qualité.

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IMHA’s Patient Engagement Research Ambassadors’ Journey to Developing “A How-to-Guide to Patient Engagement in Research”

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In May 2020, IMHA convened its Patient Engagement Research Ambassadors (PERA) with a mandate to: inform IMHA and CIHR of patient priorities in research; inform their own communities about IMHA, CIHR and work with PERA; advocate to benchmark best practice in patient-oriented research (POR) across IMHA’s activities; curate quality POR assets for IMHA and the CIHR community; create new POR assets; and evaluate the progress of

PERA. PERA quickly established a collegial approach and monthly meetings. Over that summer, the group defined its main priority and then over the next two years, developed the materials for this priority. This is the story of how PERA did so.

 

Patient partners identified a patient engagement in research gap and set a work priority

Over the summer of 2020, PERA members got to know each other and members of the IMHA team, met monthly with each meeting’s agenda including a combination of information sharing, capacity building (about research, IMHA and CIHR and patient engagement in research), and discussions about experiences in patient engagement. Invited guest speakers from the IMHA community included a researcher and a trainee who spoke about different topics, provided their perspectives, and participated in conversations with PERA.

During these meetings, a ‘parking lot’ was built and by the fall, a list of priorities emerged. The group agreed that its main priority was to fill the gap for practical tools and resources to help people do patient engagement (PE) in research and to advance patient engagement in research. IMHA provided consultant funding, honoraria, and staff time.

 

Patient partners drove the work – with their lived experience

Over the course of the next two years, each monthly PERA meeting included a discussion about what these PE in research resources would look like, what topics would be covered, and what information was most appropriate for different audiences.

All PERA members played an integral role in informing the work based on their own experiences as people living with a variety of conditions and who have had different experiences with research and research studies. The discussion around modules allowed PERA members to recognize and hold space for the ways in which patients are often ignored or tokenized in research settings. The group developed clear criteria for the PE resources that it would create. Material would be encouraging in tone, accessible, offered free of charge, available in English and French, and importantly, based on their own experiences. One PERA member drove the work between PERA meetings and made sure the momentum continued between the meetings.

 

The results: Democratizing PE in research training

The result of PERA’s work is IMHA’s “A How-to-Guide to Patient Engagement in Research” – a set of four modules, designed for anyone who is involved in patient engagement in research. The modules are:

  • Module 1: What is patient engagement?
  • Module 2: The research process: (a) Understanding the research process (for patient partners) and (b) Supporting patient partners throughout the research process (for other members of the research team)
  • Module 3: Setting up a research project for successful partnership
  • Module 4: Patient engagement for research teams: (a) Being on a research team (for patient partners) and (b) Engaging patient partners on a research team (for other members of the research team).

The course has been designed to be accessible, free, and taken at a pace that works for individual learners. Further the course is available in English and French and is not specific to arthritis, so that anyone in any research area can learn from it.

 

Next steps: take the course, spread the word

If you are a patient partner, researcher, trainee, or other member of a research team, these free, short modules are designed to provide new insights to your work in patient engagement in research and they will save you reinventing the wheel when you build capacity in the field of patient engagement.

This is the link to register for the learning management system and to take the course. We hope you will take the course, find it worthwhile, and then tell others about it and what you have learned from it. Our goal is to have patient engagement in research done well, so that we can ultimately develop better research outcomes that benefit all Canadians.

Also, you can check out IMHA’s Patient Engagement webpage for more information:  https://cihr-irsc.gc.ca/e/27297.html#a2

 

A special thank you to the PERA members who contributed to this piece: Dawn P Richards, Christine Thomas, and Gillian Newman (with thanks to Linda Hunter and Trudy Flynn for reviewing, and Karim Khan for editorial support).


Le processus de création du Guide pratique sur la participation des patients à la recherche par les ambassadeurs et ambassadrices de la recherche axée sur le patient de l’IALA

En mai 2020, l’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite (IALA) a mandaté les ambassadeurs et ambassadrices de la recherche axée sur le patient (ARAP) pour la réalisation des objectifs suivants : communiquer les priorités de recherche des patients à l’IALA et aux IRSC; informer les milieux qu’ils représentent au sujet de l’IALA, des IRSC et de leur travail de recherche axée sur le patient; militer pour une analyse comparative des pratiques exemplaires en matière de recherche axée sur le patient dans l’ensemble des activités de l’IALA; établir un catalogue des ressources de qualité en matière de recherche axée sur le patient pour l’IALA et l’ensemble des IRSC; créer de nouvelles ressources sur la recherche axée sur le patient; évaluer le succès de leurs démarches. Les ARAP ont rapidement adopté une approche fondée sur la collégialité et fixé des réunions mensuelles. À l’été 2020, les membres du groupe ont défini leur priorité pour ensuite élaborer des ressources d’appui au cours des deux années qui ont suivi. Voici comment ils y sont parvenus.

Mobilisation des patients : lacunes et priorité cernées par les patients partenaires

Au cours de l’été 2020, les ARAP ont appris à se connaître, ont rencontré les membres de l’équipe de l’IALA et ont tenu des réunions mensuelles visant à échanger de l’information, à renforcer les capacités (concernant la recherche, l’IALA et les IRSC ainsi que la participation des patients à la recherche) et à discuter de leur expérience de la mobilisation des patients. Des conférenciers du milieu de l’IALA, notamment un chercheur et un stagiaire, ont exprimé leur point de vue sur divers sujets et ont participé aux discussions avec les ARAP.

Les participants aux réunions ont mis au point un outil de type « stationnement des idées », qui leur a permis de dresser une liste des priorités à l’automne. Ils ont conclu qu’ils devaient d’abord combler les lacunes en matière d’outils et de ressources pratiques pour faciliter et faire progresser la participation des patients à la recherche. L’IALA a financé les consultations, versé des honoraires et libéré son personnel pour assurer le bon déroulement des travaux.

Des patients partenaires à la tête d’une initiative guidée par leur expérience concrète

Au cours des deux années qui ont suivi, les ARAP ont tenu des réunions mensuelles, durant lesquelles ils ont discuté des futures ressources relatives à la participation des patients à la recherche, des sujets à traiter et des renseignements les plus pertinents en fonction de divers publics cibles.

Tous les ARAP ont joué un rôle essentiel dans l’élaboration des travaux, en s’appuyant sur leurs propres expériences diverses par rapport à la maladie, à la recherche et aux études. Les discussions ont permis aux ARAP de reconnaître les façons dont les patients sont souvent ignorés en contexte de recherche et leur participation, réduite à une valeur symbolique. Les membres du groupe ont défini les critères suivants pour la création des ressources : elles doivent avoir un caractère rassurant, être accessibles, être offertes gratuitement en français et en anglais, et, surtout, être fondées sur l’expérience des patients. Un membre était responsable de diriger l’avancement de l’initiative entre chaque réunion pour ne pas casser la dynamique.

Résultat : démocratisation de la formation sur la mobilisation des patients

Le travail des ARAP a abouti à la mise en œuvre du Guide pratique sur la participation des patients à la recherche de l’IALA, un ensemble de quatre modules à l’intention de toute personne concernée par la mobilisation des patients en contexte de recherche.

Module 1 : Qu’est-ce que la mobilisation des patients?

Module 2 : Le processus de recherche : a) Comprendre le processus de recherche (volet à l’intention des patients partenaires); b) Soutenir les patients partenaires tout au long du processus de recherche (volet à l’intention des autres membres de l’équipe de recherche)

Module 3 : Structurer son projet de recherche pour que le partenariat soit fructueux

Module 4 : Mobilisation des patients dans l’équipe de recherche : a) Faire partie d’une équipe de recherche (volet à l’intention des patients partenaires); b) Faire intervenir des patients dans sa recherche (volet à l’intention des autres membres de l’équipe de recherche)

En plus d’être conçu pour être accessible et suivi à son rythme, le cours est offert gratuitement en français et en anglais et s’applique non seulement au domaine de l’arthrite, mais aussi à tous autres domaines de recherche.

Prochaines étapes : suivre le cours et passer le mot

Si vous êtes un patient partenaire, un chercheur, un stagiaire ou un autre membre d’une équipe de recherche, ces brefs modules gratuits vous permettront de mieux comprendre votre rôle par rapport à la participation des patients à la recherche. Vous n’aurez plus besoin de réinventer la roue pour renforcer les capacités dans le domaine de la mobilisation des patients.

Nous vous transmettons le lien pour vous inscrire au cours dans le système de gestion de l’apprentissage. Nous espérons que vous suivrez le cours, que vous le trouverez utile, que vous le recommanderez à vos collègues et que vous leur ferez part ce que vous avez appris. Nous souhaitons que la participation des patients à la recherche se fasse dans les règles de l’art de sorte à améliorer les résultats de la recherche au profit de toute la population canadienne.

Nous vous invitons par ailleurs à consulter la page Web de l’IALA sur la mobilisation des patients pour obtenir de plus amples renseignements : https://cihr-irsc.gc.ca/f/27297.html#a2

Nous remercions tout particulièrement les ARAP suivants de leur apport au présent article : Dawn P. Richards, Christine Thomas et Gillian Newman (ainsi que Linda Hunter et Trudy Flynn à la révision, et Karim Khan au soutien rédactionnel).

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